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Test du Philips 55OLED935 : que vaut la Rolls des TV OLED et Dolby Atmos proposée par ce constructeur ?

Entrons directement dans le vif du sujet : cet OLED+ 935 de chez Philips ne fait pas partie de ces téléviseurs aux prix agressifs qui inondent le coin des bonnes affaires sur le Web ou en magasin. En d'autres termes, vous ne pourrez pas vous empêcher de faire la comparaison avec la gamme CX de chez LG qui fait beaucoup réagir les consommateurs. Et pour cause, cette gamme n'a de cesse de profiter d'offres spéciales qui permettent d'acquérir le LG OLED65CX à 2290 euros (au lieu de 2990 euros) par exemple, alors que le Philips 55OLED935 est affiché en promotion au même tarif, mais avec une diagonale plus petite de 10 pouces.

Et pour compliquer encore un peu plus les affaires de cet OLED+ 935, il embarque certes une dalle Ultra HD 10 bits/100 Hz, mais faute de prise HDMI 2.1 on ne parlera pas non plus ici de gaming en 4K à 120 Hz avec votre PS5 ou Xbox Series X. Pour ce téléviseur, l'histoire se passe ailleurs : il vous promet une expérience cinéma et une immersion procurée par l’Ambilight qui s’avère assez addictive. Voyons tout cela dans le détail dans ce test complet du Philips 55OLED935.

Ce test a été réalisé avec un téléviseur prêté par la marque.

Fiche technique du Philips 55OLED935

Design et ergonomie : indiscutablement premium

À l’image du Philips 65OLED984 que nous avons testé l’année dernière, ce modèle OLED+ 935 est selon nous l’un des plus beaux spécimens du marché. Évidemment, tous les goûts sont dans la nature, mais dans le cas présent, nous avons tendance à penser qu'il fera l'unanimité, sauf peut-être auprès des personnes qui cherchent plutôt un produit ultra fin à installer au mur.

Il reprend tous les arguments positifs qu’on aime sur ces téléviseurs : des bordures assez fines en façade et un châssis tout en finesse dont on n’aperçoit qu'une fine bande de métal. En somme, la conception est flatteuse et agréable à l'œil, sans toutefois être franchement au-delà ce que propose la concurrence sur ce segment de produits.

Il ne faut pas oublier également que Samsung, sur ces modèles QLED LCD très haut de gamme comme les Q950TS (le must en 8K chez Samsung) et plus récemment sur ces téléviseurs Mini LED que nous avons découverts récemment, est parvenu à réaliser une dalle qui occupe la quasi-totalité de l'espace, le tout dans un châssis assez fin lui aussi.

Et que dire de cette imposante barre de son qui assure par ailleurs la fonction de pied. Philips livre deux équerres de fixation légèrement différentes. L’une positionne la barre sous l'écran, l’autre, au contraire, positionne la dalle à l'aplomb du système audio. C’est cette configuration que nous avons retenue, puisqu’elle présente en plus l’intérêt de faciliter la reproduction du son en Dolby Atmos sans trop impacter la profondeur de l'ensemble.

Quoi qu’il en soit, cette large barre de 88 cm de côté, 7 cm de haut et 10 cm de profondeur renferme le système audio Bowers & Wilkins 3.1.2 délivrant une puissance de 70 watts.

Celle-ci se décompose de la façon suivante : un haut-parleur de graves de 20 watts, deux médiums de 10 watts, deux voies pour l’effet Dolby Atmos de 12,5 watts et, enfin, le célèbre "tweeter-on-top" de 5 watts. À part pour ce dernier, il est impossible de distinguer les voies dissimulées sur le haut ou derrière ce tissu… Kvadrat s’il vous plaît ! Il s’agit d’une entreprise danoise spécialisée dans la réalisation de textiles de qualité qu’elle produit pour les architectes et autres grands designers partout dans le monde. C’est notamment Kvadrat qui a habillé le système audio du vidéoprojecteur Samsung The Premiere LSP7, sauf que le résultat est encore meilleur sur ce téléviseur Philips.

La connectique est disposée à l’arrière et n’intègre pas de HDMI 2.1, mais uniquement du HDMI 2.0a avec, nouvelle sanction, l’absence du e-ARC ! Il faudra donc passer par l’interface audio numérique optique pour profiter de la meilleure qualité possible sur la barre de son pour vos sources externes.

En revanche, on regrette que Philips n’ait pas soigné un peu plus le cable management sur la partie arrière du châssis. On ne trouve qu’un simple passe-câble au niveau du pied, pas très spacieux d’ailleurs, pour accueillir tous les câbles HDMI, Ethernet, antenne TNT, etc. C’est un peu dommage pour un téléviseur aussi élégant par ailleurs.

Terminons ce tour du propriétaire par ce qui aurait pu être une superbe note positive : la qualité de la télécommande. L'argument principal réside tout simplement dans le fait qu'elle soit rétroéclairée ce qui s'avère vraiment très pratique.

On aime aussi la large partie basse qui permet de la prendre en main confortablement sans empiéter sur des touches de commande. Toutefois, nous comprendrions que certains trouvent à y redire en fonction de leur consommation de programmes. Par exemple, Philips fait le choix de positionner les touches numériques dans le bas de la télécommande, là où se positionne assez naturellement la main. Les fans de la TNT apprécieront, mais d'autres auraient préféré retrouver ici les touches d'accès rapide aux services de streaming, par exemple. Netflix est alors catapulté tout en haut et la touche de raccourci vers Prime Video manque à l'appel au profit de Rakuten TV.

À noter que la télécommande est aussi habillée à l'arrière d’un cuir Muirhead qui ajoute un côté qualitatif et agréable au toucher.

C’est sûr, avec de tels atouts Philips était à deux doigts de rejoindre Sony parmi les constructeurs qui ont notre préférence sur ce point spécifique, mais il y a un "mais"... et même deux en fait. À l'inverse de la zappette de Sony qui dispose d'un capteur de luminosité pour savoir quand allumer le rétroéclairage, celle-ci s'éclaire en permanence. Du coup, pour éviter que les piles ne soient trop rapidement à plat, Philips limite l'éclairage à trois petites secondes. C'est déjà ça, mais c'est souvent un rien trop court.

Plus contrariant, on peut noter que le revêtement noir au niveau de la mise "on/off" s'écaille déjà. Certes, cela fait plusieurs mois que nous utilisons le téléviseur (et nous allons vous expliquer pourquoi), mais cette usure semble clairement un peu prématurée.

Qualité audio et vidéo : un processeur P5 toujours aussi doué et polyvalent

Comme nous vous le disions, ce Philips 55OLED935 coûte cher, mais cela se justifie (en tout cas en partie) par les nombreux atouts qu’il renferme. La barre de son en fait naturellement partie au même titre que l’Ambilight et nous y reviendrons. C’est donc d’abord à la qualité de l’image que nous allons nous intéresser et là… C'est excellent !

Le processeur P5 assure toujours autant en matière d’upscaling. Comme Sony, LG ou encore Panasonic qui ont annoncé leurs nouveaux processeurs encore plus performants pour les modèles de cette année, Philips a lui aussi mis sur la table un processeur P5 de 5e génération dont les capacités seront encore meilleures.

La puce qui équipe ce téléviseur millésime 2020 en a dans le ventre. Durant notre période de test, nous avons, pour l’essentiel, consommé des contenus sur les différents services de streaming que sont Netflix, Amazon Prime Video et Disney+ et tout s’est très bien passé. Beaucoup mieux pour ce dernier service pour lequel Philips a mis un temps considérable à déployer la mise à jour permettant d'en profiter en Ultra HD (mise à jour TPM191E_101.001.250.003 du 12 mars 2021). C’était en tout cas pour nous l’occasion de mettre l’upscaling à l’épreuve et il s’en est bien sorti ! Depuis, tout est rentré dans l'ordre et il faut bien reconnaître que ce n'est pas plus mal.

Avis à tous ceux qui se poseraient la question, l'accès à la configuration Ultra HD sous Disney+ passe directement par les menus de l'application sur le téléviseur. Sous l'option "paramètres de l'application" vous pourrez sélectionner le flux souhaité. Dans notre cas, avec une connexion Fibre 1 Gbps, le mode Auto correspond à l'Ultra HD consommant 7,7 Go/h, soit près de 4 fois plus que le mode HD (2 Go/h) dans lequel nous étions précédemment coincés à cause d'un problème technique sur le téléviseur.

Toutefois, s’il faut savoir s’en remettre à l’intelligence de ce processeur dans la plupart des situations, il faut parfois mettre les mains dans le cambouis. Ses couches de traitements visant à renforcer les détails et son moteur de compensation de mouvements sont tantôt dans l’excès -- en fonction des modes utilisés --, tantôt dans le moindre effort.

Dans le premier cas de figure, cela peut donner lieu à des artefacts et du bruit numérique qu’on peut noter dans les contours d’un personnage en déplacement à l'image par exemple. Du côté de la compensation de mouvement, c’est plutôt le rendu un peu trop "camescope" qui pointe le bout de son nez si l'option est calibrée sur un mode trop important et le cas échéant... cela nous hérisse le poil.

Heureusement, lorsque le téléviseur détecte une source Dolby Vision, par exemple, il bascule automatiquement sous ce mode HDR et bon nombre de réglages deviennent alors inaccessibles. Vous pouvez naturellement en changer, ou rester sous le traitement Dolby Vision dans des variantes "Dolby Vision lumineux" et "Dolby Vision sombre". D'ailleurs, quelle que soit la source, vous pourrez bien souvent intervenir sur les réglages pour accommoder le rendu à votre convenance.

Le téléviseur propose aussi une multitude de réglages en tout genre y compris pour les modes HDR... et ils sont nombreux ! HDR AI, Personnel, Vif, Naturel, Film ou encore jeu... sur le papier on a là de quoi répondre à tous les usages. Mais pour une utilisation cinéma, on ne vous cache pas qu'il est vraiment préférable de vous en remettre au mode HDR Film. Les modes AI et Personnel ont ensuite tendance à surjouer le traitement des détails, provocant parfois un rendu très peu flatteur, presque pixellisé et très saturé aussi.

Enfin, et parce que nous avons trouvé cela amusant de voir comment l'électronique s'en sortirait avec un vieux film, nous l'avons laissé faire sur Indiana Jones et la dernière Croisade (1989), visionné depuis Amazon Prime Vidéo. Pas de surprise... pas de miracle, mais ça fait partie du charme.

Enfin, nous ne reviendrons pas en détail sur cette technologie Ambilight qui nous avait déjà impressionnés lors des tests des autres modèles de la marque, mais il est évident que dans cette version la plus évoluée, utilisant quatre côtés pour la diffusion des effets de lumière, le résultat est parfois très impressionnant, immersif et, à la longue, plutôt addictif.

Ajoutez à cela une partition audio jouée par Bowers & Wilkins et vous comprendrez que Philips propose ici une expérience quasi inédite. D'autant que, comme pour l'image, le constructeur propose de nombreux réglages pour la partie audio qui permettent vraiment de tirer partie de la puissance et du niveau de détail offert par ce système 3.1.2 canaux.

Nous sommes toujours sceptiques quant à l'effet Dolby Atmos que nous n'avons pas perçu lorsque le téléviseur était installé dans un meuble hi-fi plus conventionnel et, naturellement, encore moins une fois installé dans notre véranda dont l'acoustique et la conception ne sont absolument pas adaptées du tout à réverbération du son par le haut. En tout cas, c'est sûr, la puissance ne manque pas et, grâce aux nombreuses voies intégrées, dont le "tweeter-on-top", on peut se faire vibrer les tympans sans craindre de ne plus du tout entendre les voix. Seuls ces insupportables reflets (dans le cadre de notre configuration de pièce) viennent nuire quelque peu au plaisir durant la journée... et nous ne sommes pas encore en été.

Le marquage de l'OLED

Comme nous le disions plus haut en évoquant l'usure de la télécommande, cela fait plusieurs mois que nous avons chez nous ce téléviseur. Près de cinq mois à vrai dire. Alors il est vrai qu'à l'échelle de la durée de vie qu'on attend d'un tel téléviseur haut de gamme, c'est peu. À l'échelle d'un produit mis à disposition pour les tests, c'est beaucoup. Et si nous avons volontairement fait traîner la chose, c'est que le constructeur s'est montré disposé à accepter la chose, ce qui était pour nous l'occasion de tenter de le mettre à mal. Nous étions en effet prêt à prendre le risque de provoquer du marquage sur la dalle pour partager ensuite notre expérience sur ce sujet qui en préoccupe sans doute bon nombre d'entre vous lorsqu'on parle d'OLED.

Jeux vidéo sur console, séries, films, programmes TNT avec ces chaînes et leurs logos figés, vidéos en boucle sur YouTube... nous sommes même allés jusqu'à laisser les menus d'Android TV et les applications de streaming pour tenter de mettre en défaut ce téléviseur. Mais rien ! Ce téléviseur OLED intègre des dispositifs de mise en veille qui limitent visiblement grandement les risques de marquage.

On ne dit pas que c'est impossible. Peut-être en laissant plus régulièrement l'image d'un jeu en pause, par exemple. Peut-être avec une dizaine de mois de plus... qui sait ? Mais en tout cas, ce prêt de produit qui a viré au test longue durée aura été l'occasion de constater que si le risque zéro n'existe pas, les géants du secteur TV ont eux aussi pris leur disposition. À vous de faire bon usage de votre télé en adoptant une consommation logique, évitant au passage de consommer de l'énergie pour rien.

Ergonomie logicielle : le changement qui fait un peu de bien à Android TV

Si vous avez déjà un téléviseur sous Android TV (plutôt récent), alors vous avez sans doute vu évoluer l'interface de votre appareil. Attention, on ne se parle pas ici d'Android TV 10 et encore moins de Google TV, mais uniquement d'une mise à jour esthétique de la version 9 qui tend toutefois vers les optimisations attendues sur Google TV notamment.

Ainsi, l'écran principal reprend toujours un mode d'affichage par tuiles, mais on trouve en partie haute les fonctions de recherche -- via Google Assistant notamment -- ainsi que des onglets "discover" et "applis". Naturellement, c'est sous l'onglet "accueil" que vous retrouverez toutes vos "applications favorites", puis, plus bas, un accès direct à votre sélection de programmes en cours. Là c'est le bonheur puisque tout est regroupé : films, séries, documentaires, etc. issus des différentes plateformes de streaming, mais également vos vidéos lues sur votre réseau local depuis VLC par exemple.

C'est lorsqu'on défile dans ces menus que la chose devient un peu plus intéressante. On retrouve une liste de suggestion de programmes et sur chacun des services pour lesquels on a renseigné ses identifiants, ou presque. Cela permet ainsi de scruter quelques propositions -- attention la liste est assez courte -- sans même avoir besoin de lancer l'application associée au service de streaming.

Enfin, si dans l'ensemble tout se passe très bien, avec une interface fluide et réactive, il est important aussi de mentionner que Philips propose comme toujours de nombreux menus pour personnaliser les réglages de son téléviseur. Comme nous le disions plus avant, cela permet d'ajuster l'intensité des différents traitements appliqués par le processeur P5. Ce sont clairement les bidouilleurs et autres cinéphiles tatillons qui vont être contents.

Résultats des mesures : une calibration aux petits oignons

Que ce soit du côté de chez LG, Sony ou Panasonic, les téléviseurs millésime 2020 utilisant des dalles OLED nous ont pleinement convaincus par la qualité de leur calibration. Philips rejoint désormais ce quatuor avec un 55OLED935 aux résultats tout à fait satisfaisants et même parfois excellents.

Rappelons que les mesures sont réalisées avec le logiciel Calman de Portrait Display et une sonde X-Rite i1 Display Pro Plus.

Commençons d'abord par ces premiers résultats en mode SDR, sous l'espace colorimétrique REC.709, pour lesquels la perfection du Delta E 2000 moyen relevé ici à 2,85 ne tient plus du tout de l'exploit. Pas sur cette catégorie de téléviseurs en tout cas.

Ne soyons pas blasés pour autant : cela reste une bonne chose. D'autant que dans les deux autres modes que nous aurions tendance à vous recommander, à savoir ISF Nuit et ISF Jour, la calibration reste parfaite. Dans le premier, la luminosité baisse légèrement puisqu'elle plafonne à 102 cd/m², mais la fidélité s'améliore encore pour atteindre un Delta E moyen de 2,65. Nous l'avons mesuré à 2,95 en mode ISF Jour avec un gain cette fois-ci intéressant en matière de luminosité puisqu'elle atteint les 185 cd/m².

Sauf nécessité d'une luminosité plus importante, nous ne vous recommandons pas l'utilisation du mode AI qui, s'il offre un pic lumineux de 620 nits, massacre les couleurs avec un Delta E mesuré à près de 12. Idem pour le mode "préférentiel" sous lequel la luminosité max n'est plus que de 405 nits. D'autant que ces modes ne sont pas les meilleurs en matière de reproduction de l'image (fluidité, détails, etc.).

En mode HDR Film, que dire d'autre que... rien à signaler, c'est parfait ! Le Delta E est mesurée à 3,06, soit très proche de la perfection, et la montée en puissance lumineuse est bien gérée avec des courbes de mesures EOTF et Luminance qui suivent de très près les tracés de référence.

À la lecture des graphiques, on se dit tout de même que la calibration de la dalle (cela est peut-être lié à la structure des sous-pixels) aurait pu être encore améliorée en ajustant le "point blanc" de façon plus juste. En HDR comme en SDR, on note que plus la mire se rapproche du blanc à 100 % et plus le rouge prend le dessus sur les autres teintes. Là encore, il y a un menu pour résoudre le problème en corrigeant le point blanc sur 2 ou 20 points. Bon courage ! C'est suffisant pour ne pas avoir à se prendre la tête, même si on sait qu'une calibration assurée par professionnel permettra de faire encore mieux, avec un rendu plus piqué et une impression de luminosité et de contraste meilleure encore.

En revanche, la dalle de notre modèle de test est légèrement en dessous des modèles de chez LG en matière de couverture de l'espace colorimétrique DCI-P3 qui n'atteint pas les 95 % -- comptez 65 % environ de l'espace colorimétrique BT2020. Les dernières courbes indiquent les puissances de pic lumineux. En haut à droite, la mesure réalisée avec une mire (un carré blanc) qui passe de 1 à 100 % et qui permet de noter que, comme toujours avec l'OLED, plus la mire est grande et plus l'intensité lumineuse s'effondre !

Habituellement, nous publions les résultats du pic lumineux mesuré à 10 %, qui est ici mesuré à 680 nits, ce qui reste une bonne performance, mais pas extraordinaire. C'est pourquoi nous partageons la seconde courbe qui représente de pic de luminosité à 5 %. Celui-ci atteint les 927 nits, ce qui laisse supposer que Philips a préféré prendre certaines précautions sur le sujet, peut-être pour préserver sa dalle qui, visiblement, en a dans les pixels !

Bien que ce téléviseur ne soit pas doté d'une prise HDMI 2.1 pour supporter la 4K@120Hz de votre console ou de votre PC doté d'une carte graphique de dernière génération, indiquons que nous avons mesuré un Delta E 2000 moyen en mode jeu de 6,55 avec un pic de luminosité qui avoisine les 430 nits. Pas si mal.

Phénomène en revanche assez étrange et du coup un peu décevant, vous vous en doutez, nous avons mesuré un input lag de 36 ms. Même si votre œil, votre gameplay ou vos statistiques ne devraient trop en pâtir, on s'attendait à mieux du côté du retard à l'affichage.

Prix et disponibilité du Philips 55OLED935

Le Philips OLED+ 935 est disponible en 55 pouces au prix de 2299 euros chez la majorité des revendeurs.

On le retrouve également en 48 pouces à partir de 1999 euros, et en 65 pouces à 2999 euros.