SFR et Bouygues veulent mutualiser leurs réseaux pour contrer Orange-Free

 

La mutualisation des réseaux de SFR et Bouygues Telecom se précise. Ce mariage pourrait donner lieu à deux grands réseaux en France.

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Il se pourrait que le domaine des télécoms connaisse un grand changement dans les mois à venir. Jean-Yves Charlier, PDG de SFR, interrogé par le Journal du Dimanche, a indiqué que son réseau était ouvert à des rapprochements en France. SFR, qui ne croit pas forcément à des mariages transnationaux, songe donc à une mutualisation avec Bouygues Telecom de ses « réseaux actuels et de la 4G en dehors des grandes villes. » La raison : faire émerger de grands acteurs en Europe tout en s’appuyant sur une ambition française. Le rapprochement s’il a lieu, se fera donc avec un groupe français. Orange est déjà engagé avec Free, qui a réussi à s’imposer en tant que grand opérateur en seulement deux ans d’existence, notamment grâce à sa stratégie tarifaire agressive. Cela laisse donc à SFR la possibilité de se lier à Bouygues, une liaison annoncée en juillet dernier mais qui n’est toujours à prendre pour argent comptant, les deux réseaux ayant seulement annoncé le début de négociations préliminaires dans ce sens. Jean-Yves Charlier semble, lui, en tout cas croire dur comme fer à la réussite d’un tel mariage.

Mieux faire face à Orange-Free

D’autant plus que SFR quittera bientôt Vivendi et s’aventurera sur les marchés financiers, toujours avec Vincent Bolloré comme actionnaire. Ce mariage entre les deux opérateurs « serait un accord historique qui permettrait d’économiser plusieurs centaines de millions d’euros d’ici à 2020, et surtout de booster le cours de l’action de SFR, une fois celle-ci sur la Bourse. Par ailleurs, il permettra aux deux groupes d’améliorer leurs services afin de mieux concurrence Free et Orange, notamment sur la 4G, lancée la semaine dernière par SFR, et dont les premiers forfaits seront commercialisés à partir de demain. A ce titre, les forfaits 4G de SFR démarreront à 34,99 euros sans téléphone subventionné, soit “5 euros de plus en entrée de gamme« , indique au journal, le président de l’opérateur au carré rouge. À la fin 2013, SFR couvrira 40% de la population française en 4G. De son côté, Orange indiquait il y a quelques jours n’être pas encore prêt à partager son réseau avec un quelconque concurrent pour le moment.


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