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Test du Xiaomi Mi TV 4S : que vaut ce 55 pouces à 499 euros ?

Vous connaissez forcément Xiaomi pour ses téléphones portables que la rédaction passe régulièrement au crible sans épargner un seul des modèles de la marque… et pourtant il y en a. Fort de sa montée en puissance, ce constructeur chinois s’est hissé au niveau des ténors du secteur, jusqu’à en dépasser certains et ainsi s’offrir une notoriété suffisamment solide pour tenter de conquérir d’autres marchés. Et en l’occurrence ici, ce n’est pas d’objets connectés ni de trottinettes dont il s’agit, mais de téléviseur. La recette reste la même : attirer les foules avec un tarif agressif. En l’occurrence, notre version 55 pouces de ce Mi LED TV 4S est affichée à 499 euros, ce qui en fait sur le papier un modèle relativement abordable, mais pas exclusif non plus. En effet, TCL et HiSense, pour ne citer que ces autres constructeurs chinois, proposent eux aussi des modèles à ce niveau de prix et une expérience dans ce domaine bien plus mature. Et n’oublions pas aussi Samsung et son 55TU7005, un 55 pouces LCD proposé lui aussi à moins de 500 euros et profitant de l’interface TizenOS. Bref, l’offre est plutôt riche.

Quoi qu’il en soit, l’équipement de ces téléviseurs "petits prix" se ressemble. Xiaomi exploite une dalle Ultra HD (60 Hz) de type VA, ce qui devrait avoir pour intérêt d’améliorer les contrastes, mais limiter les angles de vision. Pour l’audio, c’est le strict minimum avec un kit stéréo 2 x 10 watts. Idem pour la connectique avec trois ports HDMI 2.0b, 3 x USB, une prise casque, une prise Ethernet, une sortie optique, du Bluetooth 4.2 et du Wi-Fi 5 GHz. Nous n’avons pas plus d’informations sur la nature de ce dernier module, il pourrait donc s’agir de Wi-Fi n ou ac comme sur la Mi Box S.

Le Mi LED TV 4S 55 pouces fonctionne sous Android 9, grâce à un processeur à quatre cœurs (Cortex A53 64 bits), accompagné de 2 Go de mémoire vive, de 8 Go d’espace de stockage et d’une puce graphique Mali 470 MP3. Un équipement à peine plus puissant que celui de la Mi Box S, justement, et qui pourrait bien s’avérer un peu léger pour un téléviseur Ultra HD.

Fiche technique du Xiaomi Mi TV 4S

Merci à CDiscount de nous avoir fourni cet exemplaire de test dans le cadre d'un partenariat. Les mesures ont été réalisées à l’aide d’une sonde Xrite i1 Display Pro et le logiciel Calman Business de Portrait Display.

Finitions convenables, mais quelques soucis à l'usage

L’entrée en matière pour ce test ne commence pas trop mal. Évidemment, nous ne nous attendions pas à un produit de grand standing, mais il faut reconnaître que les finitions sont convenables. La dalle est correctement intégrée au châssis, dont les différents éléments sont d’ailleurs bien assemblés. Petit plus toujours bienvenu pour les spectateurs, les bords de l’écran sont relativement fins. Une petite touche "quali" pour ce Mi LED TV qui profite à la qualité de l’intégration dans le salon.

Les pieds sont en métal, mais tout à fait quelconques. Il n’est pas question d’offrir le moindre réglage en hauteur ou en largeur : de simples "équerres" à visser par le dessous supporte l’appareil. À noter que leur écartement est d’un mètre environ ce qui devrait permettre d’installer ce téléviseur sur un petit meuble.

Si vous envisagez de coupler ce téléviseur à une barre de son, sachez que le bas de la dalle est à seulement 6 cm de haut par rapport à la surface du meuble qui l’accueille. Bonne nouvelle en revanche, le voyant présent au centre du châssis ne veut pas dire que le récepteur infrarouge pour la télécommande est là. En fait, il n’y a pas de récepteur IR. En effet, la zappette livrée avec le téléviseur utilise la technologie Bluetooth, ce qui impose une petite procédure d’appairage au premier démarrage de la télé.

Ne soyez pas surpris d’ailleurs si celle-ci ne démarre pas en pressant la touche d’alimentation de la télécommande, il faut passer par le bouton situé sous le cadre. En revanche, cette techno sans fil permet non seulement de piloter le Mi LED TV sans avoir à pointer un quelconque capteur avec la télécommande, mais elle permet aussi au constructeur d’intégrer un micro à la télécommande. Micro qui sert à piloter les fonctions de reconnaissance vocale de Google Assistant que vous connaissez sans doute bien (la météo, ouvrir certaines applications, régler le volume, etc.) sous Android TV.

Pas de commande mains libres au menu, il faut toutefois presser la touche située en haut de la zappette pour réveiller l’assistant. Et si le fait que cette télécommande soit Bluetooth améliore le confort d’utilisation, c’est bien tout ce qu’elle a pour elle. En effet, la disposition des touches peu ergonomique demande un temps d’adaptation. Quant aux inscriptions grises sur fond noir, celles-ci posent bien des problèmes de lisibilité aussitôt qu’il fait sombre dans la pièce.

Ajoutons qu’après seulement quelques jours d’utilisation, le revêtement de la télécommande est déjà marqué sans même qu’on sache pourquoi. Elle n’a pourtant subi aucun traitement sauvage, et nous n’identifions pas du tout la source de ces traits bleus... C’est clairement une première pour nous.

À l’arrière du téléviseur, la connectique est regroupée dans un bloc central qui ne laisse aucune place aux fioritures. Oubliez les systèmes de passage de câbles pour une installation propre. Les trois prises HDMI sont disposées de façon à ce que les câbles soient orientés sur le côté de manière à faciliter, un peu, une installation murale (support VESA 300 x 300 mm).

Les prises d’antenne, l’Ethernet, la sortie optique et même de désormais rares prises composites sont orientés vers le bas.

Audio/vidéo : les limites d’une base technique très basique

Compte tenu du prix de cette télé Xiaomi et du peu d’expérience du constructeur dans ce domaine, mieux vaut ne pas vous attendre à ce que ce Mi LED TV 4S de 55 pouces fasse des merveilles. Cela se vérifie dès les premières heures d’utilisation. Vous vous souvenez de ce buzz sur Internet où certains réalisateurs et acteurs dénonçaient les défauts liés à l’utilisation excessive des technos dans les télés ? Eh bien là, c’est tellement brut de décoffrage, qu’on aimerait bien en avoir un peu. Sur le rendu, le processeur intégré ne fait vraiment pas de miracle avec les sources dégradées ou tout simplement de moindres définitions.

Sur ce modèle de 55 pouces le rendu est acceptable dans l’ensemble, y compris avec des programmes visionnés sur Netflix, Amazon Prime Video ou YouTube. Mais comme bien d’autres modèles équipés d’une partie électronique moins performante, plus vous l’alimentez avec des sources de qualité et moins vous risquez de vous trouver confronté à des défauts visuels en tout genre.

Des saccades, parfois du bruit numérique voire des effets de banding sur certains aplats viennent perturber le rendu, là où bien des téléviseurs compensent cela par une gestion électronique.

Électronique qui, visiblement ici, préfère forcer sur le lissage de l’image plutôt que sur une quelconque optimisation des détails. Du coup, cette méthode limite les risques de bruit numérique (ils ne disparaissent pas totalement), mais atténue pas mal l’impression de piqué qu’on attend d’une dalle4K. Avec une source d’une bonne qualité, c’est souvent "propret", mais jamais percutant. Ne soyons pas trop durs, il s’agit d’un modèle à moins de 500 euros qui d’ailleurs s’en sort honorablement lors de notre test avec la série Marco Polo sur Netflix.

Là aussi, ce qui nous dérange le plus ce sont ces microsaccades affichées par la dalle (60 Hz) et cela quasiment en permanence. Les modes cinéma et HDR atténuent quelque peu cet effet, car la luminosité et la balance des blancs sont calibrées de façon à ce que l’image soit plus douce. On se laisse ainsi duper de temps en temps, jusqu’à la scène suivante où le manque de puissance lumineuse peine à faire ressortir les détails dans l’image.

Ainsi lors de notre scène de référence sur Marco Polo, le piqué de l’image est bon, les teintes plutôt respectées, mais c’est lorsqu’on s’intéresse aux détails qu’on note que la tenue de Marco sur laquelle on perçoit normalement assez bien les mailles du tissu, sont ici totalement confondues dans un rendu presque uni. Là encore, la puissance lumineuse fait défaut, tout comme les scènes suivantes où sa tenue est encore plus brouillonne et les détails des colonnes dans la pénombre sont totalement bouchés. Bref, pour le redire une fois : ici le contenu a beau être diffusé en HDR, la puissance lumineuse de cette dalle ne suffit pas à exploiter la plage dynamique de l’image.

La bonne nouvelle, c’est que les fuites de lumière sont plutôt bien gérées pour un système Direct LED. La conception de la dalle VA concentre visiblement bien la lumière ce qui permet à ce téléviseur d’éviter de grossière faute de goût lorsqu’il est question d’afficher les sous-titres. Ceux-ci ne sont pas bordés d’un large halo lumineux, ce qui est une très bonne chose. Cette technologie VA ainsi que le fait que Xiaomi utilise un rétroéclairage Direct LED limite quelque peu les effets clouding, ou tout risque de zones lumineuses plus prononcées en bordure de dalle. À l’œil, le rendu est même assez homogène, dans la limite de la puissance lumineuse et de la qualité des contrastes de cette dalle.

Ce Mi LED TV 4S se comporte bien aussi sous la boucle de Méridian. Là encore, entre la structure de la dalle et la luminosité disponible, le résultat sur la production du noir et le détourage des personnages est très étonnant. Ce n’est vraiment pas mauvais ! Nous sommes même agréablement surpris par les angles de vision. Étant donné qu’il s’agit d’une dalle VA (dont le but est surtout de booster les contrastes), nous ne nous attentions pas à ce que ceux-ci soient finalement relativement larges. Pour autant, ce téléviseur n’est pas à toute épreuve puisque le revêtement antireflet de la dalle est vraiment très basique.

Brièvement, indiquons que la qualité audio est quelconque, tant sur la partie puissance que détails. L’ensemble 2 x 10 watts manque sérieusement de basses, ce qui ne pose pas réellement de souci pour les programmes composés essentiellement de dialogues, mais pour les films et séries où il faut que ça pète un peu... le résultat est moyen.

La qualité TNT en souffrance

À ce stade de notre test, on se dit qu’il est dommage que le moteur d’upscaling et de traitement de la fluidité ne soit pas un chouia meilleur, y compris pour la qualité de la TNT. Vos chaînes du quotidien souffrent de tous les problèmes de cette dalle. Lissage trop prononcés, fluidité à la peine, nuage de pixels sur les contours des objets… le Xiaomi Mi TV 4S 55 pouces est en souffrance et nous aussi.

 

Nous avons déjà évoqué l’ergonomie discutable de la télécommande. Or, l’utilisation de celle-ci avec la TNT est encore plus problématique. On ne trouve pas les boutons plus et moins permettant de changer de chaînes. Nous aurions apprécié que le pavé directionnel situé au centre de la télécommande assure cette fonction, mais non : il est inactif en mode TNT. Du coup, pour zapper, il faut soit composer le numéro de la chaîne soit cliquer sur la touche "ch list" (pour channel list), pour faire apparaître un menu latéral, permettant alors de parcourir les programmes.

Un menu plutôt joli au demeurant, mais occupant une partie de l’image tant qu’on ne valide pas le choix de chaîne. Il est possible de corriger le problème en désactivant "PatchWall", nous allons y venir un peu plus bas dans ce test. Enfin, n’espérez pas retrouver la moindre fonction de mise en pause des programmes, même si vous connectez une clé USB l’arrière du téléviseur.

Des mesures qui confirment le problème

Après notre analyse basée sur nos impressions s’en suivent nos mesures. Et pour cette dalle LCD Direct LED à petit prix, nous n’avions pas de grandes attentes. Du coup, nous n’avons pas vraiment été déçus, au contraire même. Enfin, un peu, ne nous emballons pas. En effet, à l’occasion de notre première vague de mesures, nous avons relevé une fidélité des couleurs en mode Cinéma SDR, sous l’espace colorimétrique REC.709, qui n’a vraiment rien de ridicule.

Comme vous pouvez le constater, le Delta E 2000 moyen affiche un score de 3,2 ce qui n’est vraiment pas si loin de la note idéale de 3, synonyme de fidélité idéale. La reproduction des couleurs est même assez bonne comme on peut en juger par le graphique, même si certaines teintes ont tendance à "crever le plafond" en avoisinant un Delta E de 6. C’est surtout le réglage du blanc qui est de base assez froid, alors même que le mode cinéma est le plus chaud de tous.

D’ailleurs, la mesure de température relevée à 7537K (contre 6500K pour la valeur de référence) confirme le problème. Il est aussi important de noter qu’en mode cinéma, la puissance lumineuse maximale est mesurée à 131 cd/m² ; ce qui, grâce à un noir assez profond, permet à ce téléviseur d’afficher un taux de contraste remarquablement élevé de 4549:1. Sauf qu’à l’usage, c’est bel et bien cette faible luminosité qui pose problème et écrase totalement la dynamique de l’image. À noter que la couverture de l’espace colorimétrique REC.709 est assurée à 97,8 %.

Et forcément en mode HDR... c’est moins bon. Le Delta E 2000 moyen atteint désormais 4,84, sauvé par quelques valeurs très basses, mais les dérivent de certaines teintes sont beaucoup trop importantes. Les mesures montrent d’ailleurs que ce téléviseur est à la peine dans la reproduction de l’espace colorimétrique DCI-P3, tout comme pour le BT.2020 qui n’atteint pas les 60 %. Faut-il en rajouter concernant la luminosité ?

Elle est ici mesurée à 211 cd/m², ce qui est à nouveau très faible pour produire une restitution HDR digne de ce nom. Du coup, on peut ajouter qu’en mode vif nous avons mesuré une luminosité max de 301 cd/m², mais là encore, cela ne résoudra rien.

En outre, le fait qu’on ne puisse pas résoudre quoi que ce soit est un autre de nos problèmes. On ne trouve aucun menu dans les options d’Android TV qui permettrait de corriger le gamma, le réglage du "point blanc", le gain des couleurs primaires, etc. Nous ne trouvons pour seules options que la gestion du rétroéclairage (et vous l’aurez compris, la puissance est très light), le choix du mode, la température des couleurs, ou encore la possibilité d’activer ou désactiver la fonction de "contrôle luma adaptatif" supposée faire le même effet que le capteur de luminosité ambiante intégré à bon nombre de téléviseurs. Sauf que cette techno nous semble d’une fiabilité douteuse.

En effet, quelle que soit la luminosité ambiante dans la pièce, activer ou désactiver cette option donne toujours le même résultat : un léger coup de boost qui, au mieux, débouche parfois certaines zones de l’image.

Et si d’aventure vous envisagiez de jouer sur ce Mi TV 4S 55 pouces, voilà qui devrait vous refroidir un peu. La fidélité moyenne des couleurs est relevée à 9,05, avec une luminosité d’environ 140 nits. Deux valeurs franchement mauvaises à l’image du retard à l’affichage (input lag) que nous avons mesuré à... tenez-vous bien... 85 ms ! Autant vous dire que vous pour tenir tête à vos adversaires sur un FPS, il va falloir y aller.

Android 9 : la solution soft de Xiaomi

Si Xiaomi a encore des efforts à faire pour étoffer les menus de son téléviseur et corriger certaines traductions maladroites, Android TV dans sa version 9 tourne relativement bien malgré l’équipement assez léger (processeur quatre cœurs, 2 Go de mémoire vive et 8 Go de stockage) de son téléviseur. En fait, celui-ci est sensiblement équipé de la même manière que la Xiaomi Mi Box S déjà testée dans les colonnes.

La première installation est facilitée par le processus de configuration automatique utilisant Google Home. Les informations sauvegardées sur votre smartphone et associées à vos différents comptes (Google, Netflix, Molotov, YouTube, etc.) ainsi que la configuration du Wi-Fi sont partagées avec le téléviseur, qui devient alors opérationnel en quelques dizaines de minutes. Les menus sont relativement fluides, tout comme le démarrage des applications. Enfin, précisons qu’après une mise en veille prolongée du téléviseur, il lui faut tout de même 45 secondes pour démarrer. Sur une mise en veille plus courte, comptez environ 6 secondes.

On retrouve des fonctions classiques d’Android 9, telles que la reconnaissance vocale de Google Assistant ou encore le streaming depuis le mobile via ChromeCast. À noter que nous avons relevé quelques lenteurs sur les réponses à des commandes rapides, essentiellement sous les applications telles que Netflix ou Prime Video. Il y a souvent une latence lorsqu’on presse frénétiquement les boutons pour se déplacer dans les vignettes à la recherche d’un film et d’une série. Du coup, mieux vaut ne pas se presser.

 Patch Wall : désactivez-le !

Xiaomi tente de personnaliser l’expérience utilisateur avec son interface PatchWall. Cette application est d’un intérêt franchement discutable. On y retrouve un accès aux différentes sources (déjà accessibles via la touche "input" de la télécommande) ainsi qu’aux différentes applications installées sur le téléviseur. Autant de choses auxquelles on accède déjà depuis les menus de base d’Android TV. Et non seulement cette interface n’apporte pas grand-chose, mais le fait que celle-ci s’ouvre avec une touche située sous la molette multidirectionnelle, là où nous sommes habitués à trouver une "touche retour". Du coup les fausses manipulations sont vraiment fréquentes et (très) désagréables.

Durant notre période de test, les serveurs de Xiaomi ont diffusé une mise à jour au téléviseur. Un téléchargement de 1,8 go de données et "un log" des plus minimaliste sur les améliorations apportées : patch de sécurité Google, optimisation de l’expérience utilisateur, amélioration de la stabilité du système. C’est tout ! Du coup, il nous est difficile de savoir si le message qui nous proposait de désactiver PatchWall est lié à cette mise à jour ou non. Mais ce qui est sûr, c’est qu’il faut le faire ! En effet, désactiver le PatchWall permet de récupérer la touche Mi de la télécommande comme accès direct vers la télé, ce que nous n’avions pas auparavant, sauf à passer par le menu des sources.

Enfin, en désactivant le PatchWall, on récupère aussi les fonctions du pavé multidirectionnel pour changer de chaîne, presque à la volée, car le temps de latence est désormais minime. De quoi boucler ce test sur une petite note positive, avec l’espoir que Xiaomi continue de faire évoluer ses téléviseurs à coups de mise à jour.

Prix et disponibilité du Xiaomi Mi TV 4S

Le Xiaomi Mi TV 4S est vendu en France au prix conseillé de 499 euros dans sa version 55 pouces, mais vous trouverez aussi des déclinaisons à 43 et 65 pouces.

Les alternatives au Xiaomi Mi TV 4S

En alternative, n'hésitez pas à vous tourner vers d'autres téléviseurs à peu près au même prix. HiSense propose ainsi un modèle plus grand de 65 pouces également au prix de 499 euros. Votre choix peut aussi se porter sur la solution bien équilibrée de TCL ou encore vers le téléviseur LG 55UM7050 au tarif un tantinet plus alléchant que le produit de Xiaomi.