Test du Motorola RAZR i

 

Equivalent du RAZR M, le Motorola RAZR i embarque pour la première fois un processeur Intel Medfield cadencé à 2 GHz. Avec un placement milieu de gamme a-t-il les armes pour lutter face aux concurrents déjà en place ? La réponse dans ce test du Motorola RAZR i !

Test du Motorola RAZR i

Motorola Mobility appartient désormais à 100% à Google et même si le géant de la recherche n’a pas pu réellement imprégner l’entreprise de sa patte, des premiers changements sont déjà visibles. Il faut dire qu’il y a fort à faire, les résultats financiers sont mauvais et certains cabinets créditent le constructeur de seulement 3% de parts de marché en France. La cuvée 2012-2013 est donc cruciale !

La nouvelle gamme s’axe autour de trois produits : le RAZR HD, le RAZR MAXX HD et le RAZR i. Ce dernier n’est disponible qu’en Europe, car aux Etats-Unis, il s’agit du RAZR M. La seule différence se situe au niveau du processeur utilisé : un Intel Medfield contre un Qualcomm Snapdragon S4. Même si le marché américain est essentiel, Motorola fournit un très beau produit pour le vieux contient, qui sur la plupart des benchmarks se montre même plus rapide.

Nous allons voir si au delà des chiffres bruts, le RAZR i répond aux attentes et si la campagne publicitaire qui a lieu en ce moment est justifiée. Pour cela, le test du Motorola RAZR i sera découpé en plusieurs parties :

1] Présentation du téléphone 5] Communication et Internet
2] Tour du propriétaire 6] Appareil photo et multimédia
3] Ecran 7] Performances et autonomie
4] Android sans MotoBlur 8] Conclusion

1] Présentation du téléphone

1.1] La boîte

Première étape, le « déboîtage » (ou unboxing), où l’on remarque que la boîte est similaire au RAZR HD.
Au niveau des accessoires, le téléphone dispose de :

– Un adaptateur secteur
– Un câble micro USB
– Un bout de plastique pour facilement sortir la microSIM et la microSD
– Des écouteurs classiques
– Des manuels d’utilisation

Boite - Test du Motorola RAZR i

La qualité des écouteurs n’est pas la meilleure que nous ayons pu voir jusque là, mais offrent un son standard. Il ne faut cependant pas s’amuser à mettre le volume à un niveau trop élevé, sans quoi le son deviendra très rapidement désagréable et saturé.

1.2] Les caractéristiques techniques

ModèleMotorola RAZR i
VersionAndroid Ice Cream Sandwich (4.0.4)
avec couche constructeur
Ecran4,3 pouces
Résolution960 x 540 pixels (qHD)
TechnologieSuper AMOLED Advanced,
capacitif et multipoint (10)
Densité de pixels256 ppi
Traitement contre les chocs & rayuresOui (Corning Gorilla Glass 2)
Processeur (CPU)Intel Atom Z2460 (Medfield)
cadencé à 2 GHz
Chipset graphique (GPU)PowerVR SGX540
Mémoire vive (RAM)1 Go
Mémoire Interne8 Go (dont 5 Go pour l'utilisateur)
Support microSD-HCOui
APN / Caméra8 mégapixels
Webcam (caméra frontale)0,3 mégapixels
Vidéo1080p @30 fps
Carte SIMOui (microSIM)
WiFiOui, a/b/g/n + double bandeband
DLNA / Hostpot WiFi
Hotspot Bluetooth / Hotspot USB
Oui / Oui
Oui / Oui
BluetoothOui, 2.1 + A2DP
RéseauxHSDPA 21 Mbps
NFC (Near Field Communication)Oui
Boussole / GPS / BaromètreOui / Oui / Non
Accéléromètre / GyroscopeOui / Oui
Capteur de proximité et lumièreOui / Oui
Sortie jack 3,5 mmOui
Port micro-USB / HDMIOui / Non
Formats supportésWAV, MP3, AAC, H.264, AMR WB, WMA9, MPEG-4, H.263, OGG, WMA10, AMR NB, eAAC+ , AAC+, MIDI, FLAC
Batterie2 000 mAh
Dimensions122.5 x 60.9 x 8.3 mm
Poids126 grammes
DAS0.85 W/Kg
Prix public conseillé399 €

Pour les plus techniques d’entre vous, le processeur utilisé est un Intel Atom Z2460 (nom de code Medfield), qui est gravé en 32 nm. La fréquence du simple-coeur est comprise entre 1,6 et 2 Ghz (Motorola a fait le choix du 2 GHz). Le processeur graphique est un PowerVR SGX 540 cadencé à 400 MHz, c’est-à-dire la même chose que sur un Samsung Galaxy Nexus, mais avec une fréquence plus élevée (307 MHz).

Tout comme sur les ordinateurs, la technologie Hyper Threading est intégrée au processeur. Bien qu’il n’existe qu’un coeur physique, le système aura l’impression d’avoir deux processeurs logiques. Sachant qu’Android est un système multitâche, la présence d’une telle fonctionnalité est plus que bienvenue. Il est donc plus ou mois correct de penser que le processeur Intel du RAZR i est seulement simple-coeur.

On apprend également sur la fiche technique d’un processeur, qu’il sera possible de lire du MPEG4, du H.264, du WMV et VC1, sans même avoir besoin de faire un décodage logiciel. Par ailleurs, la puce sait gérer un affichage externe en HDMI de 1920 x 1080 pixels. Malheureusement le RAZR i ne possède ni un port compatible MHL, ni un microHDMI. Par conséquent, cette fonctionnalité est tout simplement absente, alors que le téléphone en est capable : dommage !

2] Le tour du propriétaire

2.1] Aspect général

Motorola est connu pour fournir de très beaux designs (que certains trouveront peut-être un peu trop classiques), avec des matériaux de qualité. L’américain n’a pas dérogé à la règle avec le RAZR i, qui offre une excellente prise en main et une finition exemplaire. De ce point de vue, on a clairement l’impression d’en avoir pour son argent. La particularité du téléphone est d’être « borderless », c’est-à-dire que les bords sur les côtés gauche et droit sont quasiment nuls. Les dimensions du RAZR i sont réduites et donnent l’impression d’avoir un smartphone très léger et facilement transportable.

Test du Motorola RAZR i

Le téléphone est recouvert sur l’arrière d’un revêtement en Kevlar et offre donc une résistance impressionnante. Par ailleurs, l’écran est traité Gorilla Glass 2 : vous n’aurez donc pas peur de transporter ce téléphone dans des situations pas toujours conventionnelles. A titre personnel, sur quasiment tous les smartphones que j’ai eu en test, Gorilla Glass ou pas, ils étaient tous rayés une semaine après. Pour le RAZR i, rien de tout cela après deux semaines : est-ce un signe ?

2.2] L’avant

Sur le haut du téléphone, on retrouve le haut parleur pour les appels caché sous le logo de Motorola, ce qui donne du cachet au smartphone. Sur la droite, on distingue le capteur de 0,3 mégapixels (640 x 480 pixels), qui offre un rendu satisfaisant, dans la mesure où il sert quasi-exclusivement au chat vidéo avec Google Talk, Skype…

Haut du Motorola RAZR i

Sur le bas du téléphone, il n’y a pas des touches sensitives, mais des touches tactiles (c’est-à-dire directement affichées sur l’écran). La définition vue par le système est donc du 897 x 540 pixels et non du 960 x 540 pixel. Vu qu’Android 4.0 est utilisé, il n’y a pas Google Now, mais on retrouve bien évidemment le nouveau Multitâche. Si certaines applications nécessitent toujours le bouton Menu, il viendra s’ajouter sur la droite de l’écran : Motorola fait donc la même chose qu’un Android pur et on ne peut que le féliciter. Seules les icônes des touches Retour / Accueil / Multitâche ont été modifiées, mais sont cohérentes avec le système.

Sur le bas de l’écran, on observe une grande bande noire qui n’a aucune utilité et nuit au final au design. Pourquoi réduire les bords sur les côtés droits et gauches et avoir un espace « gigantesque » sur le bas ? Les versions avec opérateur peuvent avoir un logo sur cet emplacement, ce qui cache au final ce détail.

Sur le bas, on retrouve uniquement le micro.

Bas du Motorola RAZR i

Revenons brièvement sur le dessus, nous apercevons la LED de notification. Seul hic, je ne l’ai jamais vue éclairée pour autre chose que la batterie. Pour tout ce qui est mail, SMS… elle ne s’est jamais allumée. J’ai bien essayé de vérifier dans les Paramètres, mais tout avait l’air correct. Serait-ce un bug de la ROM ?

LED de notification Motorola RAZR i

Pour en revenir aux bords de l’écran, on voit clairement qu’ils sont réduits sur cette photo. La sensation est étrange au départ, si vous avez l’habitude de les utiliser pour effectuer un défilement. Par exemple, le pattern du Fly-in menu (utilisé notamment sur l’application FrAndroid ou Google+) permet d’afficher le menu, en glissant son doigt depuis le bord de l’écran. Ici c’est quasiment impossible ou demande d’être très précis : dommage !

Le revêtement qui entoure l’écran est très agréable au toucher. Comme vous pouvez le voir sa texture représente des lignes obliques et permet de bien délimiter l’écran.

Borderless Motorola RAZR i

Une autre photo de cette texture :

Contours Motorola RAZR i

2.3] Les tranches

Passons maintenant aux côtés du téléphone, avec dans un premier temps la partie gauche. La carte microSIM et la microSD (jusqu’à 32 Go) sont enfermées dans une trappe. Le petit bout de plastique de la boîte permet de facilement retirer ces deux éléments, même si au final ils seront très peu souvent enlevés. Elément fort sympathique : le changement de carte SIM à chaud ne requiert pas de redémarrer le téléphone, ni même de passer temporairement en mode avion.

Trappe microSIM - microSD Motorola RAZR i

On aperçoit ensuite trois vis et un port microUSB, qui sert uniquement pour recharger et transférer des données en MTP. Comme dit auparavant, n’étant pas compatible MHL, n’espérez pas connecter une clé USB ou un câble HDMI, via un adaptateur.

Côté gauche Motorola RAZR i

Sur l’autre côté, à nouveau trois vis qui donnent un aspect industriel au téléphone. Sur le dessus, on retrouve le bouton ON/OFF, suivi des touches du Volume. Enfin sur le bas le bouton pour l’Appareil Photo. A tout moment, que le téléphone soit allumé ou non, il permet de lancer l’application photo. Contrairement aux smartphones de Sony, où il faut appuyer pendant environ une seconde, le RAZR i se lance instantanément. Toutefois, vu que le bouton est légèrement enfoncé, vous n’allez pas activer cette fonction sans le vouloir.

Côté droit Motorola RAZR i

L’appui sur le bouton hors de l’application Photo l’allume uniquement et ne prend pas de photo. Il faut rappuyer dessus. Ensuite, il ne possède pas un « niveau » intermédiaire afin de faire le focus, petit point négatif.

2.4] Le dos

Passons maintenant à l’arrière du téléphone, qui est en DuPont Kevlar et offre donc une résistance sans failles. Le motif imprimé derrière est identique au RAZR HD, c’est-à-dire des gros pixels en forme de flèche vers le bas. Vous ne le remarquez probablement pas sur la photo, mais le haut du téléphone est plus épais que le bas, de quelques millimètres.

La texture est douce au toucher et ne glisse pas dans les mains. Seule la partie haute est glossy, mais la manière de tenir le RAZR i fait qu’au final cela n’est pas dérangeant, car vos doigts ne sont jamais en contact.

Splash proof Motorola RAZR i

On retrouve le capteur photo de 8 mégapixels, avec un flash LED et sur la droite le haut parleur. Contrairement au RAZR HD, son niveau sonore est correct, même en poussant le son au maximum. Les notifications du système sont relativement discrètes et le tout fait de ce smartphone, un ensemble cohérent, là où le RAZR HD fait beaucoup plus « gueulard ».

Vous noterez que les connectiques ne sont pas protégées. Bien que la RAZR i soit « splash-proof », sa résistance va être très vite limitée.

3] L’écran

Passons maintenant à l’écran, l’élément le plus important des smartphones.

3.1] Sur le papier

Tout comme sur le Motorola RAZR, le RAZR i utilise la technologie Super AMOLED Advanced. Comparativement à du Super AMOLED classique (que l’on retrouve sur le Samsung Galaxy S2), il se veut plus lumineux et avec une meilleure définition d’écran : qHD (960 x 540 pixels), contre du WVGA (800 x 480 pixels).

3.2] En réalité

L’écran du RAZR i est une réussite et offre des couleurs un peu plus proches de la réalité que de l’AMOLED utilisé sur les Samsung. La teinte bleutée/rosâtre n’est pas visible, ou dans une moindre mesure. C’est donc une technologie supérieure, mais qui est gâchée par l’utilisation d’une matrice Pentile.

Concrètement avec une matrice RGB, un pixel utilise trois sous-pixels : du rouge, du vert et du bleu. Seulement l’AMOLED a une durée de vie inférieur avec les pixels bleus. Le PenTile tente de corriger ce problème, en offrant seulement deux sous-pixels : du rouge-vert et du bleu-vert. A l’oeil, les couleurs sont moins belles que sur un écran classique RGB. Il faut toutefois remarquer que ce type de matrice est utilisé sur les Samsung Galaxy S3 et Galaxy Note 2, Motorola n’est donc pas le seul à faire cette concession.

Toutefois du qHD sur du 4,3 pouces n’est pas un excellent choix, car les pixels sont visibles avec la densité de 256 ppi. Combiné à la matrice PenTile, ce détail chagrine, mais le RAZR i n’étant pas un haut de gamme, il est difficile de juger ce point comme « inadmissible ».

Passons maintenant en revue la qualité des couleurs :

Dans un premier temps, commençons avec le terrain de jeu de l’AMOLED : le noir. Il faut savoir que ce type d’écran n’a pas ses pixels allumés pour afficher cette couleur. Le rendu est donc le plus fidèle possible, contrairement à du LCD qui essaie de la reproduire au mieux . Dans cette catégorie, le RAZR i, le Galaxy Nexus et le Galaxy Note 2 l’emportent haut la main.

Sur le plan des rouges, l’AMOLED se caractérise toujours par sa teinte trop fluo. Le LCD est ici meilleur, mais la Nexus 7 est un peu trop fade, et un peu trop sombre avec le Desire X. Seul l’écran du Sony se démarque ici.

Pour ce qui est des bleus, à nouveau l’écran du Sony se détache, avec dans son sillage la Nexus 7, une nouvelle fois trop fade et le Desire X, toujours trop sombre. Pour ce qui est de l’AMOLED, le Galaxy Nexus prend le dessus, suivi du Galaxy Note 2 et à la dernière marche du RAZR i.

Sur les trois couleurs, le classement est identique : Sony Xperia J – Asus Nexus 7 – HTC Desire X – Samsung Galaxy Nexus – Samsung Galaxy Note 2 – Motorola RAZR i.

Enfin dernier test : la mire. Même si le RAZR n’a pas gagné les précédents rounds, il semble ici le plus équilibré, à la fois avec une luminosité forte et des couleurs peu dénaturées. Le Sony Xperia J est également très bon dans ce domaine.

3.3] Les pixels

Avec une définition qHD, le RAZR i se place comme la majorité des téléphones de sa gamme. Les pixels sont visibles à distance de vue « normale », contrairement à une définition dite HD, que l’on peut notamment retrouver sur le Motorola RAZR HD. Sur cette photo, on voit très bien la différence, où la densité de pixels est inférieure sur le RAZR i.

3.4] En extérieur

Comme n’importe quel smartphone, le RAZR i n’est pas à son aise en extérieur. La luminosité doit être poussée au maximum (l’idéal est de choisir la luminosité automatique qui le fera à votre place). Le smartphone de Motorola fait jeu égal avec la concurrence, si on évite de parler du cador : le LG Optimus Black avec da luminosité de 700 nits.

4] Android

A l’heure où Android 4.2 (Jelly Bean) a été annoncé il y a quelques jours, le Motorola RAZR i reste sous Android 4.0 (Ice Cream Sandwich). Malgré cette déception, une mise à jour est prévue (pas de date précise)… mais surtout MotoBlur est mort. Vous ne connaissez peut-être pas l’ancienne couche utilisée sur les téléphones Motorola, mais sa disparition est une grande nouvelle, car la quasi-totalité des fonctionnalités étaient inutiles et redondantes.

4.1] Bureau

Nous allons commencer par regarder le bureau, qui s’inspire grandement de celui d’un Android pur : les dossiers sont disponibles, les widgets sont scrollables et redimensionnables et la barre de recherche Google est présente sur l’ensemble des bureaux. Là où Motorola se différencie, c’est notamment avec le placement intelligent des icônes/widgets, comme le fait Android 4.1.

Ce launcher se caractérise aussi par la possibilité d’ajouter ou de supprimer des pages/écrans, afin de répondre à vos besoins. Cette fonctionnalité si simple qui pourrait économiser de la mémoire n’est malheureusement pas présente sur Android de base. On note qu’un pinch-to-zoom montre les différents bureaux et que pour l’ajout d’une nouvelle page, vous pouvez soit partir d’une page vierge, soit utiliser un modèle. Le tout est cohérent et apporte une vraie plus-value.

Enfin dernier élément caractérisant ce bureau, c’est une page qui se trouve la plus à gauche et offre des raccourcis très utiles : activer la sonnerie ou passer en mode vibreur, activer le WiFi, le Bluetooth, le GPS, les données mobiles, le mode avion, accéder rapidement aux options de verrouillage ou plus généralement voir les paramètres. C’est écran est très bien pensé et ne gêne pas la navigation.

On aurait toutefois préféré que ces options soient disponibles dans la barre de notification, car celle-ci est disponible quelle que soit l’application affichée. Ici, il faut forcément retourner sur le bureau et se diriger vers la page, ce qui ne se fait pas toujours en quelques swipes.

4.2] Lanceur d’applications

Le lanceur d’applications est copié/collé de celui d’Android de base, mais offre également une partie favoris, dans laquelle vous allez pouvoir mettre vos applications.

En prenant l’icône d’une application et la glissant vers le haut du bureau, vous pourrez facilement la partager, la désinstaller et accéder à la fiche de l’applications. C’est un peu mieux que sur Android de base et au final l’intégration est correcte.

Parmi les widgets, celui nommé « Cercles » est particulièrement réussi, en affichant à la fois l’heure sous la forme numérique ou classique, la météo de votre position et d’autres villes qui ont été définies et enfin le niveau de la batterie avec un raccourci vers les Paramètres.

4.3] Claviers

Le téléphone propose non pas un, mais deux claviers. Le premier est à nouveau celui d’Android de base, mais modifié. Il apporte notamment la prédictions des mots, qui n’est disponible qu’à partir d’Android 4.1.

Ensuite, le deuxième clavier est Swype, connu pour être utilisé en dessinant un mot en glissant sur les différentes lettres.

Si l’un des deux ne vous plaît pas, vous le savez très bien, le Play Store viendra à votre secours, mais en fournissant deux solutions relativement différentes, l’utilisateur devrait trouver chaussure à son pied.

4.4] Ecran de déverrouillage

L’écran de déverrouillage est similaire à Android de base, avec notamment la reconnaissance faciale (faible niveau de sécurité). Le « faire glisser » a été repensé pour offrir non seulement des raccourcis vers l’appareil photo et le déverrouillage, mais aussi vers les applications Téléphone et SMS/MMS. Malheureusement il est impossible de changer ces raccourcis.

Vous noterez également un switch pour passer rapidement en mode vibreur ou encore l’intégration du lecteur musical, si une chanson est jouée. Cela vous évite de déverrouiller l’écran pour accéder aux fonctions basique de Lecture / Suivant / Précédent.

4.5] SmartActions

Introduits avec le Motorola RAZR, les SmartActions sont des profils améliorés. Sur les téléphones portables, il est possible d’attribuer des profils (maison, travail…), mais ils consistent principalement à changer la sonnerie et son volume. Les SmartActions vont beaucoup plus loin, car sur un smartphone les capteurs sont plus nombreux et les éléments modifiables également.

Les déclencheurs d’une action sont nombreux : un lieu, une période de temps, l’état de la batterie (en charge, faible), les écouteurs sont branchés, un appel manqué, le WiFi est allumé, une réunion a lieu… et peuvent être combinés. Pour ce qui est des actions, vous allez pouvoir modifier la connectivité, répondre automatiquement aux SMS ou appels, ouvrir un site, lancer une application spécifique, changer le fond d’écran…

Voici quelques exemples utiles :

– Si vous désactivez la connexion data, le WiFi s’allume
– Changer le volume et la sonnerie en fonction de la personne qui appelle
– Envoyer un SMS à votre femme/homme quand vous vous approchez de la maison
– Désactiver vos mails persos au travail
– et il en existe bien d’autres !

Les SmartActions vont aussi vous permettre d’économiser de la batterie, en désactivant la connectivité la nuit par exemple ou réduisant la luminosité si l’autonomie restante est quasi nulle.

SmartActions était livré avec MotoBlur, comme quoi il n’y avait pas que du mauvais dans cette couche constructeur (mais les exemples se comptent sur les doigts d’une main).

4.6] Commande vocale

Non, vous n’avez pas ici un Siri, mais un logiciel capable de répondre à des commandes prédéfinies. Cette application permet « uniquement » d’effectuer les actions listées dans cette capture :

Hélas Android 4.0 n’apporte pas la reconnaissance vocale en mode déconnecté, cette application perd de son sens sans la 3G ou un hotspot WiFi à proximité.

4.7] Station de bureau

Si vous prenez un dock avec le RAZR i, l’application Station de bureau est parfaite, car vous sert de radio-réveil du 21ème siècle. Vous trouvez l’heure bien évidemment, mais aussi la météo, votre agenda et des raccourcis vers des applications. Deux écrans différents existent :

4.8] Mode véhicule

Vous avez peut-être pris l’habitude d’utiliser votre téléphone en voiture (sur un socle bien évidemment) pour vous guider. Mais si vous souhaitez appeler quelqu’un ou changer la musique, l’interface n’est pas adaptée. Motorola a pensé à vous avec le mode véhicule qui propose des raccourcis avec des gros boutons vers les fonctionnalités principales. Combiné aux commandes vocales, vous allez pouvoir utiliser le RAZR i en tout sécurité.

5] Communication et Internet

Même si on l’oublie de plus en plus, un smartphone sert avant tout à téléphoner et à envoyer des messages.
Il peut également servir de hotspot WiFi pour partager la connexion 3G et Motorola propose même du WPS pour cette fonctionnalité, ce qui est à ma connaissance une fonctionnalité unique sur Android. On regrette toutefois que le WPS ne soit pas proposé pour le mode basique WiFi du téléphone, qui évite de devoir écrire des longues clés WEP/WPA.

5.1] Qualité de réception

Nous avons pris plusieurs téléphones que nous avions sous la main et avons lancé un « Wifi Analyzer ». Ce test permet de voir quels hotspots sont détectés par la puce WiFi, mais aussi de voir l’intensité du signal. Dans ce domaine, le RAZR i s’en sort très bien. Le hotspot « freedroid » qui est le plus proche du téléphone, a une intensité bien supérieure aux trois autres modèles. En terme de réseaux détectés, là aussi le smartphone de Motorola tire son épingle du jeu : le RAZR i l’emporte haut la main.

SpeedTest Motorola RAZR i
Motorola RAZR i – Samsung Galaxy Note 2

Pour ce qui est des débits, la suprématie n’est plus tout à fait la même. Entre le Galaxy Note 2 et le RAZR i, les seules différences se situent au niveau de l’envoi de données (ou upload), où les performances sont légèrement moins bonnes sur le téléphone de Motorola.

SpeedTest en 3G du Motorola RAZR i
Motorola RAZR i – Samsung Galaxy Note 2

Enfin, ce dernier SpeedTest a été réalisé avec un abonnement Sosh sans H+ (19,90 € – réseau d’Orange France). Après plusieurs essais, le RAZR i est en retrait face au Samsung Galaxy Note 2. Le ping est étrangement long sur le RAZR i et les débits sont légèrement inférieurs. Si vous achetez ce smartphone, vous comprenez donc qu’il n’est pas LTE (commercialement appelé 4G), ni Dual-Carrier.

Le DAS (Débit d’Absorption Spécifique) est un indicateur qui « quantifie le niveau d’exposition maximal de l’utilisateur aux ondes électromagnétiques, pour une utilisation à l’oreille pour les téléphones mobiles et pour une utilisation à proximité du corps pour les terminaux data ». Il ne doit pas dépasser les 2 W/kg.

Celui du RAZR i mesure 0,85 W/kg. Voici d’autres chiffres pour que vous puissiez faire la comparaison :

Pour ce qui est de l’accroche réseau, contrairement à d’autres téléphones (Google Galaxy Nexus et Samsung Galaxy Note II), le Motorola RAZR i n’arrive pas à obtenir une connexion data dans le métro. Pour le reste, du bon, voire même du très bon, car en appel la qualité d’écoute est vraiment excellente, le meilleur dans le domaine sur les modèles que j’ai pu tester jusque là.

5.2] Fonction téléphonie

A nouveau, Motorola a fait un beau copié/collé de l’application de base d’Android, mais ce n’est pas pour nous déplaire. La seule modification se situe aux niveaux des touches numérotées qui ont un style légèrement différent.

Pour le reste, on accède aux appels récents, contacts favoris. Les fiches des contacts affichent les différents numéros, ainsi que les mises à jour (Google+, Google Talk et d’autres réseaux si vous installez les application appropriées).

5.3] Navigateur

Intel a optimisé le navigateur de base pour obtenir d’excellentes performances, il faut donc le privilégier à Chrome. Mis à part cela, le navigateur est strictement identique à celui d’Android 4.0. La gestion des onglets reprend le principe du multitâche. Sur une liste verticale, on retrouve l’ensemble des sites ouverts et grâce à un déplacement de son doigt vers la droite ou la gauche, on ferme alors cet onglet.

Imaginons que vous deviez prendre le train et qu’une page web vous intéresse. Vous savez très certainement que les débits sont très variables et l’enregistrement des données sur la mémoire est l’idéal. C’est précisément ce que propose la fonction « Pages enregistrées ».

Cette version hérite des ajouts de Honeycomb. On peut notamment citer la saisie automatique des formulaires, la connexion automatique à son compte Google, ou encore une gestion de la bande passante.

Honeycomb s’est aussi démarqué par ses « Labs », célèbres sur le navigateur Chrome. On les retrouve logiquement sur Android 4.0, avec :

– Commandes rapides : Suppression de toutes les barres de l’application pour n’afficher plus que le contenu. Les fonctionnalités sont accessibles en appuyant sur les coins de l’écran.

– Plein écran : Suppression de la barre d’état

Comme vous le voyez sur cette capture, le navigateur de base s’en sort mieux que Chrome, mais reste en deca des nouveaux Windows Phone 8, car le nouveau HTC 8X fait 914 à SunSpider, un benchmark testant le javascript.

6] Appareil photo et multimédia

Doté d’un capteur de 8 mégapixels, le RAZR i prend des vidéos en 1080p. Sur l’avant, le capteur réalise des clichés de 0,3 mégapixels.

6.1] Appareil photo 

L’application Appareil photo est très agréable à utiliser, aidé par le processeur Intel qui la lance extrêmement rapidement (la plus rapide que j’ai pu voir jusque là). Le bouton physique du téléphone est pratique, mais on regrette à nouveau l’absence d’un cran pour faire le focus. En parlant de focus, il est possible de le faire en sélectionnant directement la zone sur l’écran, ce qui n’est pas toujours possible chez les concurrents.

Ensuite, au niveau des fonctionnalités, vous allez avoir :

– Possibilité de prendre des photos pour l’écran large en 6 mégapixels
– Plusieurs effets : normal – noir et blanc – négatif – sépia
– Plusieurs scènes : automatique – portrait – paysage – portrait nuit
– Modes : Photo simple – rafale – minuteur – HDR
– Exposition
– Réglage du flash

Le mode rafale est impressionnant, car en moins d’une seconde, 10 clichés sont pris. Malheureusement cette fonctionnalité ne permet pas de choisir le meilleur cliché et vous devrez donc à chaque fois faire le tri vous même.

Comme nous vous l’avons déjà dit le nombre de mégapixels ne fait pas la qualité et le RAZR i le prouve malheureusement, avec des clichés très variables selon les conditions. Voici quelques photos que nous avons pris :

(Cliquer pour agrandir)
Sans HDR – Avec HDR
Différents niveaux de zoom
Caméra dorsale – Caméra frontale

6.2] Caméra

Tout comme pour les photos, les films ne sont pas d’une qualité exceptionnelle et le focus n’est pas toujours au rendez-vous. A nouveau, le téléphone sera utilisé si vous ne possédez rien de mieux avec vous :

On notera un mode de prise de vue accéléré et l’absence du timelapse.

6.3] Galerie

La galerie n’est autre que celle standard d’Android. On note l’intégration du partage en DLNA et la possibilité de retoucher ses photos :

– Modifier l’éclairage d’appoint, reflets, ombres et correction auto
– Traitement croisé, postérisation, lomographie, documentaire, vignetage, grain et fisheye
– Chaud, saturation, n&b, sépia, négatif, coloration, deux tons, gribouillage
– Rogner, yeux rouges, halo visage, redresser, rotation, retourner et netteté

6.4] Lecteur vidéo

C’est un quasi sans faute en lecture vidéo, notamment aidé par le décodage matériel de nombreux formats. A l’heure actuelle, le H.264 High Profile est une référence et le lecteur n’aura aucun mal à le décoder, autant en 720p que 1080p. Seul hic, on n’entend pas le son. Il existe toutefois une solution : passer par une application tierce comme MX Player pour forcer le décodage de l’audio et le RAZR i le fera sans broncher.

Sur les différents fichiers que nous avons testé (AVI…), nous n’avons rencontré aucun problème. Le seul dommage est ici l’écran, qui avec une diagonale de 4,3 pouces est un peu trop petit pour offrir un vrai confort.

6.5] Lecteur MP3

Exit l’application de MotoBlur et place à Google Music. Si vous avez accès avec votre compte Google au cloud permettant de stocker plusieurs milliers de chansons, vous pourrez y accéder très facilement avec cette application. Mais bien évidemment, les musiques stockées en local (sur la carte microSD ou la mémoire interne) seront lues sans aucun problème.

Nous n’allons pas nous appesantir sur ce qui existe depuis bien longtemps et offre tout ce qu’un lecteur MP3 doit avoir comme fonctionnalités. La partie Egaliseur est à la fois performante et rustre, car les fonctions sont limitées. Si vous aimez régler finement les réglages, des applications du Play Store répondront à votre demande.

6.6] Movie Studio

Après avoir pris des vidéos et des photos, pourquoi ne pas en faire un montage pour l’envoyer sur YouTube ? Cette application va vous le permettre, en permettant d’ajouter des transitions, des effets et des titres. Vous allez également avoir la possibilité d’ajouter des titres et des pistes sonores.

Cette application peut paraître gadget, mais son absence se fait souvent remarquer, car il est toujours pratique de pouvoir faire un montage en quelques clics pour le partager avec ses amis.

7] Performances et autonomie

7.1] Benchmarks

Motorola RAZR i Motorola RAZR M Google/Asus Nexus 7 Samsung Galaxy Note II Samsung Galaxy S III
AnTuTu 8478 6681 8769 13213 12113
Quadrant 3758 5126 3555 5871 5407
SmartBench 2012 Productivité : 1497
Jeux : 3059
Productivité : 3903
Jeux : 2635
 Productivité : 4999
Jeux : 1624
Productivité : 4117
Jeux : 1604
BenchmarkPi 487 264  388 307 390
LinPack Single-Thread : 109.158 MFLOPS
Multi-Thread : 105.549 MFLOPS
188 MFLOPS Single-Thread : 50.411 MFLOPS
Multi-Thread : 141.499 MFLOPS
Single-Thread : 65.649 MFLOPS
Multi-Thread : 195.669 MFLOPS
 Single-Thread : 55.814 MFLOPS
Multi-Thread : 139.856 MFLOPS
Nenamark 1 56.1 fps 55.9 fps 58.2 fps 59.8 fps
Nenamark 2 40 fps 61.1 fps 60 fps 57.9 fps 58.7 fps
An3DBench 7908 7774 7533 7838
An3DBench XL 40865 36855 40438 37128  

7.2] Des incompatibilités ?

La quasi-totalité des smartphones Android utilisent un processeur de la famille ARM. Les applications sont optimisées pour et notamment lorsqu’il y a du code natif. Les développeurs utilisent du code natif lorsque des opérations « gourmandes » en calcul et en mémoire doivent être faites : décodage audio, vidéo, certains jeux…

Nous avons constaté quelques incompatibilités avec le processeur Intel du RAZR i, notamment avec Shazam qui refuse tout simplement de taguer une chanson :

Pour ce qui est des jeux, le Play Store fait assez bien son travail. Toutefois le jeu Asphalt 7 marqué comme compatible est tout simplement injouable, car le nombre d’images par seconde est très faible. Pour le reste, nous n’avons pas remarqué des problèmes de cette ampleur. Major Mayhem fonctionne parfaitement, mais parfois le nombre de fps chute et est visible à l’oeil.

Il y a donc quelques incompatibilités, mais elles ne sont pas rédhibitoires.
La situation devrait s’améliorer peu à peu, le temps de laisser aux développeurs optimiser leurs applications ou jeux.

7.2] Autonomie

Je dois avouer qu’un processeur Intel sur un smartphone me faisait très peur pour l’autonomie. A mon grand bonheur, elle est excellente sur le RAZR i. Deux raisons à cela : Motorola a décidé d’intégrer des batteries de haute capacité sur ses terminaux 2012-2013 (2000 mAh sur le RAZR i) et un Intel économe.

Il est ainsi très facile de dépasser les 24 heures, sans que le téléphone ne doive retrouver son chargeur. Combiné aux SmartActions, vous allez pouvoir économiser quelques précieuses minutes, mais il n’existe pas à proprement parlé une vraie application pour économiser de la batterie.

7.3] Mode veille

Le mode veille est une fonctionnalité que vous utiliserez peu. Elle consiste à désactiver l’ensemble des connexions (l’équivalent du mode avion) et plonge le téléphone dans une veille, afin d’avoir une consommation de batterie quasi-nulle. Lorsque le téléphone se réveille, la connectivité se réactive.

8] Conclusion du test du Motorola RAZR i

Conclusion du test Motorola RAZR i

Notre verdict

Design :

C’est un sans faute, avec des matériaux (Kevlar) et une finition exemplaire. Le RAZR i est unique et vous le reconnaîtrez de loin. A la fois léger, facilement transportable et résistant aux éclaboussures : on a tout simplement le téléphone parfait.

Ecran :

Le Super AMOLED Advanced est à la hauteur de nos espérances, mais la définition qHD avec la densité de pixels de 256 ppi sont décevantes.

Caméra :

Du 8 mégapixels certes, mais au final un rendu bruité qui servira plutôt d’appareil photo d’appoint.

Performances :

Du lourd, du très lourd, avec quelques rares ralentissements et un manque d’applications optimisées.

Logiciel :

Android 4.0 sans MotoBlur, voilà qui mérite une excellente note. Les touches de Motorola sont peu nombreuses, mais pertinentes.

Autonomie :

Avec une autonomie supérieure à 24 heures, le RAZR i bat tous ses concurrents, grâce à sa batterie de 2000 mAh et le processeur Intel peu énergivore.

Conclusion

Plutôt curieux lors de la réception de ce téléphone, j’ai dans un premier temps été déçu, face à plusieurs incompatibilités logicielles. Mais le RAZR i s’apprivoise et devient très rapidement indispensable. Certes les pixels sont visibles et la caméra n’est pas la meilleure, mais il ne faut pas oublier que le smartphone de Motorola est avant tout un milieu de gamme, un très bon milieu de gamme.

Tout d’abord le design est une réussite, exit le plastique cheap des concurrents et place à finition quasi-inégalée. En proposant un revêtement en Kevlar et une résistance aux éclaboussures d’eau, le Motorola RAZR i se dote d’atouts indéniables face aux concurrents de sa catégorie. Motorola fait ici le pari osé d’utiliser un processeur Intel et le défi est relevé avec brio. L’interface est fluide, la caméra est ultra rapide et le décodage de films en 1080p est tout simplement bluffant.

Son écran est à la fois son point fort et son point faible. Doté de la technologie Super AMOLED Advanced, il affiche de très belles couleurs et avec une luminosité convenable. Son traitement contre les rayures et les chocs Gorilla Glass, ainsi que ses bords réduits sont une réussite. Seul hic, la définition qHD et l’écran Pentile viennent nuire au quasi sans faute.

Motorola malheureusement célèbre pour son MotoBlur a enfin décidé de supprimer cette grosse brique inutile. Place à de l’Android pur, avec quelques améliorations plus qu’appréciables. Bien que Google ait racheté Motorola Mobility, le RAZR i est une création de « l’ancienne entreprise » et on peut clairement dire que l’américain a appris de ses erreurs.

En France, Motorola semble pris du syndrome Samsung, mais rassurez-vous uniquement pour le bon côté des choses. En effet, la campagne publicitaire autour du RAZR i est massive (métro, bus, encarts, sites…) et ce téléphone devrait recevoir un très bon accueil du public.

En point négatif, il y a bien évidemment la version d’Android, qui est uniquement Ice Cream Sandwich, alors que Jelly Bean (4.1) était disponible plusieurs mois avant la sortie. Google et Motorola ont assuré que le RAZR M allait avoir la mise à jour avant la fin de l’année. Mais qu’en est-il en Europe avec le RAZR i, d’autant plus qu’il n’y a pas de processeur Qualcomm ici, mais de l’Intel ? C’est encore une grande inconnue, mais qui est rattrapée par un produit audacieux, qui sait se différencier de la concurrence.

En parlant de concurrence, les deux principaux rivaux sont le HTC One S et l’Acer CloudMobile. L’Acer pourra jouer sur la corde du prix et de l’écran HD, mais avec quelques instabilités logicielles et une finition moins bonne. En revanche, ce sera un véritable face-à-face avec le téléphone de HTC et l’interface Sense pourra être ou non un critère déterminant dans la décision.