Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Test du Nikon Coolpix S810c, seconde itération de la smart-caméra sous Android

Le Nikon Coolpix S810c est le deuxième compact intelligent sous Android de Nikon. Ce compact bénéficie d'un capteur CMOS de 16 mégapixels avec processeur EXPEED C2, un zoom optique 12x, du WiFI intégré et un écran LCD tactile. Sur le papier, il semble bien mieux équipé que la grosse majorité des appareils sous Android, néanmoins que vaut-il vraiment ? Réponse de notre test du Coolpix S810c.

Fin 2012, Nikon avait dévoilé le Nikon Coolpix S800c, le premier compact sous Android. Malheureusement, c’était un produit un peu rude sur les bords, une première génération qui nous avait laissé un goût amer. Courant 2014, Nikon a dévoilé son successeur, le Nikon Coolpix S810c. Autour de 330 euros, le S810c est un compact plutôt classique aux premiers abords.

On retrouve les composants traditionnels d’un compact, à savoir un capteur CMOS avec un processeur dédié au traitement d’images. Néanmoins, ce Coolpix diffère des autres compacts avec son écran tactile, son module WiFi et une version d’Android 4.2.

Il reste avant tout un compact par sa taille et ses fonctionnalités principales. De par son format réduit et sa construction plastique, le Coolpix S810c est léger (216 grammes avec carte mémoire et batterie), mais n’a pas une bonne prise en main car démuni de partie antidérapante ou de surface suffisamment large pour le tenir sans gêner la prise de vue. Sans dragonne (fournie), un incident pourrait facilement arriver.

Nikon a écouté ses utilisateurs, en tout cas une partie des préoccupations. Le Nikon Coolpix S810c est livré avec une version plus récente d’Android, la version 4.2 (Jelly Bean). C’est bien mieux que la version Android 2.3 (Gingerbread) du S800, surtout que l’on peut désormais profiter du Google Play et des applications Google. Si vous êtes familiers avec Android, vous n’aurez aucun soucis à profiter des fonctionnalités offertes : l’expérience est quasi-pure et reprend l’interface de base d’Android.

Nikon a amélioré radicalement l’autonomie du S810c, il est également possible d’utiliser l’appareil lorsqu’il est en charge. Avec la mise à niveau de la norme EN-EL23, Nikon annonce qu’il est capable de prendre jusqu’à 270 photos. Sur ce point, je n’ai pas rencontré de soucis. La mise en veille est un gros problème, il faut compter 2 secondes environ... ce qui est énorme lorsque l'on doit dégainer rapidement son compact. On se surprend à rater un paquet de photos... la mise en veille reste encore fastidieuse !

Côté capteur, nous retrouvons encore et toujours le capteur 16 mégapixels, avec une puce CMOS (BSI). Comme mentionné en introduction, le zoom optique est désormais à 12x au lieu de 10x, ce qui offre un puissant téléobjectif de 300 mm.

L’ouverture est à en f/3,3 en grand angle, et tombe à f/6,3, ce qui est plutôt faible pour un téléobjectif. En mode « téléobjectif », vous aurez besoin d’être à au moins 1,5 mètre de votre sujet, et en mode macro, seulement 2 centimètres. Notez que le capteur dispose encore d'un système de stabilisation optique (VR) qui travaille de concert avec une stabilisation logicielle, particulièrement utile en « télézoom » (même si inefficace, comme vous pouvez le voir plus haut).

Le capteur d'image de Nikon S810c donne toujours la même sensibilité et les performances du S800c. Par défaut, la sensibilité ISO s'étend de 125 à 1600, il peut monter jusqu'en ISO 3200 selon le mode sélectionné. En pleine résolution, la prise de vue rafale est possible à la vitesse étonnante de huit images par seconde, mais il est toujours entravé par un tampon, de sorte qu’il est toujours aussi difficile de capturer le moment crucial.

Une autre petite déception est encore et toujours les options disponibles, par exemple avec les options de l'exposition du Nikon S810c sont tout aussi limitées que celles de son prédécesseur. C’est quelque chose que j’ai du mal à comprendre étant donné que certains photophones offrent plus de contrôle de l’exposition. Vous retrouvez différents programmes ainsi que des modes d'exposition automatiques, mais pas de mode « priorité » ou de mode manuel, vous devrez compter sur les modes de scène pour obtenir les paramètres souhaités. Notez qu’il y a un flash intégré, avec une portée maximale de 5,6 mètres en grand angle. Il s'avère assez efficace, bien plus que le flash que l'on retrouve sur la grande majorité des smartphones.

Un des éléments essentiels, à l'arrière du S810c, est l'écran. L'écran est au format 16:9 avec une diagonale de 3,7 pouces, et une définitions de 854 x 480 pixels, notez que c'est une dalle LCD classique : chaque pixel est constitué de points rouges, verts et bleus séparés. L'écran est correct, néanmoins les couleurs tirent trop vers le jaune, il est suffisamment lumineux pour l'extérieur (un minimum demandé à un compact).

Et comme on pouvait s'y attendre, le Nikon S810c offre également d'autres fonctionnalités telles que le Wi-Fi, un récepteur GPS pour la localisation et une boussole électronique.

https://www.youtube.com/watch?v=TUIIwjjjCqU

Nikon a modifié les capacités vidéo du S810c, par rapport à celles de son prédécesseur. Les principales caractéristiques - compression H.264 / MPEG-4 AVC dans un conteneur MOV, et un choix de Full HD (1080p30, 1920 x 1080 pixels)., HD (720p30, 1280 x 720 pixels) ou VGA (480p30; 640 x 480 pixels) sont inchangés. Les vidéos sont très correctes, comme vous pouvez le voir plus haut.

En plus du slot microSD, on retrouve 2,4 Go d'espace disponible, dont seulement 1 Go dédié au applications et 1,4 Go aux photos.