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Les États-Unis comptent sur Google, Twitter, Facebook, etc. pour limiter les armes imprimées en 3D

Les armes imprimées en 3D sont un problème pour la sécurité, notamment aérienne. Pour palier ce problème, les sénateurs américains cherchent donc de l'aide auprès des grands noms de la Silicon Valley.

Avec la popularisation des imprimantes 3D, des problèmes de sécurité viennent à se poser. En effet, il est possible d'imprimer de véritables armes en plastique, indétectables par les détecteurs de métaux traditionnels des différents portiques de sécurité. Véritables casses-tête aux États-Unis, ces pistolets en thermoplastique sont tout à fait légaux et le gouvernement n'a pas réussi à interdire leur distribution.

À défaut de rendre les plans de fabrication de ces objets illégaux, le gouvernement essaye de minimiser leur diffusion. Plusieurs sénateurs auraient ainsi demandé à certains géants de la Silicon Valley de bloquer la diffusion des plans de ces pistolets sur leurs plateformes et ainsi limiter l'accès du grand public à cette technologie. Selon Engadget, Facebook, Microsoft, Craiglist, Google, Reddit et Yahoo seraient concernés.

Le pouvoir des sociétés privées

Les sénateurs précisent que la distribution de ces plans en 3D permet de mettre des armes mortelles « intraçables et indétectables » dans les mains de n'importe qui, créant ainsi un risque pour la communauté. Apparemment plus que les armes actuellement en circulation, mais c'est là un autre débat...

Ce qui nous intéresse ici est le pouvoir que peuvent avoir les géants de la Tech aujourd'hui par rapport à un pays tout entier. À défaut de pouvoir interdire la diffusion de quelque chose, une simple requête auprès des principaux piliers du net pourrait réduire à peau de chagrin l'existence de tels objets. Notez qu'il existe déjà des précédents sur certaines plateformes. Google a par exemple désindexé de son moteur de recherche de nombreux sites de partage de fichiers illégaux. La différence étant que l'arme en elle-même n'est pas illégale et que bannir ce genre d'objet est assez ironique de la part d'un pays prônant le port d'arme.