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Et si on taxait les objets connectés ?

Vous avez entendu parler de pause fiscale ? Que nenni. Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, a pour souhait de taxer les objets connectés. 

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Jean-Jacques Bourdin, sur BFMTV, a interviewé la ministre sur la suspension de la taxe sur les appareils connectés. Rappelez-vous, le rapport de Pierre Lescure, remis mi-mai, proposait d'instaurer une taxe sur les ventes d'appareils connectés (smartphones, tablettes, ordinateurs, TV connectées, consoles...) à un "taux très modéré" (par exemple 1 %), dont le produit serait utilisé pour financer la transition numérique des industries culturelles, dont la presse. Heureusement, la taxe sur les appareils connectés n'a pas été inscrite "dans la loi de finances 2014" en raison de "la pause fiscale".

Aurélie Filippetti a tout de même dans l'idée de taxer "quelque chose". Les objets connectés sont une bonne cible, cette catégorie de produits va exploser dans les prochaines années. Selon la ministre, cela "va dans le sens de l'histoire, et ça n'alourdira pas le prix pour les citoyens".

Elle a déclaré : "Moi je pense qu'il faut faire évoluer les choses, parce qu'il s'agit de financer des industries créatives qui créent de l'emploi en France, qui nous permettent d'écouter de la musique française, de voir des films français, ... C'est l'exception culturelle, et ça tout le monde est d'accord en France, c'est droite-gauche, on est tous très fiers de ça. Ca fait partie de ce qui marche en France, et de ce qui fait qu'on a un petit peu de bonheur et de plaisir". Nous devrions donc en reparler dans la loi de finances 2014... sous oublier le "cloud" qui est également ligne de mire.

Loin d'être indolore comme le laisse entendre Aurélie Filippetti, cette taxe reviendrait à taxer directement l'usage numérique quand il faudrait le promouvoir. Mais finalement ce n'est peut-être pas la taxe en elle-même qui dérange. C'est plutôt ce qu'elle est censée financer...