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Samsung se sépare d'un fournisseur soupçonné d'employer des enfants

Samsung a annoncé hier avoir suspendu un contrat avec un fournisseur suite à la révélation de China Labor Watch, qui accuse Dongguan Shinyang Electronics d’employer des enfants dans ses usines. C’est la première fois que le géant coréen prend ce type de décision.

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L’association China Labor Watch (CLW), une association de défense des travailleurs chinois basée aux États-Unis, prétend avoir découvert que la société Dongguan Shinyang Electronics (spécialisé dans la fabrication de coques de téléphone) aurait fait travailler des enfants de moins de 16 ans dans ses usines. Selon CLW, au moins cinq enfants auraient été trouvés dans les chaînes d’une usine appartenant à ce fournisseur de Samsung. Ils n’auraient pas de contrat de travail et seraient en plus payés seulement aux deux tiers du tarif réservé aux adultes et ce, à travail égal.

Samsung n’a pas tardé à réagir et a annoncé suspendre - temporairement dans un premier temps - ses relations contractuelles avec ce sous-traitant. Samsung va mener l’enquête de son côté et a demandé aux autorités chinoises d’enquêter du leur. S’il s’avère que Dongguan Shinyang Electronics a bien fait travailler des enfants dans ces usines, alors Samsung mettra définitivement un terme à ses relations avec le sous-traitant. C’est la première fois que Samsung prend ce type de décision suite à la découverte d’emploi de mineurs. Le Coréen veut certainement faire un exemple. Légalement, il est interdit de faire travailler des personnes de moins de 16 ans en Chine.

Déjà en 2012

Ce n’est toutefois pas la première fois que Samsung doit faire face à de telles accusations. Le travail des enfants dans les usines de sous-traitants du constructeur coréen a d’abord été souligné en 2012 par la CLW. Samsung avait alors annoncé des mesures strictes il y a deux ans : il avait mis en place un code de conduite que ses sous-traitants devaient accepter. Celui-ci demandait alors d’adopter des processus de recrutement plus stricts, avec des entretiens individuels et des scanners afin de détecter les fausses cartes d’identité. Lors de son dernier rapport sur le travail des enfants dans les chaînes de ses sous-traitants, Samsung avait alors affirmé que sur 100 sous-traitants, aucun n’avait embauché d’enfants.

Et, de fait, Samsung a inspecté trois fois Dongguan Shinyang Electronics depuis 2013 (le dernier contrôle datait d’ailleurs du mois de juin) sans jamais trouver d’enfants. La CLW juge que les contrôles de Samsung sont tout simplement inefficaces.