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UberPop : les interpellations commencent

D'après Le Monde, les premières interpellations de chauffeurs du service UberPop ont eu lieu après l'interdiction du service au 1er janvier 2015. Il pourrait y avoir déjà 30 dossiers constitués contre des chauffeurs, mais ils sont 1000 à pratiquer cette forme de voiturage en France.

uber

Depuis le 1er janvier 2015, le service UberPop, permettant à des particuliers de s'improviser chauffeurs, est interdit sur le sol français. Une interdiction qui en a fait rire plus d'un puisqu'il est toujours possible de commander un UberPop à Paris, Lyon, Toulouse ou Bordeaux, et avec toujours autant de chauffeurs disponibles. Mais ce nombre risque de baisser dans les prochaines semaines puisque les premières mesures à l'encontre des chauffeurs "particuliers" ont été prises.

Le journal Le Monde rapporte justement que les premières interpellations ont déjà été faites. Par exemple, « au cours du seul week-end des 7 et 8 février, six interpellations ont eu lieu », expliquait le commissaire de police Pierre-Etienne Hourlier à nos confrères. Mais sur les 4000 chauffeurs Uber que compte notre pays, près d'un quart sont des chauffeurs d'UberPop justement. Le travail de la police va être titanesque, mais il devrait au moins permettre de freiner l'expansion du service, les interpellés s'exposant tout de même à de la prison ferme et près de 15 000 euros d'amende.

Toutefois, la justice française ne devrait pas punir individuellement ces chauffeurs, mais lancer une procédure plus globale contre l'entreprise. Les chauffeurs peuvent cependant devoir abandonner leur véhicule s'il se font prendre, et se verront conduits dans les locaux de la police pour une audition. Pour le client, le risque est inexistant, mais il devra finir son trajet à pieds...ou en taxi.

Mardi dernier, c'est le préfet de Gironde qui a cédé face à des taxis en colère, en publiant un arrêté préfectoral interdisant formellement l'activité UberPop. Même si la chose est surtout symbolique, cela pourrait valoir aux chauffeurs du service une confiscation du permis de conduire, mais surtout des contrôles très stricts de ces véhicules.