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Test du Sony SmartBand 2 (SWR12) : plus près du cœur, pas des sportifs

Et de trois pour Sony. Après le SmartBand, puis l’original SmartBand Talk, Sony s’apprête à sortir un nouveau tracker d’activité, le SmartBand 2. Un tracker qui a un air de déjà vu, et pour cause : il présente le même design que le premier SmartBand, mais qui introduit une nouveauté de taille : un capteur de rythme cardiaque. Est-ce suffisant pour nous faire dépenser 130 euros ? Réponse dans ce test.

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Fiche technique

La lecture de la fiche technique du SmartBand 2 ne laisse aucun doute à son sujet : il s’agit à peu de choses près de la même que celle du premier SmartBand sorti il y a un maintenant un an et demi. Sony a en effet utilisé le même processeur, a légèrement augmenté la mémoire flash et a repris à quelques détails près le design de son ancien appareil.

Le SmartBand 2 est cependant un tout petit peu plus lourd. Il est très probable que cela soit dû à l’arrivée d’un capteur supplémentaire : un capteur de rythme cardiaque, placé sous l’appareil, de façon à être collé en permanence au poignet de l’utilisateur. Tout le reste est toutefois présent : vibreur, NFC, Bluetooth, le SmartBand 2 se veut aussi bien tracker d’activité que bracelet intelligent.

 

Design : peu de changement par rapport à son prédécesseur

On le disait précédemment, d’un point de vue purement esthétique, le SmartBand 2 ressemble en tout point à un SmartBand. Il s’agit donc d’un module - Sony parle de cœur - que l’on insère dans un bracelet en silicone. Ce cœur, bourré d’électronique, va ensuite se charger de suivre les activités de l’utilisateur par l’intermédiaire de deux applications installées sur le téléphone. Nous y reviendrons plus tard.

Comme pour le premier SmartBand, Sony a opté pour le même design tout en sobriété. Il s’agit d’un bracelet d’une largeur de 9,5 mm dont la partie principale est un peu plus épaisse pour embarquer le module. Durant mes deux semaines de tests, je n’ai eu que très peu de questions sur le bracelet que je portais de la part de mes proches. Il passe très facilement inaperçu ou un pour un simple bracelet « sportif » décoratif. Deux nuances à cela : je ne porte jamais de costume, avec lequel ce bracelet ferait un peu tache. Enfin, s’il n’est pas disproportionné sur un poignet féminin, il est beaucoup moins passe-partout que sur un poignet d’homme. Et Sony n’a prévu cette année qu’une seule taille de bracelet, de 250 mm.

Sony a pris en compte les retours des utilisateurs du premier SmartBand. Si le bracelet est toujours en silicone, il n’est désormais plus strié sur le côté extérieur, mais « lisse ». Ces striures - de véritables nids à saletés - du SmartBand faisaient partie des choses pénibles du premier modèle de Sony. Quoi qu’il en soit, ce silicone est très confortable, discret et n’accroche pas trop les vêtements (ou les draps la nuit) au quotidien. On apprécie également que Sony ait revu son fermoir. C’est désormais un dérivé de boucle ardillon, à ceci près que la tige ne dépasse pas du bracelet. En tout cas, ce fermoir est très solide et ne lâche pas, même en plein effort ou en transpirant.

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Le module central, le cœur, ne change quasiment pas par rapport à l’année dernière. C’est toujours un petit bout de plastique très léger (environ 6 grammes) que l’on insère dans le bracelet. Il contient un port micro-USB présent uniquement pour le chargement de l’appareil, est compatible avec le Bluetooth et le NFC et, nouveauté cette année, embarque un capteur de rythme cardiaque sur sa face concave. Ce module est également étanche à l’eau (jusqu’à 1 mètre pendant 30 minutes) et à la poussière. Il est donc possible de faire de la natation ou de prendre sa douche avec sans aucun problème.

Des applications efficaces mais qui couvrent peu d'activités spotives

Comme pour les précédents bracelets connectés de Sony, il est nécessaire d’installer deux applications sur son téléphone pour accéder aux données. La première, SmartBand 2 SWR12, permet de connecter le bracelet au téléphone et de le régler tandis que la seconde, Lifelog permet de consulter les données physiologiques qu’enregistre le bracelet.

L’application Smartband est certainement celle où l’on passe le moins de temps. Elle est surtout utile pour configurer le bracelet lors de son premier appairage avec le téléphone. C’est dans cette application que l’on peut régler le bracelet pour que celui-ci vibre lors de l’arrivée d’une notification ou d’un appel, que l’on active ou désactive le capteur de rythme cardiaque ou le « réveil intelligent », qui réveille l’utilisateur le matin en fonction de sa phase de sommeil.

C’est également dans cette application que l’on peut régler le SmartBand 2 pour qu’il serve de télécommande (ce qui cache une simple fonctionnalité de repérage de son smartphone) ou que l’on active le mode Stamina, qui désactive le capteur de rythme cardiaque pour améliorer la batterie.

Bref, cette application centralise toutes les fonctionnalités du bracelet. Des fonctionnalités qui ne sont peut-être pas ce qu’on a vu de plus riche pour un bracelet connecté, mais qui se révèlent au quotidien largement suffisantes. Surtout, elles sont toutes très utiles, il y en a aucune qui ne m’a jamais servi durant mes deux semaines d’utilisation.

Lifelog de son côté se contente de récupérer les données et de les afficher dans une interface synthétique. C’est une application que l’on connaît assez bien puisque c’est la même que celle déjà vue sur le SmartBand premier du nom ou sur le SmartBand Talk. Notre avis à son sujet a peu changé : il s’agit toujours d’un espion très, trop efficace à qui il manque encore beaucoup d’activités sportives à tracker.

Ainsi, si l’on peut facilement savoir le nombre de pas effectués dans la journée, le temps passé dans les transports en commun ou à vélo, le nombre de kilomètres courus ou encore le nombre de calories brûlées, que ce soit dans la journée, dans la semaine, le mois ou l’année, des activités comme la natation ou la musculation ne sont pas encore affichées.

Au quotidien

Pour un sportif très peu exigeant comme moi, le duo SmartBand et Lifelog est une application tout à fait suffisante au quotidien. Je trouve que la précision de l’appareil est tout à fait satisfaisante quand il s’agit de pas, de distances et dans une moindre mesure, du sommeil. L’application Lifelog est à ce titre simple, belle et suffisamment bien faite pour que l’on prenne du plaisir à consulter ses données tous les soirs ou tous les matins.

J’ai surtout apprécié le côté pratique de ce capteur. Le fait qu’il vibre en fonction de certaines notifications ou qu’il puisse servir de réveil est pour moi des fonctionnalités très pratiques que l’on ne retrouve pas forcément chez la concurrence. Associé à son confort d’utilisation et sa discrétion, il est très vite convaincant.

Le problème, finalement, c’est qu’on aimerait avoir plus d’informations et surtout plus d’explications sur les différents graphiques et tableaux affichés. De ce point de vue, les données concernant le rythme cardiaque sont de loin les plus décevantes. Si le SmartBand 2 prend le pouls de l’utilisateur en permanence, il ne l’affiche en temps réel que dans l’application SmartBand et en différé sous forme de graphique dans l’application Lifelog, ce qui n’est pas toujours pratique pour connaître son rythme cardiaque pendant un effort.

Surtout, les graphiques de rythme cardiaque ne peuvent pas être consultés dans le détail et ne s’affichent que sur une journée entière. Impossible donc de connaître la moyenne de son rythme cardiaque durant un effort particulier (impossible de zoomer dans le graphique pour voir l'évolution de son rythme cardiaque pendant une demi-heure ou une heure par exemple) ou de savoir quand exactement sont intervenus les pics. En fait, Sony considère surtout le rythme cardiaque en termes de stress et récupération sur une journée et le lie ensuite à la qualité du sommeil pour savoir si l’on a suffisamment récupéré d’une journée ou non.

Autonomie

Contrairement ses bracelets précédents, Sony ne communique pas sur la capacité de la batterie de son SmartBand 2. Après presque trois semaines d’utilisation quotidienne, j’ai constaté que le bracelet avait en moyenne 3 jours d’autonomie, en ne faisant pas d’efforts particuliers. Le bracelet a en revanche une autonomie beaucoup plus limitée quand on bouge beaucoup. Après une journée de 8 heures à marcher dans les rues de Paris, le SmartBand 2 avait perdu plus de 60 % de batterie dans la journée. Notez pour finir que la connexion entre SmartBand et mon téléphone (un OnePlus One), a fait légèrement baisser l’autonomie de mon smartphone.

Prix et disponibilité

Le SmartBand 2 est actuellement vendu en France au prix conseillé de 129 euros. On le trouve en France sur le site officiel de Sony en blanc ou en noir mais aussi sur les traditionnelles boutiques en ligne (Amazon.fr, entres autres).