Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Google et WhatsApp : front commun avec Apple contre la NSA, le FBI et la CIA

Sundar Pichain, le PDG de Google, est enfin sorti de son silence, suivi rapidement par Jan Koum, créateur de la fameuse application WhatsApp. Les deux hommes soutiennent la position de Tim Cook, PDG d'Apple, qui refuse de créer une porte dérobée (backdoor) au sein de l'iPhone.

iPhone iOS (1 sur 3)

Hier, Tim Cook a rédigé une lettre ouverte indiquant son refus d'insérer une porte dérobée (backdoor) au sein de son iPhone afin d'aider les agences gouvernementales (FBI, CIA et NSA) à récupérer les données chiffrées pour leurs enquêtes. Google avait gardé le silence autour de cette histoire, même si l'entreprise avait fait partie des 140 entreprises réclamant à Barack Obama de ne pas créer de législation ordonnant aux constructeurs de smartphones de créer des portes dérobées pour les agences gouvernementales. Sundar Pichai vient de publier cinq tweets sur son compte Twitter pour annoncer son soutien à Tim Cook dans sa démarche.

 

Google ne veut pas de backdoors

Sur Twitter, le patron de Google rappelle que son entreprise collabore avec la justice lorsqu'elle reçoit des requêtes légales. Toutefois, Sundar Pichai ajoute que la demande du FBI de pirater les téléphones des clients est dangereuse, car elle créerait un précédent qui permettrait au gouvernement américain d'utiliser cette technique pour de nombreuses autres affaires, voire pour un espionnage pur et simple.

Pour certains experts du secteur, le risque est en fait encore plus large puisqu'ils craignent que ce précédent donne des idées à d'autres pays, comme la Chine, la Russie ou l'Iran qui pourraient alors réaliser le même type de demande. D'ailleurs, l'année dernière, la Chine avait tenté de créer une législation imposant aux entreprises de nouvelles technologies à intégrer des backdoors à leur produit. Le pays avait abandonné l'idée suite à la pression des États-Unis.

https://twitter.com/sundarpichai/status/700104433183502336

 

WhatsApp d'accord avec Apple

De son côté, Jan Koum, le créateur de l'application de messagerie WhatsApp s'est fendu d'un message sur son compte Facebook pour faire savoir à ses clients qu'il avait toujours admiré Tim Cook pour son combat sur la vie privée et qu'il est totalement en adéquation avec la lettre ouverte du patron d'Apple. Pour finir, l'homme ajoute que "nous ne devons pas laisser la mise en place de ce précédent" qui pourrait faire jurisprudence et remettre en cause toute notion de vie privée sur les smartphones.

 

Pas d'attaques sans le chiffrement ?

Les géants de l'industrie mobile créent donc un front commun pour faire face au gouvernement américain et à ses agences de renseignement. Celles-ci ne peuvent pas rêver mieux qu'une backdoor, qui risquerait toutefois de permettre à des puissances étrangères d'espionner plus facilement les citoyens américains.

Pour se défendre et donner plus de poids à la demande du FBI, la NSA vient tout juste d'annoncer que les attaques terroristes de Paris auraient pu être évitées sans le chiffrement. Une affirmation à nuancer puisque la France a dévoilé que les attaques avaient été coordonnées par SMS et que les États-Unis et la Turquie avaient averti Paris de possibles attaques ainsi que sur le risque terroriste que faisait courir Omar Ismail, l'un des participants aux attaques de novembre dernier. Des informations qui n'auront malheureusement pas permis d'éviter l'attaque.