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Test du Samsung Galaxy Note 4 : Snapdragon 805, écran QHD et S Pen amélioré, le trio gagnant ?

Moins rapide en termes de renouvellement qu'un Sony, Samsung lance enfin son Note annuel, le Galaxy Note 4. Contrairement aux smartphones haut de gamme, la phablette a cessé de prendre des hormones de croissance et ne dépasse pas les 5,7 pouces, à l'image du Galaxy Note 3. Si son format n'a pas changé, le reste de ses caractéristiques a largement évolué. Pour le meilleur ? C'est ce que nous avons cherché à évaluer au cours de ce test.

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Lorsque Samsung a dévoilé son Galaxy Note 4 a l'IFA, l'accent a été mis sur les fonctionnalités logicielles avec notamment le nouveau S Pen, le stylet made in Samsung par Wacom. Pourtant, sa fiche technique a énormément évolué par rapport à son prédécesseur, le Galaxy Note 3. Que ce soit l'écran, le processeur ou encore la puce graphique, de nombreux éléments ont changé à l'intérieur du Galaxy Note. Même le design a évolué pour coller davantage avec une gamme Galaxy chez qui le métal a signé son arrivée avec le Galaxy Alpha. Les plus curieux peuvent jeter un œil à la fiche technique, particulièrement alléchante et digne d'une phablette haut de gamme.

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Design

On prend presque les mêmes et on recommence. Le Note 4 dispose d’un écran de format similaire à celui du Note 3, à ceci près que son boîtier a été revu à la baisse. Vraiment ? En réalité, seulement en largeur, puisque l’on passe de 79,2 mm à 78,6 mm, tandis que l’on gagne quelques millimètres en hauteur (de 151,2 à 153,5 mm) et que le Note 4 est légèrement plus épais (8,5 mm contre 8,3 mm, une broutille). Grosso modo, ce Note 4 est certainement le seul téléphone de l’année à ne pas arborer des bordures d’écran plus fines que son prédécesseur qui, il faut l’avouer, faisait déjà extrêmement bien l’an passé. Le poids du Note 4 a également augmenté au passage, de 168 à 176 grammes.

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Côté look, les allergiques au plastique imitation cuir en auront pour leurs frais : Samsung n’en a pas encore fini avec cette finition discutable. Il l’améliore cependant, puisque l’on constate par exemple que les imitations coutures (pour le coup véritablement kitsch) ont disparu au profit d’un dos légèrement arrondi sur les côtés, beaucoup plus agréable de ce point de vue. D’autres modifications ont été apportées au dos, puisque le bloc appareil photo + flash LED entouré d’une bordure argentée cède la place à un appareil photo carré dans l’esprit Samsung, sous lequel un double flash LED prend place. Il sert à l’occasion de capteur de rythme cardiaque ; d’ailleurs les petits doigts s’en satisferont, mais les grandes mains auront tendance à imprimer au passage leur empreinte sur l’objectif.

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Quels sont les autres changements ? Le plus important tient certainement à l’usage du métal, inauguré sur le Galaxy Alpha, sur les bordures du Note 4. Ses tranches sont plates, légèrement biseautées, et colorées pour être assorties au reste de notre téléphone. En noir ou en blanc, tout va bien, mais en rose ou en doré, on bascule dans un goût particulièrement douteux. Quoi qu’il en soit, ce changement est bienvenu.

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Si l’on bascule à l’avant, les choses se corsent. Les petites rayures sous la vitre sont en soi peu esthétiques, mais on apprécie l’intégration du capteur d’empreintes sur le bouton home physique. Samsung conserve ses habitudes en livrant, à gauche, une touche tactile multitâche et à droite, une touche retour. Visuellement, on pardonnera même la légère proéminence de la prise jack située au-dessus du terminal. En revanche, à la prise en main, c’est une autre affaire. Les arêtes du Note 4, biseautées, sont encore trop tranchantes, et accrochent désagréablement le doigt. C’est d’autant plus regrettable que la vitre est sensiblement bombée sur les côtés, et que cet effet très confortable est ici totalement annulé. Selon les sensibilités, un autre point dérangera également : l’espace laissé entre les tranches métalliques et le corps du téléphone. Ce point a déjà fait couler beaucoup d’encre, mais entame l’impression de qualité qui se dégage du téléphone.

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Un point rapide sur les touches et connectiques : la barre de réglage du volume se trouve en haut du côté gauche, et n’est pas aisément accessible aux petites mains. Le bouton Power est bien placé sur la tranche droite, tandis que la prise micro-USB se trouve sous le téléphone, et la prise jack au-dessus. Elle est accompagnée d’un port infrarouge qui permettra de transformer le Note 4 en télécommande universelle. Terminons par le stylet, qui se trouve en bas à droite du Note 4, et dont le coloris est assorti au reste de l’appareil.

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Globalement, Samsung conserve les recettes qui ont fait le succès de sa gamme Note. Un stylet bien intégré, un grand écran, mais dans un appareil conservant un format acceptable, la possibilité d’ôter sa batterie et ses capteurs en font un terminal complet. En main, son léger gain en étroitesse ne changera pas grand-chose à l’expérience utilisateur à une main, par rapport au Galaxy Note 3, et ses petits défauts de conception restent mineurs. C’est dans l’ensemble une réussite, pour qui du moins apprécie la griffe Samsung et compte réellement utiliser son stylet.

L'écran QHD de trop ?

Avec le Galaxy Note 4, Samsung a franchi la barrière du Full HD pour atteindre une jolie définition QHD de 1440 x 2560 pixels. Sur la grande dalle de 5,7 pouces, ça nous donne une résolution de 515 PPI. Est-ce que Samsung est allé trop loin et a cédé aux sirènes du marketing en dotant sa dalle du support de la QHD ? La réponse n'est pas facile à apporter.

Nous l'avons comparé avec le Huawei Ascend Mate 7 qui est équipé d'une dalle de 6 pouces Full HD donnant une résolution de 368 PPI. L'apport de la QHD n'est pas inexistant puisque la haute résolution du Galaxy Note 4 permet de lire plus facilement le texte des pages web écrit en tout petit (7 points) sans avoir à zoomer. On vous l'accorde, la différence est minime et le confort apporté par la QHD pas révolutionnaire. De plus, dans les jeux compatibles QHD, les performances sont impactées par la haute définition, comme nous le verrons plus loin.

La QHD était-elle donc vraiment nécessaire ? La raison d'exister de la QHD sur le Galaxy Note 4 serait plutôt liée à la réalité virtuelle. Le Gear VR est en effet le premier casque de réalité virtuelle de Samsung qui utilise le Galaxy Note 4 pour fonctionner. Et on sait que la réalité virtuelle a besoin d'écran d'une définition vraiment élevée (QHD voire UHD) pour bien fonctionner, ce qui pourrait expliquer la volonté de Samsung d'aller plus haut que la Full HD. Revenons maintenant aux qualités de la dalle du Galaxy Note 4. Samsung continue d'utiliser sa technologie Super AMOLED qui promet un contraste excellent grâce à un noir véritable. Le résultat est vraiment bon, mais encore une fois chez Samsung, à condition d'aller régler les paramètres d'affichage.

Galaxy Note 4 écran

Par défaut, le mode adaptatif permet d’adapter à la volée la netteté, la saturation et la gamme de couleurs de l’écran suivant l’application. En pratique, c’est tout simplement affreux tant la saturation est élevée : on sait qu’on est en présence de l’AMOLED. La température des couleurs est en plus trop froide. Comme sur le Galaxy Alpha, on préfèrera les modes photo et basique. Sur ce dernier, la température des couleurs nous semble la plus réaliste et la saturation a un niveau normal. Le mode photo conserve une bonne température, mais augmente la saturation et les couleurs semblent moins fidèles. Enfin, le mode cinéma est un peu trop délirant avec une saturation beaucoup trop présente et une température des couleurs trop froide. C'est finalement le mode idéal pour prouver à ses amis que l’AMOLED est bien de la partie.

Au niveau des angles de vision, le Galaxy Note 4 est bon, mais pas autant que l’excellente technologie IPS-NEO débutée sur le Huawei Ascend Mate 7. Le smartphone de Samsung se rattrape avec son excellente réactivité (merci l’AMOLED) qui en fera un candidat idéal pour les applications de réalité virtuelle.

 

L'interface TouchWiz adaptée au S Pen

Le Galaxy Note 4 sera disponible à peu près en même temps que le Nexus 6 sous Android 5.0 Lollipop, mais le mobile de Samsung devra se contenter, au moins dans un premier temps, d'Android Kitkat en version 4.4.4. Comme à l'accoutumée, Samsung intègre TouchWiz, son interface maison. Ce n'est pas exactement la version qu'on avait pu tester sur le Galaxy S5 ou le Galaxy Alpha puisque quelques modifications intéressantes ont été apportées pour rendre plus ergonomique l'utilisation de la dalle XXL du Galaxy Note 4 avec son fameux S Pen légèrement revu pour l'occasion. Samsung a en fait repris certaines fonctionnalités exclusives du Galaxy Note 3, en a rajouté d'autres et supprimé quelques-unes. Faisons un état des lieux de ces fonctionnalités phares.

La grande nouveauté mise en avant par Samsung, c'est la Sélection intelligente grâce au S Pen. Air Command est toujours disponible, mais a été revu même si le fonctionnement est le même : si l'utilisateur retire le stylet ou qu'il presse le bouton de celui-ci au-dessus de l'écran, le mini popup Air Command apparaît. Quatre fonctionnalités sont accessibles : Action memo, qui lance un genre de post-it intelligent, Capture, qui permet de faire une simple capture d'écran, Image clip qui capture une zone de l'écran et enfin la Sélection intelligente, grosse nouveauté du Galaxy Note 4. Celle-ci permet de capturer une partie de l'écran et de l'utiliser pour de nombreux usages. Tout d'abord, il est possible de transformer la capture d'écran en texte si TouchWiz a repéré du texte. Pratique pour scanner un document : on le prend en photo, on le sélectionne, on le transforme en texte et on l'envoie par mail. Il est aussi possible d'ajouter facilement des annotations manuscrites sur les captures d'écran. Enfin, le fonctionnement des captures d'écran réalisées de cette manière est pratique pour les partager puisque chaque capture est stockée sur l'écran d'accueil sous forme d'icône flottante qu'il est possible de partager ensuite facilement comme une image lambda.

Un petit mot sur le stylet de Samsung. La sensibilité du S Pen a également été améliorée puisqu'il est détecté jusqu'à presque 2 cm au-dessus de l'écran. Pratique pour les fonctions de survol de la galerie par exemple. Samsung annonce d'ailleurs que le S Pen supporte 2048 niveaux de pression contre 1024 pour le Galaxy Note 3. Malheureusement, nous n'avions pas de Galaxy Note 3 sous la main lors du test pour comparer. En tout cas, il est vraiment agréable d'utiliser le stylet pour écrire de manière manuscrite (qu'il est possible de retranscrire en caractère d'imprimerie), des fonctionnalités qui ne devraient toutefois pas intéresser de nombreux utilisateurs. Mais dans le milieu professionnel, il est toujours utile de pouvoir annoter les documents.

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Une autre fonctionnalité très pratique, c'est le nouveau mode multifenêtre. Il reprend le même principe que sur le Galaxy Note 3, c'est-à-dire la possibilité d'utiliser deux applications côte à côte ou plusieurs applications flottantes. Pratique sur un écran de 5,7 pouces. Pour les applications flottantes, il faut réaliser un appui long sur la touche retour qui fait apparaître une barre verticale qui liste les applications du terminal compatibles avec ce mode. On peut lancer de cette manière plusieurs applications qui seront toutes flottantes et qui prendront la forme d'une icône flottant sur l'écran d'accueil lorsque l'utilisateur appuie sur le bouton Home. Un appui sur le bouton Retour fermera l'application.

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Pour disposer du véritable multifenêtre côte à côte, il faudra passer par la touche multitâche dont la présentation des applications évolue. Les applications ouvertes sont empilées les unes sur les autres et une icône spéciale à droite de leur nom permet de savoir si elles sont compatibles multifenêtre. Si c'est le cas, on appuie sur cette icône pour ouvrir l'application sur une moitié de l'écran. Sur l'autre moitié, l'utilisateur choisit une deuxième application compatible qu'il souhaite afficher. Il est bien sûr possible d'ajuster la hauteur (ou la largeur en mode paysage) de chaque application.

On trouve toujours le mode Opération à une main qui permet de réduire la taille de l'écran, d'activer le mode saisie à une main pour réduire la taille du clavier ou encore de faire apparaître les touches tactiles (accueil, retour et multitâche) sur le côté de l'écran. Concernant les Air Gestures, elles ont été pratiquement passées à la trappe. On en retrouve plus que 4 : appel direct (pour appeler rapidement la fiche de contact présente à l'écran en portant le smartphone à son oreille), smart alert (l'appareil qui vibre lorsque l'utilisateur le prend en main si des notifications sont arrivées lorsque le mobile était posé), le mode muet en recouvrant l'écran avec la main et enfin le balayage pour capturer l'écran. Rien de bien transcendant et il semble que Samsung a compris que les Air gestures n'étaient pas vraiment dans l'air du temps. Notons aussi la présence du mode simplifié plutôt destiné aux enfants ou aux personnes âgées avec les grosses icônes de l'écran d'accueil.

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Enfin, on terminera avec un petit mot sur le capteur d'empreintes digitales qui prend place, comme avec le Galaxy S5 et le Galaxy Alpha, sous le bouton accueil. Mais contrairement à ces deux derniers smartphones, le bouton accueil du Galaxy Note 4 est bien plus large et plus haut. Nous avons activé le déverrouillage par empreintes digitales, et le taux de réussite semble plus élevé que pour les deux petits frères de la gamme. La taille du bouton y est probablement pour quelque chose. En revanche, le fonctionnement est toujours en retrait par rapport aux solutions proposées par Apple ou Huawei et on a préféré la désactiver au quotidien à cause d'un fonctionnement encore trop aléatoire.

Nous avons hâte de pouvoir tester la prochaine version de TouchWiz sous Android Lollipop qui devrait apporter un peu de fraîcheur à l'interface et, on l'espère, améliorer les performances et gommer les quelques défauts d'ergonomie qui existent encore.

Vous pouvez également découvrir les nouveautés de l'interface dans la vidéo de prise en main que nous avions réalisée avec Gaël lors de l'IFA.

https://www.youtube.com/watch?v=cGKR8G9RMms

Un capteur photo à deux vitesses

Avec son Galaxy Note 4, Samsung a rangé au placard son capteur ISOCELL de 16 mégapixels présent sur le Galaxy S5. À la place, c'est un Sony IMX240, toujours d'une définition de 16 mégapixels, mais qui intègre cette fois-ci un mécanisme de stabilisation optique. Il devrait ravir les photographes amateurs qui ont la bougeotte en basse luminosité. Pour la vidéo, la stabilisation optique est également fort appréciable. Nous allons réaliser un comparatif photo un peu plus poussé du Galaxy Note 4 avec ses principaux concurrents, mais nous vous livrons déjà ici un premier jet de photos réalisées sous différentes conditions lumineuses.

Le capteur est plutôt bon avec des conditions lumineuses idéales. En revanche, en conditions lumineuses difficiles, le capteur ne donne pas des résultats parfaits : les photos manquent clairement de netteté et le grain est trop présent. On évitera donc de sortir le Galaxy Note 4 pour les photos le soir. Avec un beau soleil ou un ciel nuageux en pleine journée, le résultat est vraiment bon. Le mode HDR fait très bien son travail, même si les clichés pourront sembler surréalistes.

L'autofocus est très rapide et permettra de prendre des photos réussies à la volée. En revanche, le réglage automatique de l'exposition n'est pas très pratique puisqu'il ne dépend pas de l'élément sur lequel la mise au point a été effectuée. Si vous visez un ciel lumineux et qu'un bâtiment se situe dans l'ombre (comme dans notre premier exemple), il sera impossible de régler l'exposition pour faire apparaitre le bâtiment et donc de surexposer le ciel, à moins de viser le bâtiment avec le téléphone et donc de ne presque plus voir apparaître le ciel ou d'activer le mode HDR. On aurait apprécié que l'appareil photo règle l'exposition avec l'élément sur lequel la mise au point a été effectuée.

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Puisque le Galaxy Note 4 possède un capteur stabilité de manière optique, nous avons tenté de le mettre à rude épreuve en filmant une marche rapide dans Paris. Première déception : le Galaxy Note 4 peut filmer en 4K / UHD mais sans stabilisation optique. Pour l'activer, il faut repasser en Full HDLe résultat est assez bluffant : les mouvements horizontaux sont totalement effacés alors que les mouvements verticaux ont également été réduits, donnant une légère sensation de flottement. Pratique pour faire des vidéos de vacances un peu plus propre. Vous pouvez voir ci-dessous la différence, avec et sans stabilisation optique.

https://www.youtube.com/watch?v=SxDsw6kSEg4

Des performances pas vraiment à la hauteur

Pour les performances, Samsung a sorti l'artillerie lourde. Sur notre modèle européen, c'est le Snapdragon 805 de Qualcomm qui dirige la barque avec ses quatre cœurs Krait 450. Sur la version asiatique, c'est le nouvel Exynos 7 Octa. En termes de performances processeur, ce dernier devrait être plus performant que le Snapdragon 805 grâce à ses huit coeurs 64 bits (4 x Cortex-A53 et 4 x Cortex A-57). Toutefois, au niveau graphique, l'Adreno 420 du Snapdragon 805 devrait se placer devant le Mali-T760 contenu dans le Galaxy Note 4 asiatique. Faute de pouvoir comparer les deux versions entre elles, nous avons réalisé nos benchmarks et tests pratiques habituels pour tenter de mesurer les performances du Galaxy Note 4 version Snapdragon 805. Pour information, nous avons également ajouté PCMark comme nous vous l'avions indiqué dans une news dédiée. Celui-ci ne fait pas appel à des tests synthétiques, mais à des mesures en situations pratiques et réelles.

Nous avons choisi de comparer les performances du Galaxy Note 4 à trois autres appareils : le Galaxy S5 4G+ qui dispose d'un Snapdragon 805 et d'un écran Full HD, mais aussi le LG G3, avec son écran QHD et son Snapdragon 801 ainsi que l'Oppo Find 7a, un très bon téléphone niveau performances en Snapdragon 801 et écran Full HD. L'occasion de voir si le Snapdragon 805 fait bon ménage avec une dalle QHD comparé au couple Snapdragon 801 / Full HD. Dans notre suite de benchmarks, nous avons sélectionné AnTuTu puisque certains y tiennent encore, PCMark pour les performances pratiques, GFXBench qui fait la part belle au GPU et enfin 3DMark qui tente de mixer performances CPU et GPU.

Sur AnTuTu, le Galaxy Note 4 finit en deuxième position, ce qui est normal puisque le benchmark mesure un peu les performances graphiques et l'écran QHD handicape donc le terminal de Samsung, mais les quatre coeurs Krait 450 lui permettent quand même d'obtenir un score honorable. Sur PCMark qui fait surtout appel au processeur et légèrement à la puce graphique, le Galaxy Note 4 s'en sort très bien. Dans la pratique, le Galaxy Note 4 est réactif, mais pas autant qu'on le voudrait. On note en effet quelques ralentissements dans l'interface, par exemple au moment de l'envoi d'un SMS, la bulle met quelques secondes à apparaîtreUn problème qui n'est pas lié à l'appareil, mais à TouchWiz puisque le Galaxy Alpha avait le même problème. Le reste du système est toutefois réactif.

Concernant les benchmarks graphiques, le Galaxy Note 4 marque le pas, notamment à cause de la gourmandise de son écran QHD qui affiche 70 % de pixels en plus qu'un Full HD, mais aussi à cause d'une consommation et d'une chauffe pas vraiment maîtrisées. Pourtant, l'histoire commençait bien avec des scores intéressants sous GFXBench en offscreen (donc 1080p). Mais en onscreen (1440p), ça se corse et on atteint tout juste le niveau d'un bon Snapdragon 801 sur un dalle Full HD, en l'occurrence l'Oppo Find 7a. Sur 3DMark, on voit bien que le QHD est handicapant puisque le Galaxy Note 4 fait jeu égal avec le LG G3 alors qu'il devrait être devant grâce à l'Adreno 420.

Lorsque l'on regarde les résultats en détail, on se rend compte que le souci se situe sur les tests qui font massivement appel au GPU. Samsung tricherait-il avec GFXBench qui ne fait pas attention aux pratiques douteuses des constructeurs contrairement à 3DMark ? C'est possible puisque les scores sous ce test auraient dû être inférieurs à ceux du LG G3, et 3DMark est connu pour épingler les constructeurs. Pour rappel, la triche consiste à maintenir la fréquence de fonctionnement du couple CPU/GPU à un niveau élevé. Pour en avoir le cœur net, nous avons lancé deux sessions de GFXBench à la suite. Et les résultats n'ont plus rien à voir : les scores connaissent une baisse de 35 à 55 %, du fait de la chauffe et de la consommation de la puceSamsung ne semble donc pas tricher, mais ne parvient pas à maintenir la fréquence maximale au-delà de quelques minutes (2 minutes dans notre cas). C'est bien, mais pas assez pour les jeux gourmands ni pour les longs benchmarks comme 3DMark.

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Nous avons voulu vérifier ce point avec notre test de 20 minutes sous Real Racing 3 avec les détails graphiques au maximum. Nous l'avons arrêté au bout de 5 minutes tant le jeu était injouableLes mesures ont vérifié notre sensation puisque le framerate (nombre moyen d'images par seconde) atteignait un tout petit 25 FPS. C'est vraiment mauvais et c'est légèrement moins que le LG G3 avec sa dalle QHD et son Adreno 330. La raison est simple et habituelle pour ce genre de problème : la fréquence du processeur est instable et passe plus de temps proche de 1 GHz que de 2,7 GHz. C'est d'autant plus dommage que le jeu était affiché en Full HD upscalé en QHD puisque Real Racing 3 est pour le moment incompatible avec les terminaux QHD.

Nous avons ensuite testé avec Nova 3 pour nous assurer que ce n'était pas une mauvaise optimisation liée à Real Racing. Sous Nova 3, le constat est similaire : alors que l'utilisation de la puce graphique est élevée tout au long de notre partie, la fréquence du GPU varie pendant une minute entre 600 et 200 MHz avant de se stabiliser jusqu'à la fin de la partie à cette dernière valeur. Au final, le framerate moyen est inférieur à 30 images par seconde. Pour rappel, sur le même exercice, le LG G3 atteignait un peu moins de 25 images par seconde. On peut penser que c'est mieux, mais un petit détail vient troubler la fête : le Galaxy Note 4 affiche Nova 3 en Full HD alors que le LG G3 affiche le jeu en QHD. En tout logique, le Galaxy Note 4 devrait donc être loin devant le LG G3, que ce soit grâce au rendu en Full HD, mais également avec l'Adreno 420.

Une bonne autonomie associée à une charge rapide

Sur notre test d'autonomie habituel (lecture d'une vidéo 720p sur YouTube en Wi-Fi avec la luminosité au maximum), la capacité de la batterie a diminué de 13 %. C'est un très bon résultat d'autant plus qu'on utilisera très rarement son écran avec la luminosité au maximum. Au quotidien, l'autonomie du Galaxy Note 4 est bonne, mais sans être excellente. Sur notre semaine de test, le Galaxy Note 4 parvenait à prendre en charge des journées de 16 heures avec une utilisation plutôt soutenue (jeux, Instagram, notifications, SMS, appels). Contrairement au Galaxy Alpha, nous n'avons jamais été obligés d'utiliser les fonctionnalités d'économie d'énergie pour terminer la journée. Le Galaxy Note 4 devrait pouvoir tenir facilement deux jours pour des utilisations modérées.

Galaxy Note 4 Fast Charging

Un petit mot sur la charge rapide intégrée au Galaxy Note 4. Le Snapdragon 805 intègre la technologie Quick Charge 2.0 de Qualcomm qui permet, avec un chargeur compatible, de délivrer une puissance électrique élevée. Avec le chargeur de base (2A à 5V), la capacité de la batterie peut passer de 29 à 65 % en une demi-heure. Pratique pour les recharges rapides, dans un lieu public par exemple.

 

Une bonne qualité sonore et la 4G+ au programme

La qualité des appels est bonne puisque le haut-parleur semble bien dimensionné et diffuse le son avec un volume sonore élevé et assez grave. Le Gobi 9x35 du Snapdragon 805 permet de supporter la 4G+ (LTE-Advanced) de catégorie 6. En théorie, cela permet d'atteindre des débits de 300 MbpsEn France, on se limitera à 225 Mbps chez les principaux opérateurs.

Samsung a encore une fois intégré la fonctionnalité Download Booster qui permet d'agréger la connexion cellulaire avec la connexion Wi-Fi pour améliorer le taux de transfert. Très pratique et fonctionnelle dans la pratique pour les gros téléchargements. De plus, Samsung a également intégré la fonctionnalité Réseau intelligent qui permet de switcher entre le Wi-Fi et les réseaux cellulaires selon la qualité de la connexion, mais également entre les réseaux 2,4 et 5 GHz pour le Wi-Fi selon la portée des réseaux.