Test du Samsung Galaxy S II (S2 GT-I9100)

 

Voici le test du Samsung Galaxy S II (S2), le smartphone haut de gamme de la marque pour 2011.

Le Samsung Galaxy S II a été présenté pour la première fois, lors du MWC. Il est le dernier smartphone haut de gamme, des gros constructeurs à être sorti, après les LG Optimus 2X, HTC Sensation et Motorola Atrix. Les ambitions de Samsung sont d’écouler 10 millions d’unités d’ici à la fin de l’année. A titre de comparaison, c’est quasiment le même chiffre que la première version. Le GT-i9000 s’est vendu à plus de 14 millions d’exemplaires et l’héritage pour cette deuxième version est plutôt lourd.

Dans ce test, nous allons essayer de voir s’il tient ses promesses et s’il répond bien aux attentes du marché haut de gamme en 2011. N’ayant pas eu, sur le long terme, le Galaxy S, ce test ne cherchera pas la comparaison. En revanche, nous verrons si les points faibles relevés dans le I9000 sont bien corrigés (le GPS notamment).

La version testée est la GT-I9100, c’est-à-dire avec un processeur double-cœur Exynos (ou Orion), cadencé à 1,2 GHz. Elle inclue 16 Go de mémoire interne et n’a pas la puce NFC. Le téléphone est sous Android 2.3.3 (Gingerbread), avec pour version de bande base I9100XXKE4 et pour numéro de version XWKE7.

Plan :

1] Présentation du téléphone 8] Multimédia
2] Le tour du propriétaire 9] Appareil photo/Caméra
3] L’écran 10] Bureautique
4] TouchWiz 4 11] Accessoires
5] Les applications Samsung 12] Performances et autonomie
6] Téléphonie 13] Conclusion
7] Internet


1] Présentation du téléphone

1.1] La boîte

Lorsqu’on reçoit le téléphone, il se trouve dans une boîte noire, qui englobe et protège très bien le téléphone. Un scotch permet de savoir s’il n’a pas été ouvert depuis sa phase de production. Sur l’arrière, on peut y retrouver les caractéristiques techniques, ainsi qu’un message de présentation du produit.

On retrouve à l’intérieur :

– Le téléphone
– Le chargeur secteur
– Un câble microUSB
– Un kit main libre
– 4 mousses de rechange
– Le guide de prise en main rapide

1.2] Les caractéristiques techniques

ModèleSamsung GalaxyS II
Version et interfaceAndroid Gingerbread
(2.3.3) + TouchWiz 4.0
Ecran4.27 pouces
Résolution800 x 480 pixels (WVGA)
TechnologieSuper Amoled Plus,
capacitif et multipoint
Gorilla Glass
(contre chocs & rayures)
Oui
Processeur (CPU)Samsung Exynos (Orion) cadencé à 1.2GHz (dual-core)
Chipset graphique (GPU)ARM Mali 400
(OpenGL ES 2.0)
Mémoire RAM1 Go
Mémoire Interne16 ou 32 Go
Support microSD-HCOui, jusqu'à 32Go
APN / Caméra8 mégapixels + flash
(LED)
Webcam (caméra frontale)Oui, 2 mégapixels
Vidéo1080p @30fps (sans zoom)
, 720p @30fps
Wi-FiOui, a/b/g/n + Wi-Fi Direct
Boussole/GPSOui / Oui
BluetoothOui, 3.0
RéseauxHSDPA 21 Mbps
HSUPA 5.76 Mbps
Dolby® Mobile & SRS / DLNAOui / Oui
(avec All Share)
NFC (Near Field Communication)Selon les modèles
Accéléromètre / GyroscopeOui / Oui
Capteur de proximité et lumièreOui / Oui
Sortie jack 3,5 mmOui
Un port micro-USB / HDMIOui, "MHL"
(2 en 1)
Tuner FM (Radio)Oui, stéréo
avec RDS
Support DivXOui
Formats vidéos supportés1080p .MP4.H.263
.H.264.WVM
.Xvid.DivX @30fps
Formats audio supportés.mp3, .aac
.aac+/eacc+ .ogg
.arm-nb/amr-wv .wma
.mid .ac3 .imy
.flac .xmf
Batterie1.650 mAh
Dimensions125.3 × 66.1 × 8.49mm
Poids116 grammes

2] Le tour du propriétaire

2.1] Aspect général

Lorsqu’on regarde pour la première fois ce Galaxy S II, on est surpris par sa taille de 4,3 pouces. Il y a tout juste un an, la Dell Streak (5 pouces) passait pour un ovni, alors que peu à peu, on se rapproche de cette grandeur. Sa finesse étonne également, même si ce n’est pas le smartphone le plus fin au monde. Sur la quasi-totalité de sa face, il mesure 8,49mm, pour atteindre 9,9mm, sur l’endroit le plus élevé.

En prenant le téléphone en main, c’est par son poids que l’on est agréablement surpris. Avec uniquement 116g, on a tout simplement l’impression d’avoir un jouet. J’avais eu cette impression en passant du Nexus One au Nexus S, mais elle est plus accentuée ici, car le poids est encore plus faible. Ce gain s’explique tout simplement par un recours à du plastique, sur la quasi-totalité de l’appareil. C’est un vrai choix en terme de design, qui ne plaît pas forcément, mais qui est tout de même très bien réussi.

Sur la face avant, on remarque un contour légèrement grisé qui se prolonge sur quelques millimètres sur les côtés. Par la suite, c’est un plastique noir qui englobe le reste de la tranche et vient s’étendre jusqu’à l’haut parleur arrière. Cette surface a tendance à être salissante, mais vu qu’elle est noire, les traces n’apparaîtront qu’en extérieur avec un fort ensoleillement.

2.2] L’avant

Passons maintenant en revue les différents éléments de ce smartphone.

Sur le haut, il possède une caméra frontale de 2 mégapixels. Elle est plutôt dédiée au chat vidéo, même si elle peut également être utilisée pour faire des photos. Il faut noter qu’elle ne supporte pas le zoom, dans l’application fournie dans le téléphone. A sa droite, on retrouve les capteurs de luminosité et de proximité. Ceux-ci ont tendance à avoir une certaine latence, ce qui économise certes de la batterie, mais peut être désagréable dans certaines situations. Juste à côté, on retrouve la grille du haut parleur. Aucun problème pour celle-ci, même avec le son au minimum, on peut tout à fait attendre ses correspondants. Sur le dessous, c’est le logo Samsung.

Passons maintenant sur le bas de l’appareil. Il présente deux boutons tactiles rétro-éclairés (ici ce n’est pas le cas). Sur la gauche, c’est le bouton menu et sur la droite, le bouton retour. Au centre, on remarque une inspiration Apple, avec une touche physique retour sur le bureau (souvent représentée par une maison). Elle sert également de bouton ON/OFF (lorsqu’il est en veille uniquement).

Gros point négatif, l’absence de la touche Rechercher. Ayant toujours eu cette touche sur mes terminaux, c’est un vrai manque. Il existe toutefois un raccourci en faisant un appui long sur la touche Menu. On peut également trouver un raccourci depuis la touche Menu, mais c’est une vraie perte de temps. La fragmentation sur les touches Android est ici dommageable, car d’un smartphone à l’autre, il faut un temps d’adaptation.

Maintenant que nous avons fait les deux parties de la face avant, intéressons nous aux quatre tranches.

2.3] Les tranches

Sur le dessus, on retrouve un micro qui va essentiellement servir à annuler le bruit ambiant. Il est également utilisé pour les vidéos et se révèle plutôt sensible. Juste à sa droite, se trouve un jack 3,5 mm, sur lequel on peut connecter le kit main libre fourni avec le smartphone.

Notez que le téléphone est compatible avec du son 5.1, mais uniquement via cette sortie (ou l’hdmi).

Passons maintenant sur le côté gauche, qui propose une fente pour y glisser une lanière ou un tour de cou. Juste au dessous, c’est une seule touche Volume, qui avec un appui sur le haut augmente le volume et le baisse en faisant une pression sur le bas. Sur le reste de cette tranche, il n’y a plus aucun élément, ce qui facilite la prise en main.

Changeons de côté, pour atteindre la partie droite. On retrouve le bouton ON/OFF. Lorsque le smartphone est éteint, il va pouvoir être rallumé. Lorsqu’il est en veille, il permettra de le réveiller pour accéder à l’écran de déverrouillage.

Passons au pied du Galaxy S II, avec une connectique microUSB 2.0. Elle sert à la fois de recharge (soit via l’alimentation secteur, soit par un ordinateur) et peut également servir pour le transfert de données. Elle est compatible MHL, c’est-à-dire que grâce à des adaptateurs (non fournis), vous allez avoir une sortie HDMI et de l’USB Host.

La trappe coulissante que l’on retrouve généralement chez Samsung, permettant d’empêcher la poussière de rentrer, est ici absente.

Juste à sa droite, se trouve le deuxième micro.

2.4] L’arrière

Retournons maintenant le téléphone, qui laisse apparaître une plaque en relief. Assez difficile à décrire, elle fait un peu penser à des alvéoles de miel. Son toucher est très agréable. Comparativement au premier Galaxy S, l’aspect glossy est supprimé, ce qui évite de laisser des traces et est antidérapant.

Sur le haut, on distingue l’appareil photo de 8 mégapixels. Il s’appuie sur un flash LED (blanc), pour un rendu excellent (plus de détails dans la suite). Des vidéos en 1080p peuvent être prises, mais sans le zoom. Pour ce qui est du 720p et des résolutions inférieures, vous n’aurez aucun problème de ce côté-ci.

Sur le bas, on aperçoit une légère bosse, où est intégrée un haut parleur. Le son est plutôt bon, même si l’on n’atteindra jamais une qualité équivalente à de vraies enceintes.

Pour accéder à la batterie, il faut enlever le capot arrière, à l’aide de la fente qui se trouve juste au dessus du bouton ON/OFF. Il est clipsé au téléphone par de nombreuses encoches, mais qui donne un certain aspect « cheap », ce qui rentre un peu en contradiction avec le positionnement haut de gamme.

Une fois entièrement retiré, on est surpris par sa finesse d’1, voire 2 mm. Pour autant, il reste très solide, mais dessert un peu son image de marque.

Juste au dessous de l’appareil photo, le lecteur de carte SIM est incrusté et le système arrive à gérer le changement à chaud (à condition d’être en mode avion). La batterie recouvre ensuite la quasi-totalité de cette face. Elle bloque l’accès au lecteur de cartes microSD-HC (jusqu’à 32 Go) : il faudra donc que le téléphone soit éteint pour en insérer une nouvelle.

Concernant l’accéléromètre ou le GPS, il n’y a aucun problème à noter. Le fix se fait même à l’intérieur (ici dans un centre commercial) :

En revanche, on notera que le capteur de luminosité est plutôt long à se mettre à jour.

On remarquera des chauffes parfois gênantes du smartphone. Lors d’une utilisation intensive, il peut très facilement monter à 41° (donnée de GPS Status). La source de chaleur se trouve sur le dessus de l’appareil, dans la zone proche de l’appareil photo.

Voici un récapitulatif de la partie matérielle (y compris l’écran et les accessoires) en vidéo :

3] L’écran

3.1] Sur le papier

L’AMOLED est une alternative aux écrans LCD. C’est une technologie que l’on ne retrouve que sur des téléphones Samsung en 2011 sur Android (Nokia en propose également sur certains modèles). En 2010, d’autres constructeurs comme ZTE, HTC… avaient pu en bénéficier, mais la production étant très faible, Samsung préfère garder cette technologie sur ses produits et ainsi montrer son savoir-faire.

Le Super AMOLED Plus est une évolution du Super AMOLED (Galaxy S / Nexus S), lui même une évolution de l’AMOLED (Nexus One, HTC Desire…). Il offre 50% de sous-pixels en plus que la génération précédente et utilise une matrice RGB (Rouge-Vert-Bleu). Il est plus fin, plus brillant et plus efficace de 18% que son prédécesseur.

Utiliser plus de sous-pixels, signifie une amélioration de sa densité et il devient plus agréable à regarder. Par conséquent, un écran de 4,3 pouces équivaut à un ancien de 4 pouces. C’est pour cela que Samsung a conservé la même résolution de 800 x 480 pixels (WVGA) que sur le Galaxy S.

D’après les observations de nos confrères de chez Les Numériques, la fidélité colorimétrique est en revanche plutôt mauvaise :

« Hélas, au royaume de la fidélité colorimétrique, le Galaxy S II n’est pas roi, avec un DeltaE moyen de… 14,9 ! Rappelons que des couleurs sont dites « fidèles » lorsque leur DeltaE affiche un résultat le plus proche possible de 0 et que la « bonne moyenne » sur mobile se situe plutôt entre 5 et 7 (sur moniteurs, elle est inférieure à 3). »

« Quant à la fluidité des images, le temps de rémanence affiche un beau 17 ms. »

3.2] En réalité

En venant d’une autre technologie d’écran que l’AMOLED, on est dans un premier temps choqué par les couleurs. Elles sont très vives et semblent un peu dénaturées. C’est particulièrement le cas avec le Rouge-Vert-Bleu. Pour ce qui est du noir, il est quasiment similaire au contour de l’écran. Pour le blanc, il a tendance à tirer vers le bleu. Mais à l’heure actuelle, aucune technologie commercialisée pour les mobiles n’arrive vraiment à se démarquer pour avoir du vrai blanc. Un vrai point positif sur la technologie est une meilleure lecture dans un lieu sombre, où même la luminosité minimale agressera vos yeux.

Plutôt que de grands discours, voici un comparatif avec une Motorola Xoom (à gauche), un Nexus One (en haut), le Samsung Galaxy S II (en bas) et la HTC Flyer. On a ainsi deux LCD, ainsi qu’un AMOLED. Le test a été réalisé grâce à l’application Screen Test d’Amberforg :

Le noir :

On voit clairement que l’AMOLED surpasse ses concurrents avec du vrai noir.

Le blanc :

Sur le blanc, le Super AMOLED Plus tend à conserver son avance, car il est moins gênant que la teinte jaunâtre de la HTC Flyer. Le blanc de la Xoom pourrait lui faire concurrence, mais sa faible luminosité la discrédite un peu.

Le rouge :

C’est ici la fête au fluo, avec une vivacité légèrement plus élevée sur les AMOLED, que l’on ne voit pas forcément sur les photos.

Le vert :

Le vert est fluo sur les mêmes terminaux.

Le bleu :

Idem pour le bleu.

Un dégradé :

Sur ce dégradé, il est difficile de décerner un vainqueur, tant chacun à ses propres qualités et défauts. Mais on remarque que le Super AMOLED Plus a relativement du mal à discerner les tons d’une même couleur.

Vous pouvez également visionner ce comparatif en vidéo :

L’écran est de type Corning Gorilla Glass, ce qui lui offre une résistance aux chocs et aux rayures. Même si je n’ai pas forcément souhaité tester cette partie, le Galaxy S II n’a pas eu de rayures après des séjours dans mes poches avec des clés.

L’écran est également multitouch 10 points et ne rencontre pas de problème pour le croisement des doigts :

Le test a été réalisé avec MultiTouch Tester de the511plus :

Pour ce qui est des traces de doigts, il se comporte bien et est même supérieur à bien d’autres modèles.

3.3] En extérieur

Le gros défaut des écrans AMOLED est la luminosité en extérieur. Même si l’écran reste lisible, avec le curseur au maximum, il n’est pas très agréable et vous chercherez rapidement un endroit moins éclairé, pour mieux distinguer les informations.

Tout dépend de l’inclinaison du téléphone, comme vous pouvez le constater sur ces trois photos.

3.4] Les défauts

Mais cette technologie n’est pas sans défaut. Le premier semble commun à tous les téléphones GT-I9100, alors que le deuxième semble plus spécifique au modèle de test.

Sur cette photo, une partie de l’écran a été retournée (miroir horizontal) et on observe une luminosité différente entre la droite et la gauche. A l’œil nu, le problème ne se voit pas, même dans un environnement sombre.

Le deuxième est l’apparition d’un rond sur la partie droite de l’écran. Elle n’apparaît que sur des tons foncés, mais pas sur le noir. Cette technologie est donc certes belle, mais pas exempte de défauts.

Une vidéo montre les pixels de plus près :

4] TouchWiz 4

Alors que les retours sur la couche TouchWiz 3 ne sont pas toujours bons, j’ai trouvé que la version 4 était d’une stabilité exemplaire et sans lag. Elle est par ailleurs relativement proche de ce qu’on trouve nativement sur Android, ce qui la différencie de HTC Sense, qui préfère créer un système dans le système.

4.1] Le launcher

Le launcher (bureau) fourni par défaut reprend celui d’Android stock, en lui rajoutant quatre grandes icônes sur le bas. Il peut embarquer jusqu’à 7 bureaux virtuels sur lesquels on peut ajouter des icônes ou des widgets. Il est extrêmement fluide, rapide… bref un launcher de qualité, car il n’y a rien à redire.

Pour vous déplacer d’un bureau à l’autre, vous pouvez glisser votre doigt dans la direction souhaitée, comme avec n’importe quel autre launcher. Le petit ajout est l’affichage sous forme de panneaux qui s’agrandissent/réduisent, en glissant son doigt sur la partie avec les ronds contenant le numéro du bureau actuel (juste au dessus des quatre icônes sur le bas). Vous pouvoir en voir un bref aperçu sur la capture du milieu.

Le pinch-to-zoom est fonctionnel et affiche l’ensemble des bureaux (raccourci depuis la touche Menu -> Modifier). Depuis cet écran, vous pourrez facilement en ajouter ou en enlever. Vous aurez également la possibilité de les réorganiser dans l’ordre que vous souhaitez.

Pour ajouter des éléments sur le bureau, vous pourrez soit faire un appui long sur un espace vide, ou utiliser le bouton tactile Menu puis Ajouter. Un encart apparaîtra sur le bas permettant d’ajouter des widgets, des raccourcis, des dossiers et des fonds d’écran. On retrouve deux fonds d’écran animés en fonction de la météo. Le premier est un champs d’éolienne et le second une plage.

Les widgets sont relativement nombreux :

– Accuweather (ci dessous)
– Actu amis : rajouter un raccourci vers une fiche d’un contact
– Agenda : prochaine tâche
– Cadre de l’image
– Mois : agenda sous la forme d’une grille
– Agenda
– Aujourd’hui : prochain événement
– Analogique double (ci dessus) : deux horloges configurables avec deux villes différentes
– Numérique double : identique au widget analogique double, mais avec l’heure écrite en chiffres
– Email : Affichage des derniers messages (compatible uniquement avec l’application Email)
– Economie d’énergie : widget classique d’Android, qui en cliquant sur les trois points affiche un autre volet
– Plusieurs types d’horloge
– Informations quotidiennes avec l’AP (mais en anglais)
– Program monitor : nombre d’applications actives de l’utilisateur
– Voice : raccourci vers la reconnaissance vocale
– Yahoo! Finance : affichage des valeurs boursières sélectionnées (pas d’application dans le lanceur d’applications)

Certains de ces widgets peuvent être redimensionnés (Samsung uniquement). Il faut pour cela faire un appui long et adapter vers la taille souhaitée.

4.2] Le lanceur d’applications

Le lanceur d’applications conserve les quatre boutons sur le bas du launcher. Il présente les différentes applications sous la forme de pages. Pour basculer de l’une à l’autre, il faut faire un glissement horizontal (les pages sont en boucle : sur la première, on peut accéder à la dernière). Tout comme sur le launcher, il est possible de défiler en glissant son doigt sur les ronds (2ème capture).

Certaines applications Samsung (Social Hub, Email, Messages…) affichent le nombre de messages non lus, mais ne prend pas en charge les applications tierces.

Le pinch-to-zoom permet d’afficher une vue globale, avec plusieurs pages d’applications. Vous allez ainsi facilement pouvoir les réorganiser.

Une autre vue proposée pour les applications est sous la forme d’une liste déroulante (Menu -> Affichage liste).

Pour le changement des emplacements des éléments et bien d’autres choses, il faut utiliser la fonction Modifier (accessible via la touche tactile Menu). Les applications reculent alors laissant apparaître deux nouvelles icônes : Ajouter un dossier et Ajouter une page (capture 2). Pour changer de place une icône, il faut faire un appui long et la glisser vers l’endroit souhaité. Sur les applications non système, vous verrez un moins sur la droite de l’icône, vous permettant de la désinstaller. Vous aurez également la possibilité de créer des dossiers, qui peuvent regrouper plusieurs applications. Pour en ajouter, il suffit de les glisser vers l’icône en forme de répertoire.

Notez qu’à tout moment avec un appui long, vous pouvez ajouter un raccourci sur le bureau/launcher.

4.3] Les notifications

L’écran des notifications affiche 5 icônes sur le dessus, permettant d’allumer/éteindre le WiFi, le Bluetooth, le GPS, le son (passage en vibreur si activé) et enlever la rotation automatique.

4.4] L’écran de déverrouillage

L’écran de déverrouillage est assez étrange et ne fait généralement pas l’unanimité. Mais grâce à Android, vous en trouverez toujours un de rechange sur l’Android Market.

Pour débloquer le téléphone, il faut glisser le fond d’écran vers une extrémité de l’écran. Il peut afficher les SMS non lus, les appels manqués, ainsi qu’un widget lorsque la musique est en fonctionnement. Pour les deux premiers, il faut glisser la bande jusqu’à l’extrémité opposée pour accéder à l’application en question.

Pour changer ce fond d’écran (ayant cherché la réponse), deux choix :
– Depuis la Galerie et après avoir sélectionné une photo : Définir comme -> Fond écran verrouil.
– Depuis les paramètres Affichage -> Affichage écran -> Fond d’écran (rubrique Verrouiller l’écran).

Vous pouvez également modifier la position de l’horloge depuis les Paramètres -> Affichage -> Affichage écran -> Position de l’horloge : Haut/standard/bas.

4.5] Les gestures

Plusieurs gestures/gestes sont proposés et se révèlent plus « kikoulol », qu’utilisés quotidiennement :

– Retourner le téléphone : coupe le son des appels entrants et stoppe la musique en cours.
– Incliner : dans la galerie et le navigateur, il faut appuyer avec deux doigts sur l’écran. Ensuite, en inclinant le smartphone vers vous ou l’arrière, il zoom ou dézoom.
– Panoramique en cours : Avec un widget ou une application (launcher et menu des applications), vous pourrez les déplacer en inclinant le téléphone à droite ou à gauche.
–  Appuyer deux fois : en tapant deux fois sur le haut du téléphone, il passe en mode commandes vocales dans Discussion vocale.

Pour voir des didacticiels sur ces fonctions, rendez-vous dans les Paramètres -> Mouvement.

4.6] Les claviers

Sur le Galaxy S II, on retrouve deux claviers : celui de Samsung et celui de Swype.

Le premier propose différents types d’agencement en mode portrait :

– AZERTY/QWERTY : ressemble à celui fourni dans Gingerbread
– 3×4 : Regroupement des touches comme sur un téléphone mobile classique
– Zone de saisie manuscrite 1 : Quatre zones permettent d’écrire des lettres (x2), des chiffres et des symboles
– Zone de saisie manuscrite 2 : Une seule zone est affichée à l’écran, qui peut supporter un seul type de caractère à la fois (chiffre, lettre, symbole)

Samsung propose également la technologie XT9, qui est basée sur une dictionnaire. Ce « texte intuitif » permet de corriger les fautes, prévoir les mots, ajouter automatiquement ceux que vous souhaitez et également mettre une substitution automatique. Par exemple, vous écrivez toujours « android » et vous voulez qu’il se transforme en « frandroid ».

Les deux claviers sont bons, même si j’ai rapidement basculé vers SwiftKey X.

4.7] Le gestionnaire de tâches

Un vrai gestionnaire de tâches (task killer) est inclus et permet de tuer les applications actives et d’arrêter les processus en arrière plan et inactifs. L’intégration d’une telle application est plutôt un point positif, mais nous vous rappelons que vous n’allez pas forcément économiser de la batterie. En effet, une fois la RAM « vidée », le launcher doit se réinitialiser et utilisera par conséquent davantage le processeur.

Sur cette application vous avez également la liste des applications téléchargées, ainsi que des graphiques sur l’espace disponible sur vos différents périphériques. Vous remarquerez ainsi que les applications ne peuvent utiliser que 2 Go et que votre espace pour stocker vos données personnelles est limité à 11,50 Go.

4.8] Le contrôle à distance

Une fonctionnalité très sympathique est la gestion à distance du téléphone. Il est vraiment dommage qu’elle soit cachée, car elle est pourtant très utile. Pour y accéder, il faut aller dans les Paramètres, puis Localisation et sécurité.

Depuis cet écran, vous allez pouvoir choisir à quels correspondants envoyer un SMS, lorsque la carte SIM est changée. Vous pourrez également activer les Fonctions à distance, qui utilisent votre identifiant Samsung (commun aux applications Samsung).

Une fois activée, vous pourrez vous rendre sur Samsungdive.com et faire :

– Une localisation du téléphone
– Un suivi pendant 12 heures toutes les 15 minutes
– Verrouiller le téléphone
– Le faire sonner (perfectible, car on peut manuellement éteindre la sonnerie)
– Accéder aux journaux d’appels
– Demander l’effacement de toutes les données

Même si cette offre n’est pas aussi complète que HTCSense.com, elle devrait être plus mise en avant.

4.9] Les commandes vocales

Samsung s’est associé à Vlingo, pour proposer une reconnaissance vocale toujours plus aboutie. Elle se base très largement sur la technologie de Google.

Deux applications distinctes utilisent le même procédé : Commandes vocales et Discussion. La première consiste à commencer sa phrase par un mot clé suivi du contenu. Par exemple : « Twitter Il fait beau aujourd’hui », « Ouvrir Appareil photo »… Alors que celle de Google reconnaît la fin de la phrase, vous devrez ici cliquer sur un bouton pour la valider.

Pour le mode discussion, il aurait plutôt dû s’appeler Mode voiture. Il est un raccourci vers différentes fonctions du téléphone. Un clic sur « Appeler » et il ne vous reste plus qu’à dire le nom du correspondant. Idem pour Message : « A qui voulez-vous envoyer un texte ? ». Seul le bouton Jouer la musique renvoie directement vers l’application. Le mode conduite permet de lire les notifications (SMS/Mails…) que vous recevez. C’est une amélioration de l’existant, qui fonctionne assez bien (selon votre voix).

Et maintenant une vidéo présentant les fonctions essentielles de TouchWiz 4 :

5] Les applications Samsung

Samsung a également embarqué ses propres applications, mais qui font parfois doublon.

5.1] Samsung Apps

L’objectif de Samsung Apps est de pouvoir mettre à jour toutes les applications proposées directement dans le téléphone. Mais elle fait également doublon avec l’Android Market, car elle va vous proposer des applications comme Angry Birds.

Ce choix est plutôt étrange, dans la mesure où les nouveaux utilisateurs de la plateforme ne comprendront pas forcément vers quelle application se tourner.

5.2] Social Hub

Le Social Hub consiste à regrouper tous votre aspect « social » :

– Microsoft Exchange ActiveSync
– Windows Live Hotmail
– Gmail
– Yahoo! mail
– Autres

– MySpace
– Linkedin
– Twitter
– Facebook

– Windows Live Messenger
– Google Talk
– Yahoo! Messenger

Pour ce qui est des mails, Social Hub ouvrira simplement l’application Email (présentée dans la partie Internet). Il faut donc faire attention de ne pas configurer deux fois son adresse GMail.

Pour les réseaux sociaux, vous verrez dans l’onglet Flux, votre timeline classique avec les statuts/tweets. Dans l’onglet Messages, ce seront vos messages personnels/DMs… C’est en quelque sorte un client multi-site, mais dont l’apparence est tout de même peu attrayante.

Pour ce qui est des messageries instantanées, vous pourrez très facilement communiquer avec vos contacts sans aucun problème. Bien évidemment les fonctionnalités de chat sur Gtalk sont absentes, tout comme le Facebook chat.

5.3] Readers Hub

Readers Hub est une application qui en redirige vers trois autres, en fonction du type de support : journaux (actualité), livres et magazines. Ces trois applications devront être téléchargées depuis Samsung Apps.

Pour les journaux, c’est un partenariat avec PressDisplay, qui permet d’offrir plusieurs titres : Aujourd’hui en France, La Tribune, Le Monde, Le 10 Sport, Le Journal du Dimanche… Il y en a également pour la Belgique, la Suisse et le Canada. Notez que vous disposez de 7 publications gratuites pour tester le service.

Pour la gestion des livres, c’est un partenariat avec Kobo. Un gros handicap est une interface entièrement en anglais. Des livres en français sont biens disponibles, mais découragera ceux qui ne connaissent pas la langue de Shakespeare.

Pour terminer, les magazines sont traitées par Zinio, dont nous vous avions déjà parlé. Chaque jour plusieurs publications sont gratuites (pas toujours en français). Au niveau du catalogue (il faut cliquer sur le panier pour y accéder), on retrouve notamment : L’express, Elle, Voici, Capital, Micro hebdo..

C’est une offre conséquente dans ces trois domaines, même si la lecture sur un tel format n’est pas forcément idéal.

5.4] Game Hub

Le Game Hub fait à nouveau doublon avec l’Android Market. Les jeux dit « sociaux » sont en réalité une sélection de titres gratuits. Pour les jeux premiums, c’est le catalogue de Gameloft qui est affiché. On notera tout de même la possibilité de tester les jeux avant de les acheter.

5.5] Music Hub

Le Music Hub n’est pas toujours présent sur la version française. Mais sachant que l’application est déjà traduire dans la langue de Molière, il ne fait aucun doute qu’elle arrivera rapidement pour tous.

Vous pourrez trouver la majorité des titres que vous souhaitez sur cette boutique. Il est possible d’écouter un extrait de 30 secondes pour chaque musique. Pour ce qui est du prix, il n’y a en revanche aucune révolution, car avec une chanson à 1,49€, le rapport qualité/prix n’est pas toujours très bon.

6] Téléphonie

Bien que les performances et autres applications soient importantes pour le Galaxy S II, il ne faut pas oublier qu’il est un téléphone avant tout.
Au niveau de son débit d’absorption spécifique, il atteint 0,338 W/kg, ce qui est un excellent score. Il est légèrement moins bon que sur le premier Galaxy S (0,228 W/kg), mais s’inscrit comme le deuxième téléphone Android du marché.

6.1] Fonction téléphonie

Commençons assez simplement par l’application Téléphone. Elle présente un clavier numérique, sur lequel on retrouve un raccourci vers la messagerie (doit être configurée manuellement si acheté nu) et pour passer en mode sourdine.

Au niveau de la qualité sonore pendant un appel, il n’y a rien à dire. Pour avoir du appeler un service client, dont les interlocuteurs ne parlent souvent pas fort, en augmenter le volume, vous n’aurez aucun problème à comprendre votre correspondant. Pour le volume du haut parleur, c’est également très bon.

En revanche, vu que les capteurs de proximité et de présence sont un peu long à se rafraichir, l’écran mettra 1-2 secondes à s’afficher lorsque vous l’aurez éloigné de votre oreille. Même si cela ne semble pas dérangeant, lors d’un appel à un service surtaxé, il est toujours préférable d’avoir une réactivité exemplaire, ce qui n’est pas totalement le cas ici.

Depuis cet écran, vous pourrez également passer des appels visio (non testés) et avoir un raccourci vers l’application Messages.

6.2] Contacts

L’application Contact apporte quelques nouveautés (par rapport à celle inclue nativement dans Android) comme un historique ou des activités. Elle est en relation avec Social Hub, ce qui ajoute les messageries instantanées et autres réseaux sociaux aux fiches, sans que vous ne deviez faire quoi que ce soit.

Mais globalement, il manque une fonctionnalité pour fusionner les comptes similaires.

6.3] SMS/MMS

Pour la gestion des SMS/MMS, rien de très révolutionnaire à noter. Chose qui aurait pu être sympathique est l’apparition d’une notification en plein écran lors de l’arrivée d’un message (en option), mais elle n’est pas au rendez-vous.

7] Internet

Qui dit smartphone, dit également connexion à Internet.
Ayant dépassé mon quota d’internet « illimité », je n’ai pas pu tester à 100% la vitesse en 3G/3G+. Pour ce qui est de la réception de ces réseaux, il n’y a en revanche aucun problème à signaler.

7.1] Sensibilité du WiFi

La sensibilité du WiFi est très bonne, tout comme la vitesse. Comme vous pouvez le constater sur cette capture, le Galaxy S II détecte à la fois plus de réseaux et avec un meilleur signal (selon les réseaux) qu’une HTC Flyer, alors que les appareils sont placés au même endroit.

Pour rappel, la puce WiFi est compatible a/b/g/n (2,4 GHZ / 5GHz) et WiFi Direct.

7.2] Navigateur

La première fois que l’on ouvre le navigateur, une étrange impression arrive : mais pourquoi la luminosité a-t-elle changé ? C’est le premier navigateur que je rencontre qui dispose en effet de sa propre configuration pour la luminosité.

Au niveau de la rapidité et de la fluidité, il n’y a aucun problème. Même si Flash est activé à la demande par défaut, des pages avec plusieurs animations n’ont aucun problème pour le défilement et même pour le zoom/dézoom. L’optimisation semble ici très bonne et pourrait également venir du processeur Exynos. Pour les vidéos, le navigateur essaie au maximum d’utiliser l’HTML5 sur YouTube ou DailyMotion par exemple.

Lorsqu’on dézoom au maximum, on voit apparaître l’ensemble des onglets ouverts sous la forme de panneaux (capture 2).

Pour la sélection du texte, c’est une évolution de ce que l’on retrouve sur Gingerbread, car vous pourrez facilement prendre des paragraphes d’un seul geste.

Pour ce qui est de SunSpider, il fait 3376 ms, là où le Nexus S sous Android 2.3.2 faisait 6128 ms… Il devance même le Motorola Atrix qui se contente de 4100 ms. En revanche, c’est Honeycomb qui prend l’avantage, car la Motorola Xoom fait environ 2140 ms, mais qui propose l’accélération matérielle.

Alors qu’Opera s’est démarqué dans sa dernière version par sa fluidité, il est très largement battu ici.

7.3] Email

L’application Email n’est pas celle donnée par Android, mais une personnalisée par Samsung. Elle supporte plusieurs fournisseurs :

– Microsoft Exchange ActiveSync
– Windows Live Hotmail
– Gmail
– Yahoo! mail
– Autres

Elle marche plutôt bien et utilise le push de Gmail.

En revanche gros point négatif, si vous avez 20 messages non lus, l’application va gentiment sonner… 20 fois. On est donc amené à tout simplement couper le son lors de la synchronisation. Peu mieux faire sur ce plan.

L’interface est presque faite pour une tablette, car en mode paysage, on voit sur la gauche les titres des messages et sur la droite le contenu.

8] Multimédia

Avant de commencer cette partie, un petit rappel : le Galaxy S II est compatible DLNA et WiFi Direct.

8.1] Galerie

La galerie est la même que celle d’Android de base, sauf qu’on a une animation en changeant l’orientation du téléphone.
En revanche, le défilement parmi les différents albums n’est pas très précis et demande une certaine habitude.

Le gesture de zoom/dézoom fonctionne ici avec deux doigts sur une photo.

8.2] Lecture de vidéos

Si le Samsung Galaxy S II avait quelque chose à apprendre aux tablettes sous Honeycomb, avec un Tegra 2, ce serait la lecture des vidéos mkv. En effet, que ce soit en 720p ou 1080p, la lecture est extrêmement fluide (et même bluffante parfois, en étant tout parfaitement honnête). Sur les captures, vous ne voyez pas les images, mais elles y sont bien.

De manière native, les sous-titres (fichier srt avec le même nom que le film) sont supportés. Lorsque vous quittez une vidéo, elle pourra être relancée ultérieurement à la position où vous l’aviez laissée.

Combiné à l’adaptateur HDMI, le support des mkv est une excellente nouvelle. Sachant que le téléphone est compatible 5.1, on atteint le summum du ridicule pour de nombreuses tablettes sous Honeycomb.

8.3] Musique

Le lecteur de musique n’est pas celui par défaut de Google. Par conséquent, si vous voulez utiliser Google Music, il faudra une application séparée. En revanche, celle-ci est déjà bien fournie par défaut. Vous y retrouverez les habituels classements par artistes, albums, listes de lectures…

Le player est très joli et affiche le niveau sonore sous forme de gros pixels, avec un dégradé bleu/vert.

Tout comme pour les vidéos, le Galaxy S II est compatible avec de nombreux formats audios : .mp3, .aac,.aac+/eacc+ .ogg, .arm-nb/amr-wv ,.wma, .mid, .ac3, .imy, .flac et .xmf.

Mais la réelle nouveauté de cette application se trouve dans son équaliseur et la possibilité de rajouter des effets sonores. Soit vous en utilisez des prédéfinis, soit vous créez votre propre sélection.

Depuis cette application, vous pouvez également avoir du son 5.1, avec le jack 3,5 mm ou l’hdmi.

8.4] Radio FM

Le kit main libre peut servir d’antenne, pour recevoir la radio FM. Du peu que je l’ai testée, elle fonctionne bien, mais le RDS est désactivé par défaut (aucun nom de station affiché). Pour l’activer, il faut aller dans Paramètres -> Nom de la station.

Pour arrêter/lancer la radio, il faut utilise le bouton ON/OFF de l’application. En quittant, via la touche tactile retour, le son continue d’être joué.

8.5] Kies Air

Kies Air est une interface web (avec des applets Java) pour accéder à tout votre contenu. Il suffit pour cela de se connecter à l’adresse donnée sur le téléphone. Afin de préserver vos données, vous devrez pour chaque ordinateur, valider son entrée sur la page.

Vous pourrez voir, les photos, les vidéos (en streaming ! et en téléchargement), écouter la musique, sonneries, voir vos favoris, vos messages, le journal d’appels, vos contacts et même avoir un explorateur de fichiers. Il est ainsi presque inutile de connecter le téléphone en USB à l’ordinateur, car tout est accessible par cette interface. Il est même possible d’envoyer des fichiers vers le téléphone.

8.6] AllShare

Le smartphone étant DLNA, vous avez une application pour faciliter le partage du contenu.
N’ayant pas d’appareil pour tester, je vous laisse regarder les captures pour voir le fonctionnement d’AllShare.

9] Appareil photo/Caméra

Le Samsung Galaxy S II propose une caméra sur l’arrière de 8 mégapixels (avec flash et autofocus), pouvant réaliser des vidéos en 1080p.
Sur l’avant, la caméra fait 2 mégapixels.

9.1] Appareil photo

L’appareil photo est d’une qualité qui surpasse pour l’instant les différents téléphones que j’ai pu tester. Les couleurs sont fidèles et les détails bien retranscrits. Comme tout smartphone, il ne faudra pas encore croire qu’il peut remplacer un vrai appareil photo, mais petit à petit, les deux mondes se rapprochent.

L’application Appareil photo est très intuitive et a un design similaire pour l’option Vidéo. Depuis l’écran, on peut faire un zoom « numérique » via du pinch-to-zoom, ce qui est plutôt rare aujourd’hui. Notez que les boutons du volume peuvent également être utilisés pour cette tâche. En revanche dans cette position, vos doigts auront souvent tendance à masquer l’objectif et par conséquent à vouloir s’insérer sur vos photos.

Le flash (blanc : précision importante car ce n’est pas toujours le cas) est très puissant. Pour le réglage du focus manuel, c’est un peu du grand n’importe quoi. En cliquant sur l’objet voulu, l’application va tout simplement regarder ailleurs. Cela ne dépend pas forcément de l’éloignement du sujet, mais bien d’un comportement totalement aléatoire de la fonction. En revanche, en laissant le focus se faire automatiquement, les photos sont (quasiment) toujours réussies.

Vous pourrez prendre les photos dans de très nombreux formats pour la caméra arrière : de 8 mégapixels (3264 x 2448 pixels), jusqu’à du VGA. Pour la caméra frontale, il est en revanche impossible de régler la qualité.

Pour ce qui est des options, vous en avez une palanquée :

– Activation du flash : désactivé/ON/auto
– Mode de capture : cliché unique, sourire, beauté, panorama, action et dessin animé
– Mode de scène : portrait, paysage, nuit, sports, fête/intérieur, automne….
– Valeur d’exposition : entre -2.0 et 2.0
– Mode focus : auto focus, macro et détection de visage
– Minuteur : de 2 à 10 secondes
– Effets : négatif, échelle de gris et sépia
– Balance des blancs : auto, lumière naturelle, nuageux, incandescent, fluorescent
– ISO : auto et de 100 à 800
– Visibilité extérieure
– Stabilisateur
– Contraste auto
– Détection des clignements
– Guide (grille)
– Compte-rendu (affichage de l’image après l’avoir prise)
– Qualité de l’image : excellente, élevée, normale
– Balise GPS
– Stockage

Sur le côté de l’application, vous notez cinq carrés. Vous pourrez les personnaliser vers un des paramètres cités (sauf le dernier qui est un raccourci).

Tous les fichiers générés sont au format Jpeg.

Voici un cliché pris la journée :


Un deuxième de nuit :

Et maintenant un comparatif caméra dorsale/frontale :


Découvrez dans ce diaporama, de nombreuses photos prises avec le Galaxy S II :


9.2] Caméra

Au niveau des paramètres, il y a cette fois :

– Activation du flash : désactivé ou ON
– Mode enregistrement : normal, limite pour MMS et enregistreur automatique
– Valeur d’exposition : entre -2.0 et 2.0
– Minuteur : de 2 à 10 secondes
– Effets : négatif, échelle de gris et sépia
– Balance des blancs : auto, lumière naturelle, nuageux, incandescent, fluorescent
– Visibilité extérieure
– Qualité vidéo : excellente, élevée, normale
– Balise GPS
– Stockage

A nouveau, vous pourrez configurer votre propres raccourcis, qui sont différents du mode photo.

Pour la résolution, on a du 1080p à 30 fps, mais qui ne permet pas le zoom. Pour le 720p et inférieures, il n’y a aucun problème de ce côté là.
Les fichiers générés sont au format mp4.

Voici une vidéo prise de nuit en 720p :

Une autre de jour en 1080p :

Vous pouvez en apercevoir d’autres sur le montage en fin de page.

9.3] Editeur de photos

Une fois que avez pris une photo, vous allez pouvoir la « photoshoper » (très sommairement). Pour cela, vous pourrez la pivoter, la rogner ou modifier ses couleurs. Vous aurez également la possibilité de sélectionner certaines parties pour leur appliquer des effets particuliers.

C’est plutôt pratique, mais on note l’absence de filtres comme Plixi Lockerz ou Instagram.

9.4] Créateur de vidéos

Une fois que vous avez pris une ou plusieurs vidéos, vous pourrez réaliser un montage directement depuis le Galaxy S II. Des thèmes (son + contour d’image) pourront être appliqués. Vous pourrez ajouter manuellement des vidéos, photos et sons.

Une fois la phase de sélection terminée, vous pourrez découper une vidéo à un endroit donné (split) ou la réduire (trim). Vous avez pour cela deux boutons qui apparaissent de part et d’autre de la vidéo.

Vous pourrez ensuite ajouter des animations entre chaque élément et même appliquer des effets.

Une fois votre création terminée, vous pourrez alors la générer. Attention, plusieurs minutes sont nécessaires et le résultat n’est pas toujours celui attendu, notamment au niveau de la résolution.

Cela reste davantage un outil d’appoint, qu’un réel « logiciel » de montage.

Voici un exemple de montage, qui n’affiche que des transitions personnalisées :

10] Bureautique

10.1] Mini journal

Vous avez une mémoire de poisson rouge ou bien vous vous sentez l’âme d’un star ? Faite donc votre propre journal, où vous pourrez raconter tout ce que vous voulez. Ce message intime est bien plus évolué qu’un simple livre, car vous pourrez lui attacher une localisation, une photo et même la météo ! Elle peut être sélectionnée automatiquement par AccuWeather, ou bien vous pouvez la choisir vous même.

Une fois votre message créé, vous pourrez l’envoyer par mail ou le partager sur votre Facebook ou MySpace.

10.2] Tâches

Voici une liste de tâches plutôt jolie. Pour chaque événement, vous lui attribuez une date, une priorité et éventuellement un rappel. Une fois terminée, vous aurez une belle liste de tâches à accomplir. Notez qu’il est possible de les imprimer, mais uniquement sur des appareils de la marque.

10.3] Mémo

Vous voulez écrire des mémos, rien de plus simple ! Une application est faite pour ça. Vous avez la possibilité de verrouiller par un PIN l’accès aux informations. Un mémo peut s’afficher sous forme d’un widget redimensionnable sur le bureau.

10.3] Polaris Office

Polaris Office est une suite bureautique complète. Elle peut lire et créer des traitements de texte, des tableurs et des présentations. Vous avez accès à une multitude d’outils, tous très bien pensés. Il reste la question de l’utilité d’une telle application sur un terminal aussi petit…

10.4] Mes fichiers

Le Galaxy S II inclue un gestionnaire de fichiers. Il est assez complet, car il permet de créer / supprimer des dossiers et fichiers. Il peut également les déplacer, renommer, copier… et bien sûr les ouvrir avec l’application appropriée.

Est-ce la fin d’Astro Manager ?

10.5] Calendrier

Le calendrier est une évolution de celui donné par défaut et se veut beaucoup plus ergonomique. En mode mois, on distingue les différents calendriers. Un clic sur un jour affiche les tâches juste au dessous. Le reste est ensuite beaucoup plus classique pour les vues Semaine, Jour et Liste.

10.6] Horloge

Pourquoi présenter l’horloge, alors que c’est une application commune à tous les smartphones ? Car on peut nativement choisir parmi ses fichiers la sonnerie de l’alarme. Oui cela peut paraître très bête, mais entendre le buzzeur ou le coc qui chante le matin, ça n’aide pas toujours à commencer la journée de bonne humeur…

On retrouve dans cette application une horloge mondiale, un minuteur et une horloge bureau (celle affichée en mode dock).

11] Accessoires

Dans la boîte, Samsung fait le strict minimum (pas de housse ou de protection) pour les accessoires et en propose naturellement d’autres à la vente.

11.1] Kit main libre

Le kit main-libre est du grand classique chez Samsung, car c’est le même que sur un Nexus S par exemple.

On retrouve au centre un bouton avec un micro. Il possède différentes fonctions :
– Appui court : raccrocher ou prendre un deuxième appel
– Appui long :  mettre l’appel en cours en pause/le reprendre, avec un double appel, passage d’un correspondant à l’autre

Quatre mousses de rechange sont également incluses :

11.2] Chargeur secteur

Rien de particulier à noter sur ce chargeur secteur.

11.3] Câble USB

Idem pour ce câble USB.

11.4] Proposés par Samsung

Plusieurs accessoires sont proposés par Samsung, spécifiques à ce modèle :

– Un adaptateur se connectant sur le microHDMI et fournissant de l’HDMI
– Un adaptateur MHL compatible USB Host
– Un station d’accueil
– Un support voiture

12] Performances et autonomie

Avoir une bête de course, c’est bien, mais avoir une autonomie qui tient la route, c’est beaucoup mieux. Le Samsung Galaxy S II excelle malheureusement que sur un seul des deux domaines.

12.1] Benchmarks

Les chiffres parlent d’eux mêmes et montrent de très bonnes performances. Pour rappel, c’est la version de base de Samsung, sans rootage ni overclockage du processeur.

– Quadrant : 3223
– Antutu : 4428

– SmartBench : 3999 en productivité et 2260 pour les jeux
– TotalBenchmark : CPU à 2,42sec et 7032 en 3D
– BenchmarkPi : 471

– LinPack : 46.445 MFLOPS
– Neocore : 59,7 fps
– AN3DBenchXL : 29821

– AN3DBench : 7875
– Nenamark 2 : 44,9 fps

12.2] Autonomie

C’est ici le très gros point faible de ce téléphone, malgré sa batterie de 1650 mAh. Samsung avait sorti sa calculette pour dire que l’autonomie avait progressée d’un certain pourcentage, mais remettons les choses au clair. Le Galaxy S II, en utilisation normale, ne tient pas plus d’une journée. S’il reste en veille en 3G, il tiendra bien sur cette durée. En revanche, dès que vous commencerez à l’utiliser, on parlera d’une journée de travail. Dès que vous commencerez à l’utiliser de manière intensive : jeux et WiFi, n’espérez pas tenir plus de 7-8 heures.

12.3] Outils pour économiser de la batterie

Afin d’économiser de la batterie, Samsung a ajouté un mode économie d’énergie. Il se lance dès lors que la batterie passe sous le seuil que vous avez défini. Vous pourrez agir sur : le WiFi, le Bluetooth, le GPS, la synchronisation des comptes, la luminosité et le délai d’expiration avant que l’écran soit éteint.

13] Conclusion

Points positifs :

– Ecran
– Performances
– Légèreté
– Finesse
– TouchWiz
– Lecture des mkv en 720p et 1080p
– DAS faible
– Kies Air

Points négatifs (en étant très pointilleux) :

– Défauts de l’écran
– Chauffe parfois gênante
– Autonomie
– Pas de NFC
– Pas de LED
– Suppression de la trappe pour le microUSB

Note finale : 16/20

Que cela soit sur la partie matérielle ou logicielle, le Samsung Galaxy S II est tout simplement bluffant. Sa légèreté et sa finesse sont un vrai avantage, mais qui nécessiteront l’achat d’une protection, tant le téléphone a parfois tendance à glisser des mains. Son design plastique ne plaira pas à tous, mais il se révèle très robuste aux chutes. Les éléments problématiques comme le GPS sur la première version ont été corrigés. Son écran Super AMOLED Plus est magnifique et se révèle lisible dans la plupart des situations.

Pour ce qui est de la couche TouchWiz, il n’y a presque rien à dire. Tout est fluide, il n’y a pas de bug, ni de lag particulier. Pour ceux qui trouvent que HTC Sense dénature trop Android, celle de Samsung fait un juste milieu, en reprenant les codes de la couche d’Android de base. La lecture de mkv est tout simplement un très bon point.

Mais ce téléphone n’est pas parfait. Son écran a quelques défauts de fabrication et sa visibilité en l’extérieur est parfois problématique, avec un très fort ensoleillement. Il se met parfois à chauffer, lorsqu’on commence à le solliciter. Une première mise à jour a commencé à gommer ce problème, espérons qu’une deuxième vienne le supprimer définitivement. Son autonomie déçoit, mais cet écran couplé à un processeur si performant ne pouvait résulter par une augmentation fulgurante du temps d’utilisation.

Pour conclure, si vous aviez un téléphone à acheter en ce moment, c’est bien le Galaxy S II.

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