Peut-on encore utiliser un Nexus 4 en 2017 sans s’arracher les cheveux ?

 

Après mes incroyables aventures en compagnie d’un iPhone 6s, puis d’un Nokia 3310, j’ai eu l’envie de ressortir un Nexus 4 de son tiroir et de l’utiliser quelques temps pour voir s’il était encore suffisant pour un usage quotidien poussé en 2017.

Il s’agit d’un article invité proposé par un lecteur de FrAndroid qui a souhaité rester anonyme.

Pour rappel, le Nexus 4, sorti fin 2012, créa certains remous dans la communauté de par sa fiche technique de haute volée, son design soigné et son prix contenu, au point d’être rapidement en rupture de stock et de devenir instantanément le must-have du moment.

Propulsé par un incroyable Snapdragon S4 Pro (qui sera rapidement surpassé par le S600 dans les mythiques HTC One M7 et Galaxy S4) à 1,5 GHz, parfaitement à son aise dans les 2 Go de RAM proposés par le fabricant LG, le Nexus 4 de Google proposait en outre une expérience Android pure (en version 4.2 à sa sortie) au travers d’un « grand » écran HD de 4,7 pouces.

Commercialisé pour 249 euros pour la version 8 Go et 299 euros pour la version 16 Go, ce petit bijou disposait en outre d’un design premium, d’un capteur de 8 mégapixels f/2,4, dans la norme de l’époque, et d’une batterie de 2100 mAh. Le Nexus 4 a été mis à jour jusqu’à la version 5.1.1.

Design et ergonomie

Un design toujours percutant…

Le Nexus 4 que j’ai en ma possession n’est pas le mien à proprement parler, parce que je ne m’en suis jamais vraiment servi. Il s’agit d’un 8 Go noir, datant d’août 2013, que j’ai acheté d’occasion il y a plus d’un an, juste parce que j’avais envie d’avoir un Nexus 4. Il a déjà eu au moins deux utilisateurs avant moi. Son état est impeccable au niveau de la face avant, par contre il a une large fêlure sur la plaque de verre arrière. Son bouton Power est devenu capricieux, il faut bien appuyer dessus pour le faire fonctionner.

Une fêlure qui fait chuter son prix d’occasion de 50 € à 45 € !

En termes de design, ce que l’on remarque en premier en 2017, c’est l’épaisseur de l’appareil (9,1 mm), et son poids (140 g). Sans être non plus une brique, le Nexus 4 accuse tout de même son âge quand on le compare aux smartphones récents. Mais hormis ce détail, son design en verre et son dos pailleté sont encore tout à fait dans l’air du temps, et surtout ils lui permettent de « bien » vieillir, au contraire des téléphones en plastique de l’époque qui se décolorent ou se salissent comme de vulgaires jouets Playschool. Les bordures latérales sont d’une finesse honorable, les bordures hautes et basses pourraient jurer en cette année du borderless, mais heureusement la tendance n’a pas encore totalement envahi le marché (Coucou HTC U11, OnePlus 5, Nokia 8, Xperia XZ1 !) et de ce fait, ce petit Nexus 4 a encore fière allure !

Nexus powa !

 

Du point de vue ergonomie, je regrette énormément l’absence de capteur d’empreinte. Devoir glisser pour déverrouiller puis dessiner son schéma est devenu d’une lenteur exaspérante. Pire, devoir taper son mot de passe maître dans Dashlane à chaque fois qu’on a besoin d’un mot de passe secondaire est plus que pénible. Et je ne parle pas des autres fonctions des capteurs d’empreintes comme faire baisser le panneau de notification d’un effleurement de doigt, auxquelles on s’habitue également très vite. Quand Apple a inventé démocratisé le capteur d’empreinte sur smartphone, je faisais partie de ceux qui disaient « C’est si long que ça de taper un code pin ? ». Aujourd’hui, je m’en mords les doigts !

Dans la liste des petites choses agréables à trouver, on note la LED de notification, située en bas, qui remplit bien son office.

D’Android 4.2 à Android 7.0 Nougat

Tant qu’à essayer d’utiliser un Nexus 4 en 2017, autant le faire dans les meilleures conditions et ne pas se contenter de la dernière version officielle de l’OS. Un petit tour sur le forum XDA suffit à se rendre compte que le Nexus 4 est encore très suivi. Je me lance donc dans l’installation d’une ROM custom Nougat pour le Nexus 4 (Oreo attendra).

Le bootloader. Ça y est, je suis un hackerz !

Bien que j’ai déjà fait cette opération plusieurs fois par le passé sur d’autres appareils, ce n’est jamais une partie de plaisir. Déverouillage du bootloader, installation du Recovery, flashage de la ROM, je commence à connaître la musique, et pourtant ça ne se passe jamais aussi facilement que je l’espère. La ROM que j’ai choisie ne boote tout simplement pas, sans que je sache pourquoi. Un conseil, ne tentez pas ce genre d’opérations sur votre téléphone principal si vous en avez besoin impérativement dans les heures ou les jours qui suivent. Je finis par en installer une autre, nommée Nitrogen, apparemment assez appréciée par la communauté XDA, et qui marche du premier coup.

Monolithe 2017 : 50% LG, 50% Nitrogen, 100% Android

Et c’est là toute la beauté d’Android. J’ai désormais Android 7.1.2 sur mon Nexus 4, avec un Google Assistant qui fonctionne, et la disponibilité assurée de toutes les applis courantes (même si curieusement Mario n’est pas accessible…). Nitrogen est basée sur AOSP (la branche open source d’Android) avec un certain nombre de réglages comme par exemple le réglage de la hauteur de la barre de navigation, que j’aimerais bien trouver de base dans tous les téléphones sans boutons physiques. La ROM est stable et présente très peu de bugs.

Autre ajout sympathique de Nougat 7.1 par rapport à Nougat 7.0, la ROM implémente l’équivalent des raccourcis du 3D Touch d’Apple sur un simple appui long. Très pratique, je suis très content que ce soit désormais dans Android de base.

Merci Apple, mais pas besoin de 3D Touch pour faire ça !

La plupart des autres fonctionnalités des téléphones avec surcouches que je connais sont présentes, à l’exception curieusement, de la possibilité de copier-coller directement un numéro de confirmation dans un SMS. Je peux copier le SMS complet, mais pas une partie du SMS. Sur le Mate 9 (et d’autres téléphones) on peut même autoriser l’application cible à lire le SMS et récupérer automatiquement le numéro de confirmation attendu. Je n’ai pas trouvé trace de ça ici, même en installant Android Messages à la place de l’application par défaut.

Écran

L’écran mesure 4,7 pouces de diagonale pour une définition de 768×1280 en technologie IPS. On a tendance à dire que c’est tout à fait suffisant pour une telle taille d’écran, mais je ne suis plus d’accord avec cette affirmation. Sans que l’on voie les pixels à proprement parler, l’écran n’offre pas la même impression de netteté, le même confort visuel qu’un bon écran Full HD. Le contraste et la profondeur des noirs est un autre domaine où les écrans IPS ont bien évolué depuis 2012. Pas besoin d’une sonde pour s’en rendre compte : comparé à mon Mate 9, l’écran du Nexus 4 paraît terne, un peu comme si un voile blanc s’interposait en permanence entre le contenu et mes yeux. Cependant, ce n’est pas non plus la peine d’en faire un point négatif rédhibitoire, l’écran du Nexus 4 reste suffisamment bon, même pour un usage poussé. Par contre, l’écran se salit très vite, bien plus vite que ceux des téléphones haut de gamme du moment. Non seulement les traces de doigts d’accumulent, mais il faut frotter avec pas mal d’ardeur pour s’en débarrasser. Petit à petit, sans qu’on s’en soit vraiment rendu compte, de gros progrès ont également été faits dans ce domaine.

Réseau/Connectivité/Bluetooth

Lorsque le Nexus 4 est sorti en 2012, je me souviens que certains observateurs américains avaient regretté l’absence de 4G qui commençait tout juste à se déployer. En France, on s’en foutait un peu : « Qu’ils déploient déjà la 3G partout ! » disaient les gens. Cinq ans plus tard, je donne finalement raison aux observateurs américains. Je suis coincé en H+, et entre mon test du Nokia 3310 et cette petite expérience avec le Nexus 4, j’ai un peu l’impression de payer un forfait 4G pour rien en ce moment. En H+, même si le réseau a été déserté par tous les gens passés en 4G, tout est plus lent. Pas désespérément lent au point de renoncer à surfer, mais lent quand même. C’est là quand même une évolution de nos smartphones et de notre réseau à laquelle on ne fait plus vraiment attention aujourd’hui, mais qui procure une vraie amélioration au quotidien. Envoyer des photos à ses proches, tout le temps, (presque) partout, charger ses cartes Google Maps sans attendre, accéder à ses fichier dans le Cloud, la 4G, quand elle est dispo, est un vrai bonheur. Elle simplifie la vie, et multiplie les usages. Quand on se retrouve coincé en 3G, on se rend compte par exemple, à quel point on a pris l’habitude de partager des photos à tout bout de champ, et à quel point on occupe la bande passante.

Moi dans le train…

En ce qui concerne le bluetooth, rien de spécial à dire. C’est  du bluetooth 4.0, tout marche nickel, affichage des titres dans la bagnole, commandes au volant, affichage de la batterie de l’enceinte dans la barre de status. Nickel également pour le Wi-Fi, tout est correct. Le terminal a quatre ans, mais les fonctions de base sont bien là. Pour l’obsolescence programmée, vous repasserez !

Stockage/Cloud

Seulement huit Go de stockage, même en 2012 c’était un peu ric-rac. Aujourd’hui, j’installe mes applis, je charge ma musique Deezer, et je n’ai déjà plus que 1.5 Go. On va me dire Cloud, oui. J’ai bien accès à mon Drive où je retrouve tous mes petits fichiers. Seulement, comme on vient de le découvrir avec stupeur dans le paragraphe précédent, le Nexus 4 est limité à la 3G. Aussi on en revient tout naturellement aux bonnes vieilles méthodes d’antan : se connecter en Wi-Fi à chaque fois que c’est possible pour utiliser le Cloud, faire régulièrement le ménage dans ses fichiers, ne pas regarder un seul film téléchargé illégalement. Malgré cela, au bout de quelques jours, les premières mises à jour d’appli et les premières déconvenues arrivent :

Tant pis, j’arrête le sport…

Pas de port microSD pour me sauver, Google ayant décidé que ce n’était pas bon pour moi. Là clairement, on rencontre un vrai frein à l’utilisation de l’appareil, 8Go c’est devenu totalement insuffisant, même pour un usage modéré de contenu multimédia.

Performances

Dans les tests, je ne regarde jamais tous ces tristes graphes de benchs qui ne me renseignent absolument pas sur les performances réelles de l’appareil. Je ne vous ferai donc pas l’affront de vous refiler un score d’un quelconque bench.

Au quotidien, le Nexus 4 reste largement utilisable et relativement fluide. Je note quand même que Firefox peut générer une certaine latence, pas seulement due à la lenteur du téléchargement en 3G. En particulier, l’écriture d’un message dans Disqus peut se révéler pénible. A part ça, je n’ai pas noté de ralentissement dans des applis comme Whatsapp, Instagram ou Youtube. Les logiciels Excel ou Word se comportent également correctement, sans attente interminable pour ouvrir un fichier ou scroller. Il peut arriver que l’interface utilisateur de l’OS laggue quand on a beaucoup d’applis ouvertes (à savoir dans mon cas : K9 mail + Instagram + Whatsapp + Deezer + Word + un jeu idiot + Dashlane + G-Drive + Appli de l’enceinte + SNCF). Mais au final, même si on sent le Nexus 4 moins à l’aise qu’un smartphone récent, ce n’est pas cette limitation qui se révèle la plus pénalisante. La limitation la plus pénalisante, on l’a vu, c’est l’absence de stockage. Et à ce propos, lorsque j’ai voulu lancer Real Racing 3 pour voir comment se comportait le jeu, j’ai obtenu le résultat suivant :

617 Mo en 2017, c’est devenu comme 6.17 Mo en 2012

Allez, pour me consoler, j’ai quand même lancé un petit Antutu :

Le Oneplus 5 n’a qu’à bien se tenir !

On peut dire que le test a quand même bien galéré dans la partie 3D : images saccadées et son intermittent : ça ne préfigure rien de bon si vous tentez un jeu gourmand. Edouard Marquez avait obtenu 8827 sur Antutu lors de son test du Nexus 4 sur Frandroid le 7 novembre 2012 (un mois avant la fin du monde). Mais il me semble que le test Antutu a été plusieurs fois refondé depuis, la comparaison est donc impossible. On ne peut même pas se réjouir du fait que les optimisations successives d’Android ont permis la multiplication par trois des performances du Nexus 4.

Appareil photo

L’appareil photo du Nexus 4 est mauvais, de jour comme de nuit, et aucune amélioration logicielle ne peut corriger ça. Sur XDA, certains tentent de modifier quelques fichiers de configuration dans le système, sans que ce soit miraculeux. Moi, j’ai fait des essais avec la caméra AOSP, avec Google Camera et avec une application tierce nommée Open Camera, qui offre plus de réglages. Aucune ne fait de miracles. Open Camera offre un rendu de couleurs plus juste, mais a tendance à faire planter le téléphone (un reboot à son actif). Le mieux reste donc de prendre sa photo en mode auto avec la caméra AOSP et de prier pour le meilleur.

Vous ne pourrez donc jamais être fiers d’une photo produite avec votre Nexus 4. Tout au plus, vous rapporterez un souvenir à peu près net de vos escapades. Cependant, ça reste toujours meilleur qu’un Nokia 3310 de 2017, et suffisant pour les réseaux sociaux. J’ai posté des photos sur Instagram et j’ai eu ma dose de « j’aime » habituelle. Personne ne m’a dit « bah alors, elles sont pourries tes photos, on t’a refilé un Wiko ? » Pour cet usage, le Nexus 4 reste donc suffisant.

En mode autoportrait, pas de miracle non plus. Avec le capteur 1.3 Mpx, vous risquez de ne pas être tout à fait à votre avantage :

Son

Muni d’un unique haut parleur extrêmement faiblard, le Nexus 4 est très limité dans ce mode. Pour montrer une vidéo des  «Jokes de Papa » à vos potes, il vous faudra monter le son à fond. Six mois plus tard, HTC sortait son HTC One avec un réel effort dans ce domaine, et aujourd’hui, même les téléphones haut de gamme qui n’ont qu’un haut parleur ont fait des progrès. Le haut parleur du Nexus 4 est en plus placé à l’arrière, ce qui a pour inconvénient d’étouffer le son dès que vous placez le téléphone sur une table.

Le port Jack a le bon goût d’être présent et de fonctionner correctement. Je n’ai pas les capacités auditives pour vous dire si c’est du bon ou pas, moi ça me convient. Le Nexus 4 ne possède pas de radio FM, ou en tout cas, je n’ai pas réussi à l’activer. Dommage pour ceux qui la réclament systématiquement.

Autonomie

Déjà à l’époque, le Nexus 4 n’était pas réputé pour sa bonne autonomie. Plutôt que de limiter tous mes usages, couper le WI-FI, couper le bluetooth, baisser la luminosité au minimum, éviter de laisser tourner trop de trucs en tâche de fond pour essayer de tenir péniblement la journée en regardant perpétuellement l’icône de la batterie baisser trop rapidement, j’ai préféré utiliser la technique du « toujours branché » ! Un câble à la maison, un câble dans la voiture, un câble au boulot, je ressemble aux « wall-huggers » taclés naguère par Samsung dans une pub, toujours le téléphone à la main, branché à un mur.

Le stress des temps modernes

L’USB n’est pas de type C, mais ce n’est pas encore un problème en 2017. Il n’y avait pas de charge rapide en 2012, on n’a donc même pas ce plaisir de voir le niveau de charge de son téléphone remonter à vitesse grand V le temps d’aller faire pipi. Mon Mate 9 me manque bien sur ce point : une nuit de sommeil, même en mode avion, on perd 15%. Une heure de surf, 10%. Une heure de vélo, 15%. En une petite soirée soutenue avec du surf à gogo, du Deezer en Bluetooth, des rézosocio dans tous les sens, je perds 45%. Au bout d’un moment, on finit par maîtriser la chose et savoir adapter sa fréquence de recharge à son usage. En utilisation «normale/modérée » on tient quand même une petite journée, mais heureusement que les vacances sont derrière moi et que je n’ai pas emmené cet engin en camping.

Conclusion

Quand on veut un téléphone pas cher, vaut-il mieux opter pour un Wiko tout pourri mais récent, où s’offrir un ancien haut de gamme performant d’occasion ? Pour ma part, j’opterais définitivement pour la deuxième solution. Même si le Nexus 4 n’est pas forcément le bon exemple à cause de ses limitations 3G et de sa faible capacité de stockage, je pense qu’on aura une meilleure expérience utilisateur avec ce type d’appareils. Les appareils neufs à très bas prix auront de toute façon un suivi inexistant, des spécifications au rabais et un SAV aléatoire.

Au contraire, si vous choisissez bien votre téléphone d’occasion, vous aurez un appareil probablement meilleur en photo, avec de meilleures perfs, une meilleure qualité de fabrication. Vous ferez également un geste écologique en recyclant un ancien appareil. Mais pour cela il faut surveiller les points suivants :

  • Choisissez un modèle avec une carte SD ou avec 32Go minimum de mémoire, pour éviter les problèmes de mémoire
  • Choisissez un modèle populaire, afin qu’il ait un bon suivi au niveau ROM Custom. De cette manière, vous aurez, si vous avez le courage de le flasher, un appareil plus à jour que votre Wiko.
  • Choisissez si possible un appareil qui était bien noté en photo et en autonomie.
  • Quand vous avez fait votre choix, essayez de prendre un appareil le plus récent possible. Par exemple choisissez celui de quelqu’un qui aurait acheté son Galaxy S5 tardivement, après la sortie du S6. ceci vous permettra de minimiser les problèmes éventuels liés au vieillissement des composants, et en particulier de la batterie.

Il ne s’agit bien évidemment ici que d’un avis tout personnel. Il peut paraître beaucoup plus rassurant de choisir un appareil neuf, avec au moins la promesse d’un SAV, mais faiblement doté. Néanmoins, on a vu que le Nexus 4, pour en revenir à lui, peut parfaitement servir de téléphone d’appoint, une fois mis à jour, voire de téléphone principal si on en a un usage modéré. L’obsolescence programmée semble davantage venir de l’évolution de nos propres usages que de limitations introduites sciemment par les fabricants. En effet, tout fonctionne comme au premier jour sur cet appareil sorti il y a bientôt cinq ans. Et ne serait-ce que pour une question d’amour propre, je préfère avoir dans ma poche le mythique Nexus 4 qu’un Wiko Tommy sans intérêt.

Malgré tout, je vais revenir sur mon Mate 9 – pourtant en 7.0 seulement – pour son écran, sa 4G, son autonomie et ses 64Go de ROM, et remettre ce Nexus 4 dans son tiroir. En attendant une ROM Oreo…