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Test collaboratif du Sony Ericsson LiveView : 1ère partie

Le Sony Ericsson LiveView a fait l'objet du premier test "collaboratif" de FrAndroid. Découvrons ensemble les résultats !

Le Sony Ericsson LiveView est un accessoire pour les smartphones Android capable de communiquer par Bluetooth. Il peut facilement être transporté par un clip ou même un bracelet, pour lui donner l'apparence d'une montre. Lors de son lancement, le fabriquant a mis en avant la capacité d'être utilisable sur d'autres téléphones que ceux de la gamme Xperia.

Lors de la mise en vente chez The Phone House (seul vendeur en France), vous avez été nombreux dans les commentaires à nous faire part de votre intention de l'acquérir. Rapidement nous avons pu nous apercevoir que plusieurs d'entre vous l'avez acheté. Dès lors nous avons pensé à lancer un test collaboratif. Jusqu'alors tous les tests rédigés sur FrAndroid étaient réalisés par des membres du site. Ce test bouleversera les habitudes, car ce sont les participants qui auront la parole. J'ai également acheté un LiveView et je vous ferai part de mes observations (avec un Nexus One et S).

Le test est séparé en deux parties :

- La 1ère a duré un mois : du 14 novembre au 14 décembre. L'objectif est uniquement de donner ses premières impressions

- La 2ème n'est accessible qu'aux personnes ayant participé à la 1ère partie : du 2 au 12 décembre. Elle vise à avoir les avis après plusieurs jours d'utilisation

Dans cet article, nous vous parlerons uniquement de la 1ère partie. La 2ème suivra dans les prochains jours. Ce test a été réalisé sans aucun partenariat : ni The Phone House, ni Sony Ericsson ne sont intervenus dans le processus. Nous avons essayé de les contacter pour une éventuelle interview, mais nos demandes sont restées sans réponse. On apprécie le geste, alors que ce test est en quelque sorte une publicité gratuite.

Nous sommes très satisfait de cette première expérience, car vous avez été plus de 77 à participer. Ceci explique notamment pourquoi la rédaction de l'article final a pris autant de temps. Nous avons été très heureux de recueillir tous vos avis et allons faire de notre mieux pour les retranscrire le plus fidèlement possible, sans prendre parti. Afin que les participations soient validées, nous avons demandé à chaque personne une preuve de possession du LiveView. La participation a donc été très importante.

Intéressons nous maintenant à l'échantillon de testeurs, tout d'abord par téléphone :

Le Sony Ericsson LiveView ne fonctionne que sur les téléphones sur Android 2.0+, il est donc normal de ne pas tous les trouver. Dans l'ordre, il y a eu 22 HTC Desire, 11 HTC Desire HD, 8 Nexus One et 10 Samsung Galaxy S. Le Sony Ericsson Xperia X10 n'a malheureusement récolté que 5 tests peut-être à cause de la mise à jour vers Android 2.1 (Eclair) qui a été faite quelques jours seulement avant la mise en vente du LiveView. Rares sont ceux qui ont installé une rom personnalisée, même si cela interfère peu dans le fonctionnement global de l'appareil.

L'échantillon inclut même 2 possesseurs de HTC HD2, qui est pourtant un téléphone sur Windows Mobile, mais qui peut avoir facilement Android.

Si on classe par constructeur, on obtient :

HTC est majoritaire avec plus de 41 téléphones (voir même 49 si on inclut le Nexus One). Suivent ensuite Samsung, Google, Sony Ericsson, Motorola et Dell.

Le LiveView est un micro écran de dimensions 11 x 35 x 35 pour un poids de 15g. Son écran de 1,3 pouces permet d'afficher du contenu sur 128x128 pixels. Afin de contrôler l'appareil, deux boutons physiques sont présents et quatre touches "invisibles" se trouvent aux quatre coins de l'écran. La communication s'effectue en Bluetooth (version 2.1) et doit être dans une rayon de 10m. La batterie est inaccessible et le chargement s'effectue par un connecteur standard microUSB. L'autonomie annoncée est de 4 jours.

Le coffret contient le Liveview, un clip (ou pince), un bracelet pour le transformer en montre, un chargeur micro USB et guide de l'utilisateur.

La première question du test s'intéressait à la raison d'achat du Liveview. Plusieurs choix étaient proposés : gadget, objet geek, montre, intégration avec votre téléphone, "ca tourne sur Android" et la possibilité d'inscrire une autre raison.

C'est l'intégration avec le téléphone qui arrive en première position, suivi par le fait que ce soit un objet geek et enfin un gadget. L'utilisation en tant que montre est partagé par un peu moins de la moitié de l'échantillon. Le fait que Liveview utilise lui-même Android n'est pas un réel atout. En lisant plus particulièrement la deuxième partie, vous vous rendrez compte que l'intégration d'Android est invisible pour l'utilisateur.

Les autres motifs évoqués sont (certains reviennent plusieurs fois) :

- Le LiveView change des "montres anciennes"

- C'est pratique

- C'est fun

- Il est possible de télécommander le lecteur musical du téléphone

- Possibilités d'interaction avec du contenu multimédia

- Acheté pour développer de futures applications

- L'intégration de plugins

- Le plugin d'application sportive

- Le LiveView a été offert par une entreprise et ne fait donc pas l'objet d'un motif d'achat

Nous savons qu'Apple mise beaucoup sur le packaging de ses produits. Voyons ce que Sony Ericsson propose :

Seulement quatre éléments accompagnent le LiveView (qui ne mesure que 11 x 35 x 35), ce qui laisse présager une petite boîte. Elle est plutôt grande et laisse une grande place non utilisée.

Les avis sont très tranchés sur la boîte, mais la majorité trouve qu'elle est plutôt bien réussite, notamment grâce à sa forme particulière. On peut y voir facilement le produit. D'autres le trouvent un peu "cheap" pour un appareil à un tel prix. Les pistons pour raccorder le Liveview au bracelet sont dans une petite pochette et peuvent facilement être perdus au déballage.

On peut y voir un logo Android et la mention des smartphones Xperia. Pour autant aucun élément n'indique que le produit est compatible avec d'autres téléphones. Il est simplement mentionné Bluetooth 2.1. Sony Ericsson fait une mauvaise opération de côté-ci, même si ce sont plutôt les vendeurs qui proposeront ce type de produit à Madame Michu.

Il faut noter que les achats ont eu lieu sur Internet et par conséquent, cet élément n'a pas été déterminant pendant la phase d'achat/vente.

Les dimensions du LiveView sont de 11 x 35 x 35, ce qui est très petit comparativement à un téléphone. Pour autant, est-ce assez fin pour un accessoire qui peut être utilisé comme montre ?

Tous les avis (ou presque) s'accordent à dire que le LiveView est trop épais. Une montre d'une telle épaisseur est très rare (à moins de vouloir donner un certain côté bling-bling). Mais le fait qu'il soit petit et carré laisse assez facilement présager que l'accessoire peut être transformé en montre.

La taille de l'écran semble être la bonne, même si quelques voix aimeraient un écran de 1,5 pouces. Il est vrai que les bandes noires auraient pu être moins importantes, pour grappiller quelques millimètres.

A la vue des différentes critiques, il semble que Sony Ericsson ait fait un bon choix, car ici les faibles dimensions sont un atout de vente.

Sur la photo précédente, on peut remarquer un emplacement vide, qui permet d'y mettre le clip pour la pince ou le bracelet. Le connecteur d'alimentation se trouve en bas de l'écran.

Intéressons nous maintenant à la finition du LiveView. L'écran est petit (1,3 pouces) mais la qualité OLED se remarque dès le premier coup d'œil à son téléphone. Les pixels sont fortement visibles, mais après tout, le but n'est pas d'afficher une photo ou une vidéo sur un tél écran ! Le contenu est imprimé de manière distincte, le contraste est suffisamment bien ajusté pour distinguer les différents éléments. On regrettera que la luminosité de l'écran baisse aussi vite, pour économiser de l'énergie. L'interface non tactile est un point négatif, même si pour ce prix cela aurait été quasi-impossible.

Le bracelet est très décrié, car offrir un simple scratch relève de la provocation. De nombreuses personnes envisagent d'utiliser un bracelet personnalisé, car l'élément de fixation peut facilement y être réutilisé. En effet, le système classique de tiges est repris.

Le système de clips n'est pas très simple à comprendre, car la documentation est pauvre et mal expliquée. La qualité plastique des éléments d'accueils sont remis en cause, car ils peuvent facilement se désolidariser du Liveview et ainsi le laisser tomber. Il est impossible de recharger en mode bracelet, car le connecteur est en dessous et empêche l'accès au connecteur. L'écran est légèrement bombé, ce qui laisse croire que les premières rayures vont rapidement apparaître.

La marque Sony Ericsson est absente sur le devant, ce qui lui confère un aspect pro grâce à sa robe toute noire. Le LiveView possède deux boutons physiques sur le dessus. Celui de gauche permet d'allumer/éteindre et dispose d'une led. En bleu clignotant, un appel entrant est en cours ; en rouge clignotant, la batterie est faible ; en vert clignotant : une nouvelle notification est disponible ; en rouge et vert clignotant alternativement : le jumelage est en cours ; en rouge : la batterie est en charge ou son niveau se situe entre faible et plein ; vert : la batterie est complètement chargée. Le deuxième bouton est multi fonction : retour / sélection / lecteur multimédia (appui long) / allumage de l'affichage.

Vos retours sur les boutons physiques sont mitigés. Les arguments en faveur saluent le placement sur le côté comme sur une montre/chronomètre, ce qui empêche par ailleurs un appui indésiré. Le temps entre le clic et la réponse est rapide, laissant présager une bonne fluidité.

Les arguments en défaveur indiquent qu'ils sont mal pensés. Ils nécessitent un temps d'adaptation avant de comprendre le fonctionnement exact. Le bouton de gauche sert simplement à allumer/éteindre le périphérique. S'il est veille, un simple clic relance l'écran avec l'heure et non le menu principal. Le deuxième bouton remplit beaucoup trop de tâches différentes. Lorsqu'on se trouve sur le menu, un appui simple lance la sous-application ; un appui-long démarre l'application destinée à contrôler le lecteur multimédia. Lorsqu'on se trouve dans une sous-application, un appui-long permet de revenir au menu principal. Expliqué de la sorte, l'utilisation devient compréhensible car le manuel est si pauvre que de telles informations capitales n'y sont que brièvement retranscrites. Vous êtes nombreux à vous demander si l'ajout d'un ou plusieurs boutons n'aurait pas été nécessaire pour faciliter la manipulation.

Le placement des boutons permet certes d'éviter d'y appuyer de manière indésirée, mais en contre partie, la diode des notifications est toujours invisible. Il faut forcément tourner le LiveView pour pouvoir distinguer l'arrivée de ces informations. La qualité vous laisse globalement croire qu'ils ne devraient pas être résistants sur une longue période.

Passons maintenant aux premières impressions sur l'application Liveview, ainsi que sur l'échange d'informations entre le téléphone et le périphérique. Pour avoir la vision la plus juste possible, vous pourrez retrouver les informations dans le tableau ci-dessous. Certaines informations en plusieurs exemplaires n'ont été retranscrites qu'une seule fois.

Pour terminer ce test, nous avons demandé la satisfaction suite à l'achat. Les différentes possibilités sont : très satisfait, satisfait, sans surprises, déçu et très déçu.

Les résultats généraux donnent 5 personnes très satisfaites, 40 satisfaites, 21 déçues et 11 très déçues. La majorité des personnes est satisfaite, mais la forte proportion de déçus laisse fortement présager que le Liveview ne doit pas toujours très bien fonctionner. Vous comprendrez mieux dans la deuxième partie.

Les possesseurs de téléphones Sony Ericsson sont très satisfaits, certainement car c'est le même fabriquant. Les Samsung Galaxy S sont partagés : 50/50, mais globalement avec HTC, Motorola et Dell les gens sont plutôt comblés.

Pour ma part, juste après l'achat j'étais plutôt déçu car toutes les fonctionnalités ne fonctionnaient pas : calendrier et RSS. De même, les propos de Sony Ericsson laissaient croire qu'il fallait attendre plusieurs semaines avant que le SDK ne soit proposé à tous. Jusqu'alors seuls certains développeurs fidèles au constructeur y avaient accès, ce qui laissait un goût amer à de nombreux développeurs tiers.

Nous nous arrêtons ici pour cette première partie. Dans quelques jours (comptez sur moi !), la deuxième va être publiée avec cette fois-ci un échantillon réduit. Vous pourrez également voir mon test vidéo.