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Test du Samsung Gear Fit2, une courbe qui s'adoucit

Etonnamment, Samsung a décidé de renouveler sa gamme Gear Fit, et propose une deuxième édition Gear Fir2 reprenant son concept d'écran incurvé. Mais son intégration semble s'être améliorée et le constructeur a revu les dimensions du produit à la baisse. Il mise aussi sur des données de plus en plus pertinentes, et sur un Tizen qui a montré ses compétences avec la Gear S2. 

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Fiche technique

Design et confort

On l'avait bien remarqué, le Gear Fit2 s'est affiné et épouse cette fois mieux la forme de nos poignets. Un avantage pour ceux qui sont plutôt fins, et qui étaient laissés de côté par le premier modèle. Il faut dire que la taille de l’écran incurvé a été réduite de 1,84 à 1,53 pouce, et cela joue pour beaucoup dans la construction du produit.

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Ce qui est aussi étonnant, c'est l'allègement subi par ce bracelet, qui passe donc de 68 à 30 grammes. Un allègement qui s'explique, en partie, par l'abandon du pourtour en métal de l'écran. En fait, la ligne esthétique de cet objet se calque sur celle initiée avec la Samsung Gear S2, montre connectée sous Tizen qui nous avait franchement emballée. D'ailleurs, c'est simple, il s'agit des mêmes types de matériaux utilisés, et aussi des mêmes coloris. Et en plus d'en faire un produit léger, cela le rend discret.

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Le Gear Fit2 intègre deux boutons, qui viennent se placer sur sa tranche droite. Celui du dessous, qui est également le plus petit des deux, sert à lancer le menu d'accès rapide aux applications du bracelet. Celui du dessus, plus large, sert quant à lui à retourner à l'écran précédent, et uniquement à cela.

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Le silicone utilisé pour le bracelet semble être de qualité, puisqu'après plus d'une semaine d'utilisation, on n'observe ni décoloration ni marque de détérioration, et le système d'attache, qui nous inquiétait un peu en premier lieu de par sa finesse, se montre finalement efficace. Lors de séances de sport, le Gear Fit2 ne s'est jamais montré ni embarrassant, ni fébrile, et le système d'attache n'a jamais cédé.

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Dans l'ensemble, après plusieurs jours d'utilisation quotidienne, on ne peut que saluer la qualité de conception du produit, et la bonne impression laissée lors de sa prise en main perdure. C'est maintenant la question de l'utilité générale, et de l'esthétique, du produit qui se pose puisqu'il se veut hybride, entre la montre et le bracelet connecté. Pour la montre, on lui préfèrera la plupart des Android Wear, ou la Gear S2, mais il est vrai que l'expérience proposée pour un bracelet connecté est bien plus complète que la concurrence...

 

Écran

Grande folie de ce Gear Fit2, et du premier modèle, l'écran incurvé fait son retour sur le Gear Fit2. Celui-ci possède une définition d’écran de 216 x 432 pixels, tandis que la définition du Gear Fit n'était "que" de 128 x 432 pixels. Avec une taille d'écran moindre, la résolution est donc plus appréciable sur la deuxième édition du bracelet, et le confort visuel est amélioré.

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Le problème de l'écran incurvé, c'est par contre les reflets très nombreux qui viennent parfois un peu gâcher la lecture. Enfin, le problème se fait assez rare, et on apprécie la technologie sAMOLED utilisée, ainsi que la très bonne luminosité, qui permet de régler la luminosité sur 3 seulement, par exemple, et de n'avoir pas besoin de plus, même en utilisation en extérieur.

Logiciel

La bonne nouvelle, c'est que le Gear Fit2 n'est pas uniquement compatible avec des smartphones de Samsung, puisque le constructeur a publié les applications Samsung Gear et S Health sur le Play Store. Par contre, il n'est pas compatible avec tous les téléphones, et nous aurions bien du mal à vous indiquer précisément quels smartphones sont concernés. Il semble que les terminaux, hors Samsung, installés sous Marshmallow puissent en bénéficier, mais pas forcément ceux sous Lollipop.

Bref, si l'on trouve Samsung Gear sur le Play Store, c'est que l'installation est possible. Et il est nécessaire de passer par cette app pour pouvoir profiter du bracelet connecté. Cela devient également l'interface de gestion du bracelet, depuis lequel on peut régler les cadrans, gérer les notifications, gérer la musique, organiser les applis, ou rechercher le bracelet si on l'a égaré. Quant à S Health, l'app a fait un long chemin depuis sa sortie et se montre de plus en plus ergonomique et pratique. On navigue dedans très simplement, et même si le menu principal parait être un entassement de données, il fonctionne plutôt comme le système de tuiles de Windows Mobile, et n'est pas pour nous déplaire.

 

Données

Là où le Gear Fit2 montre ses talents, c'est en utilisation "fitness". Et même s'il n'est pas étranger à certains défauts inhérents au concept même du bracelet connecté, comme le fait qu'il ne soit finalement pas un objet vraiment dédié aux sportifs, on a le sentiment qu'il fait certaines choses mieux que la concurrence.

Il faut dire que l'intégration d'un écran aide à fournir des données en direct à l'utilisateur. On passe rapidement sur le calcul du nombre de pas, ou de la durée de sommeil, qui nous semble pertinents et qui correspondent à nos impressions.

En utilisation sportive, le Gear Fit2 est intéressant parce qu'il propose deux modes. Le premier, c'est le lancement de l'enregistrement d'une activité de votre propre volonté, en activant ou non le GPS. On peut ainsi avoir accès à une carte depuis notre poignet, ainsi qu'à des données détaillées sur l'application. On peut donc analyser la vitesse moyenne, le temps par section de 1 km, ou l'évolution de la fréquence cardiaque. En fait, on enregistre autant de données que la version gratuite d'une application comme Endomondo. Comme j'ai effectué les séances de sport à la fois avec le bracelet et avec un smartphone connecté à Endomondo,  je constate que les données récoltées coïncident.

Ce que l'on peut regretter, c'est que le bracelet ne stoppe pas l'enregistrement lorsqu'on est obligé de s'arrêter à un feu rouge, par exemple, alors qu'il le fait très bien sur le mode automatique. En effet, le Gear Fit2 détecte aussi tout seul vos sessions de sport, se montrant ici aussi très précis, et il en profite même pour gommer, sur les données finales, les moments d'arrêt pendant votre session de sport. Voilà qui est très pertinent. Malheureusement, avec ce mode automatique, il ne faut compter ni sur des données de course très détaillées ni sur la carte GPS. En fait, on perd les données cardiaques, et les dénivelés positifs et négatifs.

Le mode automatique peut parfois faire le capricieux. Lors d'une session terminée par de la marche, le récapitulatif d'entrainement n'a par exemple pas été en mesure de détecter l'arrêt de la séance, considérant que la marche à à peine plus de 4 km/h faisait toujours partie de l'exercice.

Autonomie

L'autonomie du bracelet correspond aux 3 ou 4 jours annoncés avec cette batterie de seulement 200 mAh. Pour l'utilisation qu'on en a eu, c'est-à-dire porté toute la semaine, avec une course ou deux, d'environ une heure, enregistrées (GPS activé), il a fallu recharger le produit après environ trois jours d'utilisation.

Il est possible que les plus sportifs, qui vont pratiquer plusieurs heures d'exercices sur cette même période, doivent le recharger plus souvent. Néanmoins, on se satisfait de cette autonomie, d'autant que l'écran AMOLED doit aider à gagner un peu d'endurance. D'ailleurs, durant ce test, j'ai réglé la luminosité sur "seulement" 3/10, ce qui s'est avéré largement suffisant.