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La gendarmerie dévoile ses exigences en matière de smartphones et tablettes Android

La gendarmerie vient de lancer un appel d’offres afin de trouver un prestataire capable de la fournir en smartphones et tablette Android. Le cahier des charges est très précis et le montant total de marché est de 53 millions d’euros répartis sur quatre ans.

gendarme mobile

La gendarmerie souhaite se moderniser et surtout devenir plus mobile. Actuellement, pour recevoir des informations liées à une carte d’identité, un permis ou sur des vols commis dans un voisinage, les gendarmes sont obligés d’être proches d’un TIE (Terminal informatique embarqué) ou d’appeler directement leur centrale. Plutôt que d’être dépendant d’un véhicule ou d’un téléphone, la gendarmerie souhaite équiper son personnel de smartphones et de tablettes qui lui permettront d’être beaucoup plus indépendant.

Rendre les forces de l'ordre plus indépendantes et plus mobiles

Cette volonté a été formalisée dans un plan en début d’année, intitulée NéoGEND. « Chaque gendarme gagne également en sécurité et en autonomie grâce aux outils intégrés permettant d’interagir avec ses correspondants au sein et à l’extérieur de la gendarmerie, de faciliter les constatations d’infractions, les interrogations de fichiers, l’accès aux diverses messageries et prochainement la verbalisation des infractions et la prise de notes. »

https://www.youtube.com/watch?v=NyLQTyJQARc

Et pour ce faire, la gendarmerie recherche maintenant un prestataire capable de lui fournir la « mise à disposition d’une flotte de smartphones et tablettes avec ROM Google Android Open Source Project » ainsi que des prestations associées. Cet appel d’offre, lancé le 30 mai dernier, est adossé à un cahier des charges très précis. Concrètement, la gendarmerie nationale cherche à louer « une flotte de packs de mobilité (de trois types : pack smartphone individuel, 
pack tablette individuelle ou pack tablette collective) » ainsi que les accessoires associés et une formation des techniciens pour la maintenance des appareils.

 

À la recherche d'un smartphone de milieu de gamme endurant

Le cahier des charges en lui-même est très intéressant. Les futurs smartphones de la gendarmerie devront être au moins des smartphones de milieu de gamme. Ce seront des appareils avec un écran « Minimum HD » d’une diagonale comprise entre 5 et 5,5 pouces, de couleurs « grise ou sombre » et d’un poids de 180 grammes maximum (ce qui est large).

Au niveau de la fiche technique, la gendarmerie attend de ses futurs smartphones qu’ils soient équipés d’un SoC à quatre cœurs minimum (sans marque précise) épaulé par 2 Go de RAM minimum et d'au moins 16 Go de mémoire interne. Le port carte microSD est quant à lui obligatoire. Quant à l’appareil photo, il doit disposer au minimum d’un capteur de 8 MP « capable de lire les QR-CODE ».

smartphone gendarmerie 2016

Enfin, la gendarmerie aimerait avoir des smartphones avec une bonne autonomie. On peut lire ainsi dans le cahier des charges : « Batterie amovible et interchangeable sans outil. Autonomie minimum 5H00 avec l’écran allumé en luminosité maximale, WIFI connecté et le Bluetooth allumé, en déplacement pour obliger l’appareil à rechercher très souvent à se connecter au réseau ou permettant une utilisation intensive pendant une vacation de 8H en condition opérationnelle ».

À notre connaissance, bien peu de smartphones sont capables de tenir 8 heures en utilisation intensive. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que la gendarmerie demande dans les accessoires des chargeurs capables de se brancher sur la prise allume-cigare.

 

Android Stock obligatoire

Dernier point, tous les téléphones et tablettes Android doivent être installés sous « Android Lollipop 5.1.1 minimum ou Marshmallow 6.x (“AOSP” standard, sans surcouche constructeur ni opérateur) ». La gendarmerie demande d’ailleurs au prestataire de fournir le code source de la version d’Android installée sur les appareils, et ce dans le but de pouvoir installer plus facilement ses propres applications mobiles.

Les candidats à cet appel d’offres ont jusqu’au 9 septembre prochain pour envoyer leur proposition. Il y a fort à parier qu’Archos soit présente dans ces possibles prestataires, le constructeur français ayant déjà remporté un appel d'offres dans le domaine de l'éducation nationale. Tous les détails se trouvent sur BOAMP.fr tandis que les spécificités techniques se consultent sur ce fichier .pdf.