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Test du Archos 50 Helium, un bon terminal 4G à prix réduit

Annoncé comme un mobile 4G bien travaillé, et à un prix abordable, il nous tardait de tester le 50 Helium d'Archos afin de voir si ce mobile annonçait le retour de la firme française sur un marché où celle qui était précurseur s'est retrouvée finalement à la traine. On se souvient encore du temps où Archos rivalisait avec Apple sur le marché français des lecteurs Mp3 et vidéos. Un temps révolu, certes, mais qui doit pousser la firme à vouloir retrouver ses lettres de noblesse. Cette gamme Helium est justement faite pour proposer la 4G dans des mobiles à destination de tous et à un tarif raisonnable. 

heeooo

Une fiche technique honorable

 

Un design banal mais sobre

On retrouve dans le design de ce 50 Helium la volonté non-dissimulée de la part de la firme de renouveler son identité. Comme pour la tablette 79 Xenon, Archos se démarque de ses design d'antan en abrogeant le plastique brillant au profit de quelques chose de plus mat, de plus fin, et de plus épuré. Ici, notre 50 Helium adopte donc un format fin (9 mm d'épaisseur), des finitions propres, une coque d'un noir mat assez séduisant. Il n'innove en rien, reprenant des designs milles fois utilisés, mais c'est mieux qu'avant. Il faut le souligner.

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Globalement, la face avant du mobile présente un aspect soigné, mais sans prise de risque. Le logo Archos est assez discret, il n'y a pas de place pour des éléments superflus. Certains regretteront la taille de l'écran (5 pouces) alors que la bordure basse (qui contient les touches tactiles) notamment est assez imposante (1,1 cm d'espace inutilisé). On peut également chipoter sur les bordures qui font 4 mm et font donc presque perdre 1 cm d'écran sur la largeur.

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Sur le dessus de l'écran, on observe un haut parleur fin, de couleur noire, et qui ne forme pas un creux comme on a souvent l'habitude. Un bon point qui le rend d'autant plus discret. A sa droite, le capteur n'est pas minuscule mais ne choque pas (à titre de comparaison, celui du iPhone 4 est 50 % plus petit).

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Placé de coté, le 50 Helium nous offre l'impression d'être un appareil bien fini. L'écran est recouvert d'une fine couche de plastique brillant, tout comme le bouton d'allumage, qui vient contraster avec le noir mat de la coque.

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En plus de cela, le mobile est assez fin (entre 4 et 6 mm de prise en main sur les côtés, et 8 mm d'épaisseur au milieu du mobile). Le confort de prise en main n'est pas forcément au rendez-vous malgré l'arrondi des bords. La coque glisse un peu sous notre peau.

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En haut de l'appareil, on ne trouve que la prise jack 3,5 mm. Certains constructeurs ont pris la fâcheuse habitude de la faire déborder sur la coque arrière, donnant une espèce de bosse très moche et qui donne un effet bâclé. Là, la coque est creusée, et le rendu est bien plus net.

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En bas du terminal, un port microUSB est logé sur la droite, et le micro se trouve un peu plus sur la gauche, presque au milieu de l'appareil. La discrétion est à l'honneur.

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La coque arrière est estampillé du logo Archos, qu'on retrouve du coup deux fois (à l'avant-bas, et à l'arrière-haut). Ce n'est pas ce qu'on fait de mieux, mais au moins cela reste un peu discret. Il s'agit évidemment d'un souci marketing mais on aurait préféré une typographie plus sombre, histoire de rester dans la mouvance.

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Tout en bas se trouve la sortie audio, encore une fois plutôt discrète. Bref, l'aspect général nous laisse penser qu'Archos essaie de se fondre dans la masse avec ce 50 Helium. Rien d'innovant niveau design, rien de dérangeant non plus. Un format assez grand et peut-être un peu carré pour ce mobile, qui le rend strict. On note quand même l'effort fait par Archos sur tous ses derniers mobiles que ce soit sur les gammes Oxygen, Titanium ou ces Helium. Il faudra quand même penser à innover sur les prochains...

 

Un écran de belle facture

L'écran IPS - HD de ce terminal affiche une résolution de 720 x 1280 pixels, avec une densité de pixels de 302 ppp. Pour un mobile qui se situe à la lisière entre l'entrée et le milieu de gamme, c'est plutôt bon. À titre de comparaison, l'écran d'un HTC Desire 601 affiche 245 ppp avec un résolution qHD de 540 x 960 pixels. Il n'y a donc pas de quoi faire la fine bouche. Concernant l'affichage, on n'observe pas de pixels, de défauts, ou quoi que ce soit qui puisse déranger l'œil. On a vu bien plus beau à n'en pas douter, mais beaucoup moins réussi également.

Le toucher est également intéressant. On a une glisse parfaite sur l'écran, mais sa taille couplée à son peu d'accroche nous empêche de pouvoir accéder à l'ensemble de l'écran avec son pouce, ce qui s'avère dérangeant pour effectuer certaines tâches simples.

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Au niveau des couleurs, comparons notre mobile à un Acer Liquid E3 (à gauche) qui joue à peu près dans la même catégorie que notre Archos malgré un écran plus petit.

Concernant les blancs, on se rend compte que notre terminal tire vers le gris, ce qui ne nous avait pas du tout sauté aux yeux en utilisation. Le E3 affiche donc un meilleur blanc, mais aussi un meilleur noir puisque le 50 Helium a un noir qui tire assez sur le bleu nuit. Même chose qu'avant, on ne s'en rendait pas compte comparaison.

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Notre Archos est bien plus à son avantage sur les autres couleurs. Ici, un beau vert, tout comme celui du Acer (un peu turquoise non ?).

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Un bleu profond qui ne nous étonne guère vu le côté bleu nuit du noir. Un peu plus intense que celui de gauche.

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Sur le rouge, Archos l'emporte largement avec une couleur uniforme et bien ressemblante. A l'inverse, le rouge du E3 tient plutôt du Orange...

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Si on compare, le Archos obtient de bien meilleures couleurs que le Acer E3 au niveau des rouges, des bleus, des verts, du rose, ou du violet. On le constate sur cette photo où les couleurs du Acer sont beaucoup moins nettes. Reste simplement cette petite faiblesse sur les noirs et les blancs.

 

Un logiciel épuré

Comme pour la tablette de la firme, on retrouve dans ce 50 Helium une interface logicielle pratiquement laissée intacte et basée sur Android 4.3. Pas d'intrusion trop prononcée dans le design et l'utilisation d'Android. Les amateurs de l'interface propre à Google, telle que celle qu'on retrouve sur un Nexus 5, seront heureux.

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Evidemment, comme chaque constructeur, une certaine idée de la construction est apportée. L'organisation et la structuration des réglages, applications, et widgets varie un peu, sans pour autant changer radicalement.

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Archos a bien évidemment incorporé des applications développées par la société. Parmi elles, notons la présence très appréciée d'Archos Video Player et Archos Musique, bibliothèques de contenus vidéos et musicaux très bien élaborée et pratiques d'utilisation.

Archos Video Player est compatible avec de très nombreux codecs vidéo, pour ne pas dire tous. L'application comprend également une myriade de fonctionnalités : téléchargement automatique des sous-titres, récupération automatique des affiches, fonds d’écran, et résumés, décodage accéléré matériellement pour la plupart des appareils et des formats vidéo, ou encore lecture de contenu vidéo à partir de n’importe quel ordinateur, à partir d'un partage réseau dans un réseau local (SMB et UPnP, comme sur certaines box Internet) ou depuis n’importe quel support de stockage externe (USB ou SDcard). C'est un gros plus de l'avoir nativement dans ce téléphone.

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Des performances honorables

Autant se le dire, notre 50 Helium n'a pas l'intention de se frotter aux grands de ce monde, mais ne fait pas non plus l'économie du processeur. En témoigne l'incorporation d'un processeur de chez Qualcomm : le Snapdragon MSM8926 400. Il s'agit d'un quadri-coeur, cadencé à 1,2 GHz. Il est couplé à une puce graphique Adreno 305, et la combinaison des deux a fait ses preuves depuis bien longtemps. Du coup, si l'ambition n'est pas d'offrir un monstre de puissance à ses utilisateurs, Archos semble vouloir leur offrir un certain confort. Sur le test AnTuTu, le 50 Helium s'en sort plutôt bien avec 17223 points, se hissant presque au niveau d'un Samsung Galaxy S3, et l'explosant même en Graphismes 3D.

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Nul ne sert de faire d'innombrables tests de performances pour un mobile qui n'est pas destiné à faire des exploits. Du coup, intéressons nous plutôt à l'utilisation réelle du mobile, sur des jeux lourds, qui utilisent beaucoup de ressources et à la qualité prononcée. Dead Effect par exemple, jeu futuriste de zombies. Après une heure de jeu, le mobile chauffe un peu mais ce n'est pas exagéré, surtout au niveau du capteur photo de la face arrière, là où se trouve le processeur. Autrement, on ne rencontre aucune difficulté, ni lags, ni ralentissement.

 

Une téléphonie sans accrocs

Appels et Réseau

Aucun problème d'accroche du réseau 3G pour ce 50 Helium. Testé en intérieur, dans les conditions qu'un HTC Desire 601 et que l'Alcatel Idol X, il accroche plus facilement que le HTC sur le réseau Orange. Pourtant les deux mobiles utilisent les mêmes bandes de fréquences GSM (850/900/1800/1900 MHz). Ce mystère autour du Desire 601 reste entier.

La 4G ne souffre d'aucun problème non plus. Le mobile embarque une puce LTE permettant de recevoir la 4G de catégorie 4, ce qui octroie un débit descendant allant jusqu'à 150 Mbps. Les bandes de fréquences utilisées sont : 800 / 1800 / 2100 / 2600 MHz. De quoi profiter de la 4G de tous les opérateurs hexagonaux notamment.

GPS

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Le GPS est plutôt correct. S'il met 78 secondes à fixer des satellites, il les repère cependant plutôt vite. Sur une quinzaine de satellites trouvés, il en a fixé 6 en plein Paris. Une semaine plus tôt, la 79 Xenon n'en trouvait pas un dans les mêmes conditions. Juste pour information, sachez que ce test a été réalisé au même endroit et au même moment que celui du Samsung Galaxy S5, qui lui avait fixé un satellite en 3 secondes. On n'a clairement pas affaire à la même performance, mais on n'a pas non plus affaire au même tarif, ni aux mêmes ambitions.

 

Du multimédia sans plus

Photographie

La partie photographie de ce mobile a été plutôt bien gérée. Il est équipé d'un capteur dorsal de 8 megapixels, et d'un capteur frontal de 2 megapixels. Nous n'avons pas là affaire à une qualité premium mais il sera possible de faire des clichés tout de même corrects. Les amateurs de facilité lui préféreront sûrement un mobile où tout ou presque est géré automatiquement. Ici, ce n'est pas le cas, et une palette d'options est à disposition. C'est évidemment un gros plus.

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 Sur ce cliché, dommage : la surexposition est de mise au niveau du ciel.

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Il faut savoir que le capteur du mobile est un peu trompeur. Lorsque l'on fait la photo, la qualité semble très moyenne. Par contre, elle s'améliore lorsqu'on visionne la photo après sur son smartphone. Sur grand écran, le rendu reste assez moyen, avec pas mal de grain et une lumière terne. C'est un appareil qui dépanne mais vous lui en préfèrerez d'autres pour faire de belles photographies.

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Vidéo

Nous sommes assez mitigés sur la partie vidéo. Elle souffre des mêmes couleurs ternes que sur la partie photo évidemment, mais aussi de l'impossibilité de choisir la zone de focus sur l’écran. D’autant qu’en cas de mouvement le focus se repositionne tout seul en plein milieu de la prise de vue…

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La qualité est par contre bonne (720p au maximum), et on retrouve quelques paramétrages équivalent à ceux présents pour la photographie.

 

Une autonomie... basse

On s'en serait douté, c'est l'autonomie qui fait défaut à ce smartphone, et il faudra le recharger tous les soirs puisqu'avec en moyenne 30 % de batterie restante (pour une utilisation moyenne) au réveil, on ne risque en aucun cas de passer la matinée suivante. La faute à une veille data et à l'interface Android qui semble épuiser le mobile bien rapidement. C'est dommage quand on voit que l'écran a une consommation correcte. Voila pour le ressenti d'utilisation.

Testons maintenant sur une vidéo (Youtube) d'une heure, avec la luminosité poussée à 100 %, et en coupant la data (sur la photo du milieu, elle venait d'être réactivée). En ayant débuté ce test avec 95 % de batterie, on s'aperçoit avec stupeur qu'il ne reste plus que 70 % de charge après une heure d'utilisation vidéo, soit 25 % de moins. C'est beaucoup, beaucoup, beaucoup trop ! Et cela correspond à ce que l'utilisation réelle suggérait. Une autonomie qui n'est absolument pas adaptée à un usage fréquent. C'est quand même dommage quand on propose la 4G, à destination de personnes hyper-connectées. L'illustration de ceci est le screenshot de gauche ci-dessous, et autant vous dire que je n'aimerais pas monter cette pente en vélo.

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Le screenshot de droite est l'illustration d'une journée classique d'utilisation. Dès qu'on a le téléphone en main, pour quelque activité que ce soit, la batterie se vide rapidement. Les moments de veille sont mine de rien assez gourmands aussi. Et que l'on soit en activité ou en veille, on s'aperçoit que plus la batterie se vide, plus elle le fait rapidement.

 

Conclusion