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Classement DAS : quels sont les smartphones qui émettent le moins de rayonnement ?

Le Débit d’Absorption Spécifique (ou DAS) est un indicateur permettant d’évaluer la quantité d’ondes émises par nos smartphones et objets connectés. Si les scientifiques s’accordent en majorité pour dire que ces dernières ne sont pas nocives pour la santé, certains doutes demeurent.

Si vous cherchez à réduire votre exposition aux ondes électromagnétiques, nous avons listé les smartphones en fonction de leur DAS afin que vous puissiez orienter votre choix en fonction de ce critère. Vous trouverez des informations complémentaires sur le DAS après nos classements.

Classement des meilleurs smartphones selon leur DAS

Si vous lisez régulièrement Frandroid, vous savez sans doute que nous tenons régulièrement à jour notre sélection des meilleurs smartphones. Vous retrouverez ici la liste des DAS des smartphones les plus connus et les plus populaires. Tous les chiffres sont issus des données communiquées par les constructeurs.

À noter que ces derniers ne sont pas toujours honnêtes : l’ANFR épingle de temps à autre des constructeurs qui ne respectent pas les valeurs données. Ces derniers ont ensuite le choix de mettre à jour leur smartphone ou de le retirer du marché. C'est actuellement le cas pour l'iPhone 12, dont les mesures du DAS membres dépasse les limites autorisées.

Pour les curieux, l’autorité publie régulièrement les résultats de ses contrôles autour des DAS. Des données intéressantes, même si les modèles contrôlés sont rarement les plus populaires.

Pour ce classement, nous avons principalement mis en avant les mesures de DAS tête, et c’est Xiaomi qui sort du lot, en trustant notre podium. Parmi les mauvais élèves, on notera Apple et Google, dont les flagships sont d’assez loin ceux produisant le plus d’ondes.

Bien comprendre le DAS

Qu’est-ce que le DAS ?

Les champs électromagnétiques sont partout : la lumière visible, les rayons X, mais aussi les ondes émises par nos smartphones, les antennes relais ou encore les lignes électriques. Ils se propagent sous la forme d’onde, définie par sa fréquence. Plus elle est haute, plus elle est énergétique.

Pour les smartphones, les autorités sanitaires ont établi des normes portant sur le DAS (débit d’absorption spécifique), exprimé en watt par kilo. Cet indice indique la quantité d’énergie électromagnétique absorbée par le corps lors de l’utilisation d’un appareil sans fil. Il permet de mieux comprendre les spécificités du corps humain, surtout au niveau de la tête (quand on place le téléphone près de l’oreille).

Là où ça se complique, c’est que cet indice est calculé de façon différente dans les régions du monde entier. Si l’on compare les données, il faut donc se fier aux chiffres indiqués dans une zone géographique donnée. Dans le cas de la France, c’est la norme de l’Union européenne qui fait foi. Le chiffre indiqué correspond aux émissions maximales émises par le terminal, elles sont en pratique très souvent sensiblement inférieures.

Au sein de l’Union européenne, la limite de DAS est de 2 watts par kilogramme (W/kg) (la moyenne se rapporte à 10 grammes de tissu), aux États-Unis, la FCC exige que les téléphones commercialisés affichent un niveau de DAS inférieur à 1,6 watt par kilogramme (W/kg) (pour 1 gramme de tissu).

Évidemment, le calcul du DAS reste une opération complexe, l’absorption est différente en fonction des morphologies et des parties du corps que l’on cible.

Où et comment est mesuré le DAS ?

À l’heure où nous écrivons ces lignes, le DAS est mesuré sur trois points en utilisant des mannequins remplis de liquide reproduisant les tissus humains, notamment sur leurs capacités d’échauffement. Depuis juillet 2020, les constructeurs doivent fournir trois valeurs de DAS.

Une pour la tête (simulant un appel) qui ne doit pas dépasser les 2 W/kg, une pour le tronc (simulant un smartphone dans une veste) ayant un maximum de 2 W/kg et pour finir une pour les membres qui vise à reproduire un smartphone dans la main ou dans une poche de pantalon. Cette dernière ne doit pas dépasser les 4 W/kg.

Lors des tests en labo, les DAS sont estimés avec un téléphone émettant à sa puissance moyenne maximale, pendant la totalité des 6 minutes de test. Il faut tout de même savoir que les valeurs mesurées dans ce contexte ne reflètent pas totalement nos usages courants : par exemple, un smartphone n’émet qu’environ la moitié du temps durant un appel, et rarement à sa puissance maximale.

Quel est le DAS maximum pour un smartphone en France ?

En France, il existe une réglementation qui n’est pas identique à ce que l’on trouve dans les recommandations européennes. À l’heure actuelle, les niveaux de DAS acceptables au maximum sont les suivants :

Bien évidemment, ces chiffres ne sont qu’une limite et aucune étude de santé n’a vraiment indiqué un taux maximal acceptable. Si vous le pouvez, réduisez au maximum votre temps d’écran, et évitez d’être en contact permanent avec votre appareil.

Quelles précautions prendre pour sa santé ?

Est-ce dangereux pour la santé ?

Il faut différencier deux types de rayonnements : ceux ionisants et ceux non ionisants. Les premiers se trouvent dans les très hautes fréquences, il s’agit des rayons X (utilisés principalement en médecine), mais aussi les rayons gamma (lors d’une explosion nucléaire, ces ondes sont émises par un produit radioactif). Ces rayonnements sont dits ionisants, car ils sont suffisamment énergétiques pour arracher des électrons aux atomes, ce qui a des effets cancérigènes avérés. Cela peut même entraîner la mort à court terme lors d’une exposition très importante comme lors de catastrophes nucléaires. Pas besoin d’annuler votre prochaine radio toutefois, tout est question de quantité bien évidemment. Aux doses courantes, il n’y a aucun danger.

Les ondes émises par nos téléphones sont bien moins énergétiques, elles sont non ionisantes. Les fréquences utilisées pour la téléphonie mobile se situent en France entre 700 MHz et 2,6 GHz, très loin des rayons X dont la fréquence est de l’ordre de 30 pétahertz (soit 30 millions de GHz). Il est donc impossible que l’ADN soit touché. Si le sujet vous intéresse, nous vous recommandons de lire le numéro 13 de Canard PC Hardware, avec son dossier dédié aux ondes. C’est un article de référence sur la question.

Que disent les agences de santé publique, aujourd’hui, sur le risque sanitaire ? Qu’en l’état actuel des connaissances, il n’existe aucune preuve définitive de la nocivité du téléphone portable. Toutefois, si des milliers d’études validées ne font apparaître aucun effet cancérigène, quelques-unes mettent en avant un risque potentiel pour certaines tumeurs du cerveau, invitant à plus d’études.

Pour résumer : le consensus scientifique tend à démontrer l’absence d’effet cancérigène, mais certains doutes subsistent dans des cas particuliers.

Comment limiter son exposition aux ondes ?

Puisque certains doutes subsistent, par principe, l’OMS recommande « de prendre des mesures pratiques afin de réduire l’exposition, comme l’utilisation de kits mains libres ou des textos », plutôt que de passer des heures le téléphone rivé à l’oreille. Évitez également de dormir près de votre smartphone, ou encore de le laisser constamment dans la poche de votre jean, près de vos organes génitaux. Pour les femmes enceintes, il est également nécessaire d’être prudent, les fœtus étant plus sensibles. Il faut enfin ajouter que le maillage d’antennes relais bien plus important de nos jours, permet de diminuer la puissance émise par nos smartphones.