Et si la fragmentation d’Android n’était pas si marquée ?

 

Un rapport publié par Apteligent met en exergue une fragmentation d’Android pas si grande lorsque l’on prend en compte les smartphones qui ne sont pas équipés du Play Store.

apteligent

Chaque mois, Google fournit les chiffres de répartition de ses versions d’Android. Et chaque mois, on s’étonne à la fois de la faible adoption de Marshmallow, ou encore de la survie d’anciennes versions telles que FroYo, Honeycomb, ou Gingerbread. Mais ces données de Google ne prennent pas en compte, entre autres, deux critères importants : l’utilisation réelle du mobile, et les smartphones sur lesquels le Play Store n’est pas installé, c’est-à-dire de nombreux mobiles chinois. En effet, pour effectuer sa répartition, Google n’enregistre que l’accès au Play Store sur les sept derniers jours.

Et c’est ce que « corrige » le rapport fourni par Apteligent, qui inclut justement ces deux nouveaux critères. Et en les prenant en compte, les résultats obtenus sont moins surprenants. Par exemple, le taux d’utilisation de Marshmallow relevé par Apteligent, est de 19,4 contre 10,1 %, tandis que Lollipop est installé sur la moitié des smartphones Android environ, au lieu des 35 % évoqués par Google.

Pour dresser un tableau général, Apteligent note que KitKat, Lollipop, et Marshmallow représentent environ 93 % du parc Android, ce qui n’est pas bien différent des 97  % représentés par iOS 8 et 9 pour les iPhone. De quoi conclure que la fragmentation d’Android n’est finalement pas si importante ? Rien n’est moins sûr, puisque cette étude se base sur un panel d’appareils où le SDK d’Apteligent est installé.


Le saviez-vous ? Google News vous permet de choisir vos médias. Ne passez pas à côté de Frandroid et Numerama.