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Un ingénieur de Google licencié après avoir diffusé des idées sexistes et contre la diversité

Un employé de Google a écrit un document révélant des informations sur la compagnie, tout en livrant un discours sexiste à l'égard des femmes dans le monde de la technologie.

Mise à jour du 08/08/2017 : James Damore, l'ingénieur à l'origine de ce document a été licencié. L'homme a confirmé cela avec un e-mail où il se plaint à Reuters d'avoir été congédié sans réelles charges contre lui, pour le motif d'avoir eu des propos perpetuant des stéréotypes sexistes. Mais avant cela, il a tenté de faire appel au Conseil national des relations de travail (NLRB) des États-Unis puisqu'il accuse la haute direction de Google de tenter de le réduire au silence.

Article d'origine du 07/08/2017 :

Un ingénieur senior de la firme de Mountain View s'est lancé dans l'écriture d'un manifeste d'une dizaine de pages, qui a ensuite été partagé par le biais de la messagerie interne de Google. À travers ce document, l'homme assure que si les femmes sont une minorité dans les sociétés de technologie, c'est avant tout à cause de nos soi-disant différences biologiques et qu'il ne sert à rien de mener une politique anti-discrimination au sein de l'entreprise... Mais bien sûr.

Des "degrés" de discrimination

À travers ces dix pages, l'auteur nous explique que proposer des programmes visant à soutenir ceux qui sont en sous-représentation comme les femmes était ni plus ni moins qu'une perte de temps. Selon lui, les femmes sont "biologiquement" différentes et ne sont pas en mesure de répondre aux défis technologiques de notre temps.

L'employé en profite aussi pour défendre sa position de conservateur, une opinion politique qui d'après lui souffre bien plus de discrimination que la religion, l'âge, l'handicap, l'origine ethnique et... le sexe. Bien que, vu le discours de ce dernier à propos des femmes, il semblerait urgent de lui rappeler le véritable sens du mot discriminant puisqu'il s'appuie sur une fausse vérité pour accentuer des soi-disant différences. Et pourtant, en introduction il indiquait : « J'apprécie la diversité et l'inclusion, je ne nie pas que le sexisme existe

Cela n'est pas sans rappeler ces débuts de discours qui sentent forcément mauvais « Je ne suis pas raciste, mais...». Bref, l'ingénieur pense que les opinions politiques ne sont pas assez protégées contre les discriminations, et que celle-ci est plus importante et légitime que les autres.

La réponse de Google

Nombreux sont les employés de Google qui se sont indignés en recevant ce document qui est rapidement tombé entre les mains des ressources humaines de la société californienne. Même si le sentiment de colère ou d'incompréhension a fait le plus de bruit, il ne faut pas oublier que certains partagent l'avis exposé dans ce mémo. Quoi qu'il en soit, le vice-président de la diversité de Google a vite répliqué en adressant à ses employés une réponse. Danielle Brown a en effet indiqué qu'elle "a constaté qu'il avait avancé des hypothèses incorrectes sur le genre, et que ce n'est pas un point de vue qu'elle-même et l'entreprise soutient, favorise ou encourage."

Le sexisme en entreprise, une réalité

Ce document a provoqué un tel phénomène au sein de l'entreprise qu'il était devenu inaccessible pendant un moment à la lecture puisque trop de personnes essayaient de le lire. Le site Gizmodo a récupéré une copie complète du manifeste. Cela a donc fait pas mal de bruit autour de lui et a permis à Google de réaffirmer encore et toujours son combat pour lutter contre les discriminations. Et à nous, de faire aussi le lien avec les récentes accusions en provenance du ministère du Travail des États-Unis et dirigé vers les grosses sociétés de la Silicon Valley à propos de l'inégalité des sexes et des salaires. Google était aussi visé, il lui a été reproché de moins bien payer les femmes que les hommes.. Nous pouvons également rappeler l'affaire Uber qui a révélé que le sexisme avait toujours bel et bien la peau dure dans le milieu du travail.

https://www.frandroid.com/editoid/234858_sexisme-tech-on-en-parle