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Test du Mobiwire Pegasus, un concurrent pour l'Archos 50 Helium

Après avoir testé le Mobiwire Cygnus ainsi que son petit frère, le Cygnus Mini, la firme française nous a confié un autre smartphone de sa conception : le Pegasus. Dans la mythologie, Pegase est un cheval ailé, généralement blanc, et fils de Poseidon. Ici, Pegasus est de couleur noire et ne possède pas de figure paternelle aussi prestigieuse. Reste maintenant à voir - et veuillez excuser d'avance le jeu de mots bas de gamme - si le Pegasus possède de quoi s'envoler au-dessus de la masse de smartphones 4G à bas coût. Il offre en tout cas une belle promesse : une compatibilité 4G à moins de 200 euros, et se positionnera donc comme un concurrent aux mobiles 4G de Wiko ou Archos.

Fiche Technique

À la lecture de la fiche technique du mobile, on se rend bien compte que l'on monte en gamme, et que malgré design, une partie logicielle, et un hardware ressemblant au Cygnus - oui, c'est beaucoup de choses -, ce Pegasus n'a plus forcément grand-chose à voir avec lui. On y trouve donc un écran de 5 pouces avec un affichage HD (294 ppp), un processeur quadri-coeur MédiaTek MT6582 cadencé à 1,3 GHz, 1 Go de mémoire RAM, un appareil photo dorsal de 8 mégapixels, et une batterie de 2020 mAh. Mais surtout, cette fois le mobile est compatible 4G.

Design

Le Mobiwire Pegasus suit la même ligne que le Cygnus en ce qui concerne son design. D'abord, la forme est la même avec des coins arrondies et des tranches supérieures et inférieures légèrement courbées. Le dos du mobile est assez semblable également, ç la différence que les finitions sont un peu plus soignées. En effet, le capteur possède un cerclage plus gros et un flash LED discret juste en dessous. Le haut parleur en point en bas est remplacé une grille plus large mais moins haute avec un cerclage en plastique imitation métal.

Si on regrettait déjà la faculté du Cygnus à garder les traces de doigts sur la vitre avant, concernant le Pegasus, c'est sur l'ensemble du mobile. Le plastique au dos est très salissant, et l'écran du mobile possède le même avenir dans la police scientifique. C'est presque impossible de le nettoyer complètement.

Globalement, le mobile est très sobre dans son coloris noir, et quand les boutons sensitifs à l'avant sont éteints, le Pegasus ne dégage rien d'autre que l'aspect d'un appareil sans marque. Le dos est un peu plus "stylé" grâce aux éléments que nous avons cités plus haut. Un petit mot des boutons d'allumage (tranche droite) et des touches de volume (tranche gauche) qui sont faits d'un plastique rigide et dont on ne craint pas qu'ils se sauvent au bout de deux mois d'utilisation. D'ailleurs, le terminal semble assez robuste - il ne craque pas lorsqu'on le bend -.

Le Pegasus est même compatible avec une Smart Cover assez élégante. Elle permet d'afficher l'horloge à travers la petite fenêtre à l'avant.

Petit bémol, comme pour le Cygnus, le mobile possède quelques défauts de conception pas très jolis. C'est par exemple le cas du haut-parleur à l'avant, légèrement enfoncé sur sa droite, ainsi que le capteur frontal qui semble bizarrement collé.

Ecran

On est assez surpris par la bonne tenue de l'écran du Pegasus. À vrai dire, au moment de sortir le mobile de sa boite, on s'attendait plutôt à un écran dans la moyenne. Au lieu de cela, on a une dalle bien collée à l'écran, ce qui est franchement agréable à voir et utiliser sur un mobile à moins de 200 euros. Jusqu'à présent, rares étaient les constructeurs à proposer un écran à l'allure travaillée pour ce prix-là.

Comme pour le Cygnus, l'écran est par contre hyper salissant et vos petits doigts gras fourniront empreintes et ADN si vous laissez votre mobile sur le lieu d'un crime (on ne vous conseille pas de le faire). Dans l'ensemble, on n'a vraiment pas à se plaindre de l'écran du Pegasus, qui fait d'ailleurs au moins jeu égal avec le Moto G 4G. Le test des couleurs est significatif avec un blanc assez blanc - plus que celui du Moto G -, un noir assez sombre, et un panel de couleurs assez fidèles.

Logiciel

Une fois n'est pas coutume, le Pegasus possède la même partie logiciel que les Cygnus. À la différence près que celui-ci tourne d'office sous Android 4.4.2 ! Les mêmes ajouts ont été faits à ce terminal, à savoir Dragon Mania, Little City et Spider-man: Ultimate Power, mais aussi la suite Kingsoft Office. On formule des compliments copiés/collés sur ceux des Cygnus : c'est fluide, c'est réactif, et c'est de l'Android Stock. Pas de fioritures sur ce logiciel qui tient la route. Seul le démarrage du mobile est un peu long.

Performances

On le connait plus ou moins bien le MediaTek 6582 qui équipe notre Pegassus. Ce CPU, dans sa version 3G seulement, est installé sur la moitié des mobiles d'entrée ou de milieu de gamme. Ici, il est compatible 4G (enfin !) et permet d'obtenir la compatibilité LTE, des performances convenables, pour un prix inférieur aux processeurs signés Qualcomm. Naturellement, les constructeurs qui veulent fournir des mobiles à bas prix optent pour lui plutôt que pour son principal concurrent.

Après quelques benchmarks, on se rend compte que les résultats du Pegassus sont assez proches de ceux du Moto G 4G. Voici donc un tableau comparatif :

On voit clairement que la partie GPU souffre par rapport à celle du Moto G, alors même que le CPU fait presque jeu égal. Néanmoins, le mobile fera tourner la plupart des jeux. C'est simplement avec les jeux très gourmands en graphismes 3D qu'il aura un peu de mal. Par exemple, sur Real Racing, on observe quelques "lags" tandis que sur un jeu plus basique, comme Smash Hit, tout est parfaitement fluide. A noter également qu'on ne constate pas de chauffe particulière.

Communications

Appels

Tombera-t-on un jour sur un téléphone où la communication est vraiment mauvaise ? Pas sûr en 2014. Ici, le smartphone fonctionne au moins aussi bien que le Archos 50 Helium sur ce point. Le réseau 3G et H+ est trouvé facilement, la data est très bonne, et les communications sont également correctes. Au moins, on n'a pas ce son nasillard qu'on reprochait au Cygnus. Quant à la 4G, elle est capté à proximité des bornes. La différence avec des smartphones plus haut de gamme n'est pas flagrante.

GPS

On a bien cru qu'il n'en possédait pas, et puis finalement si. Au bout de quelques essais sur GPS Data, Pegase a bien voulu trouver quelques satellites et les fixer : 7/11. En soi, c'est un score plutôt correct et le temps de 48 secondes est acceptable.

Multimédia

L'appareil photo du Pegasus rentre dans cette catégorie où seuls les utilisateurs réguliers du mobile peuvent réussir à obtenir des clichés très corrects. Si nos essais ont été concluants dans le sens où les clichés ne présentent pas de gros défaut rédhibitoire (c'est déjà très bien), ils ne sont en tout cas pas hyper glorieux. La lumière est très difficile à gérer, les clichés sont souvent surexposés, et un contre-jour peut vite se transformer en une photo en noir et blanc.

Autonomie

Chou blanc. Alors qu'on espérait une partie autonomie au-dessus de celle vue sur les Cygnus, c'est tout le contraire. Sur notre test d'endurance - effectué deux fois puisque les données paraissaient étranges - le Pegasus affiche une perte de 35 % de son autonomie. C'est énorme et parmi les plus mauvais scores obtenus sur nos tests.

L'autonomie réelle n'est pourtant pas aussi mauvaise. En réalité, le mobile ne brille pas par cet aspect-là, mais il n'est pas non plus un vilain petit canard. Enfin, on arrivera tout juste à une journée d'autonomie en usage modéré. C'est un peu le problème quand on adopte un hardware plus puissant et une batterie qui n'a pas une grosse capacité. On se plaignait déjà de la batterie du Archos 50 Helium (2000 mAh), mais le Pegasus est encore moins bon.