Julie Uhrman cède officiellement les rênes de Ouya à Razer

 

La CEO de Ouya, la société à l’origine de la petite console Android du même nom, vient de tirer officiellement sa révérence pour laisser sa place à Razer. Une déclaration qui confirme une nouvelle fois le rachat de la start-up par l’accessoiriste spécialisé dans le matériel pour gamers.

Ouya

Après un succès énorme sur KickStarter qui a permis à la console Android d’être médiatisée comme aucune autre, la Ouya a enchainé les déboires entre le second semestre de 2014 et le premier semestre de 2015, recherchant désespérément un racheteur capable de remettre la firme à flot. Après un rapide passage chez Alibaba, Ouya semble finalement avoir trouvé son sauveur en la personne de Razer. Déjà confirmée par une banque d’investissement, cette acquisition est désormais officialisée par Julie Uhrman elle-même, fondatrice de la start-up.

Par une série de messages sur Twitter, la femme d’affaires annonce céder sa place au sein de l’entreprise, ajoutant qu’elle est «impatiente de voir ce que [Razer] en fera ». Elle en profite pour demander à l’accessoiriste de prendre soin à la fois de ses employés et de sa communauté qui ont supporté le projet de bout en bout. De son côté, l’avenir n’est pas encore tracé et elle cherche désormais une nouvelle aventure.

Aucun montant n’a été évoqué concernant ce rachat, et Razer est resté encore très discret à son sujet. Si la firme américaine n’a encore rien annoncé, il semblerait que ce rachat ait pour but de fournir la totalité du catalogue de la Ouya au sein de la Razer Forge TV, déjà disponible aux États-Unis, et éventuellement développer une seconde version grâce au savoir-faire de l’équipe à l’origine de la micro-console Android connu de tous.

Pour autant, nous pouvons nous demander si ce rachat est réellement une bonne affaire pour Razer après les aléas rencontrés par la micro-console qui ont terni son image. Problèmes de livraison, interface chaotique et catalogue trop léger sont certains des reproches assenés par les joueurs… Tant d’erreurs que Razer devra d’abord balayer s’il souhaite réutiliser le nom de la console à des fins marketing.