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Test du Sony Xperia E1, l'entrée de gamme du Japonais à petit prix

Nous l'attendions de pied ferme à la rédaction. Le Sony Xperia E1, successeur direct du Xperia E, est désormais en notre possession. Au premier abord, nous ne vous cacherons pas avoir été séduits par son design qui se veut bien plus étudié que la première itération du Xperia E. Un produit qui s'annonce prometteur, bien qu'un peu trop cher avec un prix préférentiel qui s'élève à 129 euros. Mais voilà, une offre de remboursement permet d'amortir son tarif de 30 euros pour se positionner à 100 euros. D'un coup, cela devient tout de suite plus intéressant. Reste toutefois à voir ce qu'il donne en test.

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Avec un tel positionnement tarifaire, vous comprendrez que Sony a dû faire des compromis sur les caractéristiques, et cela n'est pas sans déteindre sur la partie logicielle qui se veut moins complète mais plus légère. À la différence du Moto E, il y a un tas de choses à dire, mais ses caractéristiques techniques, tout comme sa version Android, sont moins avancées que son prix. Motorola est arrivé à proposer un mobile d'entrée de gamme très complet qu'il sera sûrement difficile de détrôner. Le Xperia E1 jouant dans la même cour ou presque, il est probable que son design compact-mini inspiré, d'autres terminaux de la gamme Sony Xperia, en séduise plus d'un à 99 euros (129 - 30).

 

Contenu de la boîte

À la première ouverture de la boîte, vous y retrouverez :

 

Fiche technique

 

Prise en main

Le voici, le Sony Xperia E1, successeur direct du Xperia E premier du nom sorti, le même mois, un an plus tôt ! Et autant vous dire que la finition a été revue. Plus concrètement, le Xperia E1 est un entrée de gamme avec un design qui n'est pas sans rappeler les produits plus haut de gamme de la marque. Plutôt agréable en main, les 12 mm prodiguent une sensation de robustesse accrue avec des bordures et des coins arrondis qui se rapprochent des standards du marché. À titre d'exemple, le Moto E fait 12,3 mm là où l'Idol Mini les surpasse tous les deux avec seulement 7,9 mm d'épaisseur. Outre cela, le produit respire une certaine qualité, mais glisse en main.

Du bout du doigt, il sera possible d'exploiter l'intégralité de la surface de l'écran, partant de la barre de navigation jusqu'à la barre d'état. Ici aussi, il est à souligner l'évolution de l'écran avec un gain de 0,5 pouce par rapport au Xperia E qui faisait 3,5 pouces. Sony a installé un écran de 4 pouces avec une plus grande définition, qui est hélas pas encore passé à la HD. Contrairement à certains des Sony Xperia que j'ai déjà pu approcher, je peux dire que le confort de navigation est, par exemple, meilleur qu'un Xperia SP dont la vitre est selon moi trop stricte au toucher. Ici, aucune inquiétude à avoir. Le confort de navigation n'en renforcera que la sensation en main.

Une notification manquée ? Ce n'est pas très grave, une diode dédiée aux notifications, installée à l'avant du Xperia E1, vous avertira de toutes les alertes manquées (appels, sms/mms, email, réseaux sociaux et tout autres procédés compatibles). On trouve aussi une diode multicolore qui sera capable de vous avertir en cas de batterie faible, tout en indiquant l'état lors de la charge.

En pied de l'écran, on constate que Sony a fini par mettre de côté les touches sensitives tactiles, au profit d'une réelle intégration logicielle de la barre dédiée aux actions rapides. Comme il a coutume de le faire sur ses terminaux plus haut de gamme depuis maintenant quelque temps.

C'est effectivement très gadget, mais vous ne rêvez pas ! Sony a effectivement installé une seconde diode qui sera, quant à elle, entièrement dédiée aux applications Sony Xperia. Passer d'une musique à l'autre changera par exemple la couleur. Inutile, mais mignon. Quant à la consommation énergétique, cela n'a finalement pas un grand impact au quotidien. Quoi qu'il en soit, il est possible de la couper à souhait dans les Paramètres du système.

Sur la partie haute du produit, nous retrouvons un branchement mini-jack audio de 3,5 mm, suivi un peu plus loin par la touche musique où il est incrusté le logo Walkman qui servira uniquement à déclencher ou arrêter la musique à souhait. Est-ce que ça sert à autre chose ? La réponse est non.

De l'autre côté, la tranche droite abrite des touches dédiées à la gestion du volume et à l'alimentation de l'appareil. En métal, ce bouton reprend l'esprit des terminaux haut de gamme de la marque avec une finition aluminium qui apporte un certain cachet au produit.

N'étant pas un grand admirateur de violet, celui-ci m'aura pourtant séduit. Plutôt discret, il n'est pas gênant et sa texture est agréable au toucher. Trois millions de pixels, c'est de l'appareil photo dorsal dont il faudra se contenter avec cet Xperia E1. Reste encore à voir la qualité! Mais il faudra oublier le flash, tout comme le Moto E d'ailleurs, un manque de plus ajouté à la liste des absents.

En ce qui concerne le haut-parleur, nous pouvons au moins dire qu'il est digne des appareils de la marque Walkman, avec une belle clarté et des basses non bouchées. L'enceinte ne longe hélas pas l'intégralité la grille, mais uniquement la partie gauche. Au-dessus se dévoile le logo Xperia gravé dans la coque, suivi du logo Sony forgé de lettres de métal. L'accès aux lecteurs de cartes SIM et SD étant impossible mobile allumé, il faudra retirer la coque et la batterie pour pouvoir y accéder.

Mais voilà, le Sony Xperia E1 se rattrape par un bon haut-parleur. Plutôt bon, ce dernier renvoie une clarté sonore agréable en tout circonstance, et ce, même si un vrai produit Walkman haut de gamme saurait certainement être plus convaincant. En utilisation nomade, c'est le même constat avec les écouteurs. Cette démonstration vidéo, réalisée à l'aide d'une petite caméra portable Kodak Z18, vous permettra peut-être de vous faire une première opinion sur le haut-parleur de ce E1 dit "Walkman".

https://www.youtube.com/watch?v=NtBRMxoDTUo

Une fois ouvert, il faudra obligatoirement retire la batterie pour accéder à la carte SIM et à la carte SD. Notez que le format de la carte SIM est standard. Nous ne pensions pas que cela se faisait encore. Quoi qu'il en soit, il n'est pas possible de retirer les cartes à chaud.

 

Qualité d'écran

Pour un 4 pouces en définition WVGA (480 x 800 pixels), notre ressenti est plutôt bon au vu de la qualité générale des couleurs, sauf pour le blanc qui n'est vraiment pas un modèle de fidélité. Notons également que la luminosité de l'écran est à parfaire, surtout en extérieur où les reflets viendront parfois à gêner l'utilisation. Pour le même prix, voire 10 euros de plus, un écran qHD aurait certainement apporté une tentation plus forte vis-à-vis du Moto E quelques euros de moins.

Pour comparer la qualité, nous avons sélectionné trois adversaires en fonction des moyens du bord, comme toujours ! Le Xperia E1 se confrontera aujourd'hui à l'Archos 40b Titanium issus de la même gamme. Le Desire 816 étant uniquement présent pour donner un indice de couleur avec son Super LCD2 qui se calque assez bien à la réalité pour compléter par un l'AMOLED d'un Moto X.

Dans l'ordre, voici le placement des quatre smartphones qui s'affrontent dans ce test :

Xperia E1 (TFT) | 40b Titanium (IPS-LCD) | Desire 816 (Super LCD2) | Moto X (AMOLED)

Nous sommes forcés d'admettre que les blancs du Sony Xperia E1 sont bien en retrait de ceux de ses concurrents, sauf peut-être celui de l'AMOLED où ils pèchent quand même beaucoup plus. Pour revenir au Xperia E1, la différence est même flagrante avec l'Archos 40b Titanium, qui à ses côtés présente des blancs plus claires, ainsi que des gris et des noirs bien plus purs.

La preuve en est sur ses mires, l'écran du Sony Xperia E1 est plus sombre, mais les couleurs restent tout à fait bonnes vis-à-vis de l'Archos 40b Titanium. Fort est de constater qu'il manque un effort certain de la part de Sony concernant l'écran de son Xperia E1. La définition aurait pu être meilleure, la luminosité également, mais la réactivité et les contrastes demeurent bons.

 

Interface logicielle

Installé sur Android 4.3 Jelly Bean, le Sony Xperia E1 a la chance de ne pas se coltiner une version trop ancienne. Espérons que KitKat contribue à offrir une meilleure fluidité parce que l'optimisation logicielle faite par Sony n'offre pas une expérience utilisateur pleinement satisfaisante. J'entends par là que les applications gourmandes auront parfois tendance à faire ralentir le mobile. Nous avons notamment pu le constater en sortant d'un jeu, les retours bureau sont quelques fois assez lents et bloquent le mobile pendant 1 seconde.

Pour parler un peu des fonctionnalités, toutes celles liées à la personnalisation de l'interface sont bien de la partie, et ce, même si cela reste très léger. Elle en a l'allure, mais pas les attributs.

 

Appels et GPS

Concluante pour un mobile issu de la marque Walkman, la qualité des appels au quotidien n'est pas brouillée par des fritures gênantes et est bien maintenue. Un point positif !

La vitesse de synchronisation GPS est plutôt bonne à froid, il a réussi à localiser 5 satellites GPS sur 18 en 54 secondes à 15 mètres. Après avoir bien mémorisé l'emplacement des satellites, le Xperia E1 a mis uniquement 4 secondes pour se repositionner à 15 mètres.

Pour avoir reproduit le test à moult reprises, les résultats obtenus par la puce GPS se sont montrés quasiment identiques la plupart du temps. Il y a bien des délais plus importants, et ce, notamment lorsque le temps n'est pas au beau fixe. Qui plu est, la localisation GPS est parfaitement exploitable.

 

Appareil photo

Bien qu'il profite d'une suite logicielle plutôt complète de ce côté-là, nous ne pouvons pas en dire autant de la partie matérielle qui avance un capteur photo de 3 millions de pixels au besoin. Un capteur moyen. Dommage, un 5 mégapixels et un flash aurait peut-être pu être envisageable.

Au premier abord, il est vrai que ces miniatures de photos présentées à la suite ne sont pas très mauvaises. Hélas, il suffit de zoomer pour se rendre compte des défauts. Un ciel totalement bouché. Que ce soit en mode normal ou hdr, il n'y pas de grands changements, hormis une image un poil plus claire.

En extérieur, la luminosité est bonne, mais l'image se révèle floue par endroit. Pourquoi ? Il semble que le temps de mise au point soit plus important en intérieur qu'en extérieur. C'est pas catastrophique, mais il y a sûrement moyen d'optimiser cela pour obtenir un meilleur résultat. Nous verrons avec KitKat !

Enfin, voici une démonstration de la qualité vidéo en qualité 480. On vous laisse juger :

https://www.youtube.com/watch?v=lx5xO8IT98s

 

Performances

Rien de monstrueux en termes de fiche technique, les performances offertes par le Snapdragon 200, la puce graphique Adreno 302 et les 512 Mo de RAM se montrent suffisantes grâce à une optimisation logicielle exploitable au quotidien. Attention quand même, nous ne sommes pas en train de dire que c'est parfait puisque des tâches gourmandes en ressources lèveront rapidement le voile sur les faiblesses de ce SoC double-cœur à 1,2 GHz gravé en 28 nm.

Même si cela est considéré comme suffisant pour KitKat, nous souhaiterions revenir sur la quantité de mémoire interne installée que nous trouvons trop limitée. Conséquences ? Des ralentissements fréquents rencontrés dans des applications gourmandes sont remarqués sur Google Maps, Facebook, Chrome, YouTube et bien d'autres. Faute aux 512 Mo de RAM, 1 Go aurait été bien plus bénéfique pour accélérer le temps de traitement des données et alléger la charge processeur. Sans KitKat, ce Sony Xperia E1 n'aura certainement aucune chance face au Moto E...

Bien que cela ne décrive pas les performances brutes, les résultats de benchmark confirment plus ou moins le positionnement du Xperia E1 en différence aux autres smartphones d'entrée de gamme du même acabit (Idol Mini, Liquid Z5, ou encore Blade Q) sur Linpack, Quadrant, AnTuTu et consorts. C'est à se de demander si le Qualcomm S200 ne rattrape pas le Snapdragon 400 double-coeur.

Voyez par vous-même dans ce tableau comparatif :

Côté jeu, tous les titres occasionnels tels que Fruit Ninja, Candy Crush, Cut The Rope et autres fonctionneront plutôt bien. Concernant les tires plus avancés graphiquement, vous serez surpris d'apprendre que Dead Trigger 2 est jouable, mais pas fluide au vrai sens du terme. Un jeu lourd qui provoquera parfois un délai plus important que la normale pour revenir à l'écran d'accueil.

 

Autonomie

Nous ne vous cacherons pas que notre ressenti vis-à-vis de l'autonomie est quelque peu confus. D'une part, le Xperia E1 se montre plutôt endurant en arrivant presque à tenir la journée avec une charge de 100% dès le matin. Ceci étant, les tâches plus intensives, multimédia notamment, auront un impact plus néfaste sur la durée de vie de la batterie. La faute à une interface pas assez light et la faible quantité de RAM qui engendrent une consommation excessives de ressources. Espérons que KitKat apporte la contribution nécessaire à une autonomie plus décente.

Les résultats obtenus en autonomie confirment plus ou moins la chose : nous avons constater une perte de l'ordre de 18% de batterie après une heure de vidéos YouTube visionnées. Comme à notre habitude, le mobile était configuré avec la luminosité et le volume à 100%, ainsi que les modes avion et wi-fi activés. La moyenne se situant à ~ 15% pour heure de vidéo, la perte de 3% de plus n'aura pas un gros impact de ce point de vue. Cependant, elle aura plus sur 2 ou 3 heures de vidéo.

En mobilité, le Xperia E1 se montre très gourmand sur des tâches communes : comme les réseaux sociaux, la navigation sur le web, les jeux, google maps, youtube... Cela étant dit, l'autonomie est bien meilleure en utilisation limitée : un peu d'applications, d'appels et de messages textes. Mais un smartphone doit être utilisé à sa juste valeur sans être bridé de telle ou telle chose dans la peur de ne pas tenir la journée. Hélas, le Xperia E1 n'est pas de cela et devra voir ses fonctions bridées pour offrir une autonomie digne de ce nom. Espérons que KitKat vienne améliorer les choses.

 

 

Disponibilité

Doucement, mais sûrement, le Sony Xperia E1 arrive en France pour un prix conseillé de 129 euros sans abonnement. Ou même à 30 euros de moins avec l'offre de remboursement de Sony qui inclue un casque. Vous pouvez déjà le retrouver chez plusieurs opérateurs et revendeurs français.

Chez les opérateurs et MNVO :

Chez les revendeurs physiques et virtuels :