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Telegram ne serait pas aussi transparent et confidentiel qu'indiqué

Telegram se prétend grand défenseur de la liberté d'expression et n'hésite pas à critiquer ouvertement WhatsApp pour son manque de sécurité. L'application a d'ailleurs largement profité des changements de CGU de WhatsApp en début d'année 2021. Mais est-ce que l'application est réellement le parangon de la vie privée ? Peut-être pas vraiment.

Telegram, le chiffrement et l'infrastructure distribuée

Contrairement à WhatsApp et Signal qui chiffrent par défaut tous les messages de bout en bout, Telegram ne propose cette fonctionnalité que pour ses discussions secrètes. Tous les autres échanges sont chiffrés entre le serveur et le client, certes, et stockés dans le cloud par bribes chiffrées et archivées sur des serveurs différents, mais Telegram peut techniquement avoir accès à ces données.

Dans sa FAQ, Telegram précise que « Telegram ne peut être contraint de divulguer des données que si le problème est suffisamment grave et universel pour être soumis à l'examen par plusieurs systèmes juridiques différents dans le monde » et que « à ce jour, nous avons divulgué 0 octet de données utilisateur à des tiers, y compris aux gouvernements ».

Telegram et la confidentialité

Selon le magazine allemand Der Spiegel, cette dernière assertion ne serait toutefois plus correcte en 2022. Le journal affirme que « Telegram a communiqué les données d'utilisateurs à l'Office fédéral de la police criminelle (BKA) à plusieurs reprises ». Le média ajoute qu'« il s'agissait de données provenant de suspects dans les domaines de la maltraitance des enfants et du terrorisme » et que « dans le cas d'autres infractions pénales, il reste difficile pour les enquêteurs allemands d'obtenir des informations de Telegram ».

Il est bien sûr difficile de reprocher à Telegram de transférer des informations aux autorités dans ces deux cas précis, mais cela va à l'encontre de la communication « 0 octet divulgué ».

Toujours d'après Der Spiegel, le ministère de l'intérieur allemand aurait ouvert des discussions directes avec Telegram auxquelles Pavel Durov, fondateur de l'entreprise, aurait participé personnellement. Les deux entités seraient donc d'accord pour coopérer, sans que l'on sache exactement dans quelle mesure.