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Conférence Nokia à l'Uplink, enfin la lumière ?

Nokia ... leader sur le marché de la téléphonie mobile depuis maintenant un paquet de temps, l'entreprise finlandaise est régulièrement le sujet de moqueries et de critiques sur sa gestion de l'innovation, en particulier face à ces concurrents frontaux : l'Open Handset Alliance et Apple.

Il faut dire que l'entreprise avance tel un voilier face à la tempête : en changeant de cap en permanence. D'abord Nokia a annoncé devenir propriétaire à 100% de Symbian puis le rendre libre. Ensuite, Nokia a annoncé la création de Maemo puis sa fusion avec Moblin d'Intel pour donner MeeGo. Finalement, Nokia abandonne complètement Symbian mais aussi MeeGo pour intégrer Windows Phone 7.

On comprend aisément que ces incessants changements donnent à Nokia l'image d'une société en pleine panique face à un avenir quelque peu angoissant.

Et pourtant, le canadien Stephen Elop, nouveau patron de Nokia et ancien cadre de Microsoft a réalisé un excellent exercice de style et de communication hier soir lors de la conférence Nokia dans le cadre de l'Uplinq.

Sans langue de bois, il a exposé la situation globale du marché des terminaux mobiles, les options qu'il restait pour Nokia et pourquoi les décisions passées se sont avérées mauvaises.

Pour le patron de Nokia, le modèle du tout fermé d'Apple a engendré Android car l'industrie, et Google en particulier, a besoin d'une plate-forme ouverte où les affaires ne dépendent pas du bon-vouloir d'une entreprise (ou d'un homme). Android se positionne donc, en termes économiques, en anti-Apple complet.

Mais les deux acteurs ont cependant compris un élément clef du marché, affirme Stephen Elop. Alors qu'auparavant on assistait à une bataille de terminaux, ce que Nokia sait faire de mieux, Google et l'Open Handset Alliance, et Apple se livrent une bataille d'écosystème avec plusieurs terminaux, des suites logicielles, des services qui se construisent autour de leurs plate-formes respectives.

Or pour construire cet économie d'écosystème, Nokia s'est heurté à un premier problème : la richesse de l'héritage de Symbian est un lourd fardeau. Le moindre changement entraine un long cycle de stabilisation (correction des bugs et des regressions fonctionnelles amenées par le changement) faisant de la modernisation de Symbian un défi coûteux et chronophage.

Le temps, c'est aussi l'élément qui a provoqué l'abandon par Nokia de MeeGo. En effet, Nokia avait pour cahier des charges la création d'une plate-forme système permettant d'attaquer les différents marchés (équipement automobile, installations domotiques, mobilité avancée, téléphonie, ...) rapidement. Or le tandem Nokia-Intel n'a pas été capable d'avancer suffisament vite.

À ce moment là, explique le canadien, il ne restait plus que deux choix à Nokia : choisir Android ou choisir Windows Phone.

Les finlandais ont longtemps discuté avec les deux géants que sont Google et Microsoft afin de peser les pours et les contres de chaque possibilité, mais aussi afin de comprendre la vision stratégique et philosophique des deux américains.

L'offre Android était séduisante, notamment lorsque l'on considérait la croissance de cette plate-forme, mais pour le géant européen de la téléphonie, les possibilités de différenciations étaient trop faibles.

Cet avis peut signifier deux choses concernant Nokia : soit, ils ont obtenu de pouvoir énormément retravailler l'OS de Microsoft, et ce serait très étonnant, soit l'entreprise compte fermement être le seul gros vendeur de Windows Phone.

Toujours est-il que comme vous le savez, c'est Windows Phone qui fut récemment choisi.

M. Elop dégage 5 principes de bases dans la stratégie de Nokia :

Je tiens à signaler que parmi tout les conférenciers, Stephen Elop fut de loin le plus doué et le plus convainquant. Comme l'a signalé Paul Jacob, le patron de Qualcomm, cet homme a une mission.