La branche smartphone de Huawei se porte très bien malgré un marché morose

 

La division smartphone de Huawei a enregistré une croissance record en 2016 avec une hausse du chiffre d’affaires de 42 % par rapport à l’année précédente.

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Huawei est le troisième plus grand fabricant de smartphones au monde. Le Chinois est encore loin derrière Samsung et Apple, mais consolide sa solide place sur le podium. L’année 2016 a en effet été très bonne pour la division Consumer Business Group (CBG). À titre d’information, cette dernière s’occupe des activités grand public. De fait, elle gère les ventes d’appareils domotiques, de routeurs Wi-Fi et, surtout, de smartphones.

Ainsi, Huawei CBG a réalisé un chiffre d’affaires de 178 milliards de yuans en 2016, soit 24,3 milliards d’euros. Cela correspond à une croissance de 42 % par rapport à l’année précédente. Côté smartphones, l’entreprise a expédié 139 millions de terminaux à travers le monde, soit 29 % de plus qu’en 2015.

Huawei n’hésite d’ailleurs pas à comparer ses bons résultats avec le taux de croissance de ventes mondiales de smartphones qui ne dépassait pas 0,6 % en 2016. L’entreprise se vante ainsi que malgré la stagnation du marché, elle réussit à très bien s’en sortir.

Marché haut de gamme

L’entreprise peut notamment remercier ses Huawei P9 et P9 Plus qui ont été les premiers flagships de la marque à dépasser les 10 millions de ventes. Le fabricant affirme d’ailleurs avoir réussi une très bonne introduction dans le marché des smartphones haut de gamme en Europe. Il doit sans doute miser beaucoup également sur le Huawei Mate 9 qui combine nativement Android 7.0 Nougat et l’interface maison EMUI 5.0.

De bons résultats à nuancer

Pour rappel, l’année 2015 avait déjà été très bonne pour le fabricant chinois. Notons que pour 2016, l’ensemble des activités de Huawei — notamment le déploiement d’infrastructures pour les télécoms —  s’est un peu moins bien porté que prévu avec une croissance de 32 % au lieu des 35 % attendus. Eric Xu, le PDG de la firme, avait expliqué cette performance par « des complications économiques et politiques à travers le monde ».