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Test du Xiaomi Redmi 1S, l'expérience MIUI en entrée de gamme

Le Xiaomi Redmi 1S, c'est ce smartphone qui s'est écoulé à 40 000 unités en l'espace de 4,2 secondes en Inde en septembre dernier, et qui fait la fierté de Xiaomi. Bien qu'il joue sur le même tableau qu'un autre mobile qui lui ressemble, le Redmi Note, en visant les marchés émergents grâce à un tarif très abordable, il ne se positionne pas sur la même cible clients. Quand le Note s'attaque au monde de la phablette, le 1S reste à taille humaine, et se veut donc encore plus grand public. Reste à savoir si ce Redmi 1S est aussi bon que ses petits camarades sortis des usines Xiaomi.

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Fiche technique

Qu'on ne s'y trompe pas - et le nom est là pour en attester - le Redmi Note et le Redmi 1S ont beaucoup en commun. D'abord, ils arborent un look assez similaire, bien que ce dernier soit dans un format plus compact (4,7 pouces), et que les matériaux utilisés ne soient pas tout à fait les mêmes. Ils se situent tous les deux sur l'entrée de gamme par leur prix, mais sur le milieu de gamme grâce à leurs caractéristiques. D'ailleurs, les différences notables concernant la fiche technique entre ces deux téléphones sont assez minces. Parfois, le Redmi 1S semble mieux loti, et parfois c'est l'inverse.

Le téléphone est donc équipé d'un écran de 4,7 pouces affichant 720 x 1280 pixels (soit 312 ppp), d'un SoC Snapdragon 400 MSM8228 cadencé à 1,6 GHz, et de 1 Go de mémoire RAM. On y trouve aussi un appareil photo dorsal de 8 mégapixels, 8 Go de mémoire interne, une batterie de 2000 mAh, et des dimensions de 137 x 69 x 9,9 mm pour un poids de 158 grammes.

 

Design : la prise en main idéale

Le Redmi 1S arbore un physique très semblable à celui du Redmi Note, malgré un format différent. De face, on observe que les codes de design sont à peu près les mêmes, avec un haut-parleur discrètement intégré en haut, et des boutons tactiles éclairés en rouge en bas. Les bordures d'écrans sont assez larges, avec toujours ce pourtour en plastique pour protéger le tout.

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Le dos du terminal est par contre légèrement différent. En lieu et place du plastique brillant (et glissant) du Redmi Note, Xiaomi a ici opté pour un plastique mat, qui donne une accroche plus importante dans la main, et une apparence plus premium. Un second haut-parleur est placé en haut, à droite du capteur dorsal de 8 mégapixels et de son flash LED, placé en dessous. Un microphone se trouve d'ailleurs juste au-dessus du capteur.

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Autre différence : quand le Redmi Note était un monobloc, le Redmi 1S possède une batterie amovible. Il est donc possible de retirer la coque et de la changer. Enfin, seule la tranche droite est équipée de boutons. L'allumage et le réglage du volume s'effectuent à partir de cet endroit. Quant au port USB, il est situé au bas du mobile, juste à côté du second microphone. Globalement, la prise en main est bien meilleure sur ce Redmi 1S que sur le Redmi Note, que l'on avait tendance à faire glisser. Le format 4,7 pouces y est évidemment pour quelque chose.

 

Écran : une meilleure résolution

Comme vu dans la fiche technique, le Xiaomi Redmi 1S est équipé d'un écran de 4,7 pouces affichant 720 x 1280 pixels. L'écran possède donc une résolution de 312 pixels par pouce, alors que le Redmi Note en affiche 267 ppp. Une différence pas si anodine qui rend l'écran plus "net", suffisamment pour être tout à fait confortable en lecture. Il faut vraiment se concentrer pour apercevoir quelques pixels ça et là, sur des éléments web de qualité médiocre.

La luminosité aurait par contre pu être meilleure. Comme pour le Note, elle n'est pas optimale et permet tout juste de parer aux situations les plus gênantes, comme un grand soleil. Heureusement, le mobile ne produit pas trop de reflets grâce à une dalle proche de l'écran, et qui s'évite les défauts habituels des smartphones d'entrée de gamme.

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Cette luminosité moyenne (moyen plus, soyons gentils) permet au mobile d'avoir des couleurs jamais saturées, et du coup tout à fait fidèles. Les blancs sont bien meilleurs que ceux d'un Motorola Moto G par exemple, et - comme souvent - seul le noir n'est pas suffisamment profond. Pour avoir eu le Mi 4 en test, qui possède un écran vraiment impressionnant, on constate évidemment que tous les mobiles de Xiaomi ne jouissent pas exactement des mêmes composants.

Cet écran est réactif et très équilibré (pas de fuites de lumière ni de disparités), et il est en plus très facilement nettoyable. Merci au traitement chimique qu'a subi ce plastique.

 

Logiciel : l'expérience MIUI

On commence évidemment à bien connaitre MIUI, à force de la côtoyer depuis de nombreuses semaines, que ce soit lors de l'exploration des fonctionnalités, ou lors des tests du Mi4, du Redmi Note, ou du Mi3.

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Au risque de se répéter, l'expérience qu'offre MIUI est presque incomparable. Ici comme ailleurs, l’interface est d'une fluidité remarquable malgré l'absence de KitKat – le mobile est en version 4.3. On retrouve avec plaisir cette expérience, avec l'écran de verrouillage et ses divers raccourcis et astuces, le menu de sécurité très complet et surtout rassurant, le gestionnaire de permissions, la possibilité de créer un FTP, ou encore les options d'affichage de l'autonomie. Mais aussi celles qu'on apprécie un peu moins, comme la barre de notifications, ou le mimétisme avec iOS.

 

Performances : au petit trot

Le Redmi 1S a beau être équipé d'un SoC des plus classiques - le Snapdragon 400 - il possède une différence notable par rapport à l'ensemble des mobiles qui utilisent ce même processeur. Ici, l'engin est cadencé à 1,6 GHz, alors qu'en général, les mobiles dotés de cette puce le sont à 1,2 voire 1,4 GHz. En théorie, cette donnée est censée conférer au Redmi 1S une rapidité de calcul accrue, et donc des performances améliorées. Mais en contrepartie, la puce risque de chauffer bien plus qu'à l'habitude, et de se fatiguer relativement vite.

Une théorie qui se confirme totalement, à la fois dans les benchmarks, et surtout à l'utilisation réelle. Le Redmi 1S obtient des scores tout à fait honnêtes sur des tests courts. Par contre, en jeu, c'est une autre histoire. On se rend vite compte sur un jeu qui n'est d'ailleurs même pas énormément gourmand en ressources - Smash Hit - que le processeur ralentit dangereusement. Au bout d'environ 7 minutes de jeu (test effectué plusieurs fois), des "freezes" commencent à apparaitre, et les 51 fps du début sont bien loin. On tombe rapidement en dessous des 30 fps à cause d'une fréquence CPU qui passe régulièrement en dessous des 500 MHz, et une fréquence GPU qui peine et oscille entre 450 et 200 MHz. Un constat qui ne semble pas venir d'une quelconque chauffe, comme on peut le voir sur certains forums à propos du mobile.

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Communication et réseau

Appels

Le Xiaomi Redmi 1S est un smartphone 3G, et il ne souffre d'aucun problème de réseau en France. Malgré tout, la qualité d'appels aurait pu être meilleure, et le volume sonore n'est pas optimal. On a vite l'impression que notre interlocuteur ne se tient pas tout près de son smartphone, mais cela reste acceptable.

GPS

C'est assez rare pour être noté : ce GPS est ultra performant. Il n'a suffit que de quelques secondes pour qu'il détecte et fixe de nombreux satellites, et ce bien que nous ayons désactivé l'aide du WiFi pour la géolocalisation. Le Redmi 1S fait aussi bien qu'un très haut de gamme à ce niveau, et surtout, il fait bien mieux que ses concurrents naturels. On sous-estime souvent l'importance d'avoir un GPS performant.

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Photographie : lumière et saturation

Avec son capteur de 8 mégapixels, et d'après ce que l'on a vu lors des autres tests de mobiles Xiaomi, le Redmi 1S promet d'être plutôt doué en photographie. Pourtant, il s'avère moins bon qu'un Redmi Note, par exemple, en raison d'un vilain défaut qui concerne la luminosité. Comme beaucoup de smartphones d'entrée et de milieu de gamme, il manque d'optimisation, et les clichés en pâtissent.

On s'aperçoit bien vite que la luminosité n'est pas gérée au mieux, ce qui influe sur la netteté de la photographie et donne un effet presque perpétuel de mouvement ou de mauvaise stabilité. De nuit par contre, ou en luminosité faible, le mobile s'en tire plutôt bien. Il capte beaucoup de lumière et permet d'avoir un rendu plutôt clair et propre. Inversement, les scènes de jour sont surexposées, surtout lorsqu'on a un ciel chargé de nuages. Dans toutes les situations en revanche, l'image est nette en son centre, mais la qualité se dégrade sur les côtés. C'est dommage.

Les clichés ne sont pas mauvais, mais n'ont rien d'exceptionnel. Xiaomi aurait pu/dû opter pour le même capteur que celui du Redmi Note.

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Autonomie : pas de miracle

En autonomie réelle et sur notre test d'endurance, le constat est le même. Le Redmi 1S n'est pas le smartphone qui vous permettra de jouer des heures sans craindre pour votre batterie. En effet, la charge s'épuise assez vite, et en une heure de vidéo sur l'application Youtube, on accuse une perte de 25 % d'autonomie. C'est vraiment beaucoup, mais cela n'a rien d'étonnant vu la batterie de 2000 mAh. Le plus surprenant, c'est en fait l'écran qui est impliqué à 83 % dans cet épuisement de la charge, alors qu'il ne possède pas une luminosité très importante.

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Merci à XiaomiShop pour le prêt de ce Redmi 1S !