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En perte de vitesse, Facebook disparaît peu à peu des smartphones

Une étude menée par le Pew Research Center dresse un bilan plus que mitigé pour Facebook, dont les utilisateurs n’ont pas hésité à supprimer l’application au cours de la dernière année.

Des chiffres alarmants pour le plus important réseau social du monde. Facebook, dont l’année 2018 a été marquée par le scandale Cambridge Analytica -- entreprise accusée d’avoir siphonné les données privées d’environ 50 millions d’utilisateurs -- et autres affaires de fuites de données, paie le prix fort de ses erreurs en matière de sécurité, car les pourcentages publiés dans le dernier rapport de Pew Research Center montrent à quel point la multinationale a perdu de son crédit au cours de la dernière année.

44 % des jeunes ont retiré l'application Facebook de leur smartphone

Le sondage, mené du 29 mai au 11 juin 2018 auprès de 4594 Américains, reflète parfaitement la méfiance des utilisateurs auprès du groupe californien. Selon Pew Research Center, pas moins de 26 % des personnes interrogées ont tout bonnement supprimé l’application Facebook de leur téléphone. Quand 42 % ont pris leur distance avec le réseau social, alors que 54 % ont préféré ajuster leurs paramètres de sécurité.

Chez les jeunes de 18 à 29 ans, les chiffres sont d’autant plus édifiants. La principale cible du géant californien a, semble-t-il, eu une véritable prise de conscience, puisque 44 % d’entre eux ont décidé de retirer l’application de leur smartphone, toujours au cours de cette dernière année. Lorsque 64 % se sont montrés moins catégoriques en modifiant seulement les paramètres de confidentialité.

Instagram préféré, l'UE protège ses utilisateurs

Plus globalement, Facebook fait ici face à une fronde inédite dans son propre pays. Les différents scandales liés aux fuites de données ont considérablement accéléré ce phénomène, alors que des mouvements appelant à enlever l’application prenaient déjà forme en mars dernier -- le hashtag #deletefacebook, à titre d’exemple. Mais aussi, les jeunes utilisateurs tendent à privilégier Instagram, qui compte aujourd’hui plus d’un milliard d’inscrits. Instagram est pourtant la propriété de Facebook depuis 2012...

En réponse à l’ensemble de ces incessantes fuites, l’Union européenne a notamment mis en place un Règlement général sur la protection des données personnelles (RGPD). Des restrictions que Facebook contournerait à l’aide d’interfaces trompeuses et d’explications fallacieuses, et ce pour conserver son système de ciblage publicitaire. À trop vouloir forcer, Mark Zuckerberg pourrait également faire fuir les utilisateurs européens.