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Coronavirus : l'État se dit favorable à une application de traçage de la population

Le Président de la République s’exprimera lundi 13 avril pour présenter quelques décisions concernant la lutte contre le coronavirus. L’occasion d’apporter aussi des précisions sur la prolongation du confinement (au-delà du 15 avril), confirmée hier par l’Élysée auprès de l’AFP.

Vous l’aurez compris, le déconfinement n’est pas pour demain, ni même après-demain si l’on en croit les experts. Cela n’empêche pas le gouvernement de préparer l’après. Parmi les pistes évoquées, le traçage numérique de la population, déjà mis en place dans d’autres pays, figure parmi les sujets les plus épineux. Pourtant, l’Élysée vient de donner son feu vert pour créer une telle application dont la piste était déjà évoquée avec StopCovid. Un proche d’Emmanuel Macron estime que « des outils numériques peuvent avoir un bénéfice sanitaire, tout en préservant notre modèle démocratique ».

Un « tracking » sur la base du volontariat

Le Premier ministre Édouard Philippe soutient cette mesure déjà évoquée le 1er avril devant la mission d’information de l’Assemblée nationale. Il expliquait alors que la question du « tracking » était « ouverte » à condition de se baser sur « un engagement volontaire » de la population.

Olivier Véran, ministre de la Santé, avait un temps estimé qu'une telle mesure allait à l’encontre de la défense des « libertés publiques et fondamentales » de notre République. Du côté de l’Intérieur, on a du mal à se positionner. « Cela n’est pas la culture française » assurait Christophe Castaner il y a quelques semaines. Mais le 5 mars, ce dernier revenait sur sa position et se disait finalement favorable à une telle mesure. Cette volte-face illustre la question épineuse que représente la mise en place d’une telle application.

La CNIL veille au grain

Interrogée ce matin par Jean-Jacques Bourdin sur RMC, Marie-Laurence Denis, présidente de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), posait quelques réserves sur la création d’une application de traçage. Plusieurs éléments relatifs aux données privées seront scrupuleusement analysés par la Commission. Marie-Laurence Denis expliquait ce matin :

Elle ajoutait que la base du volontariat devait être respectée. « Il ne doit pas y avoir de conséquences au refus de la télécharger » prévenait-elle au sujet de l’application de traçage.

Enfin, la CNIL « veillera à ce que l’application soit provisoire et que les données soient supprimées » après le déconfinement et une fois la menace du coronavirus écartée.