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Shadow : des salariés et le groupe Iliad (Free) s'associent pour une offre de reprise

Plus d'un mois après la révélation des difficultés financières de Blade, la société derrière Shadow, on ne connait toujours pas l'avenir de la jeune entreprise française. En mars, Octave Klaba dévoilait son plan de reprise pour Shadow. Le fondateur d'OVHCloud veut réutiliser le savoir-faire de Shadow pour développer une alternative européenne à Office 365 et G Suite des géants Microsoft et Google.

Le milliardaire français devra désormais confronter son dossier avec une nouvelle offre de reprise, poussé par des salariés de Blade.

Rendre Blade rentable

Par communiqué de presse, on apprend que des salariés de Blade se sont associés avec le géant Iliad, maison-mère de Free pour construire un plan de reprise alternatif. Avec ce partenaire de poids, les salariés de Blade entendent atteindre la rentabilité pour leur entreprise à très court terme. Parmi les salariés associés au projet, on retrouve Jean-Baptiste Kempf, actuel directeur de la technologie chez Shadow et connu comme le contributeur principal de VLC Media Player.

Pour atteindre la rentabilité, il est question de réduire les coûts en se séparant « de contrats inadaptés pour la structure », d'augmenter les revenus en changeant la grille tarifaire. On imagine que cela devrait se traduire par une hausse de prix des différents services.

Le plan prévoit également de créer de nouvelles sources de revenus avec des offres visant les entreprises et l'éducation, ou encore la vente de puissance de calcul. Tout cela pourrait en effet permettre à Blade de rentabiliser plus activement ses investissements dans ses fermes de serveurs.

De ce plan on comprend qu'il s'agirait de conserver les bases de ce qui a fait Blade jusqu'à aujourd'hui, ses particularités technologiques et le socle de son offre grand public, tout en essayant de lui donner une nouvelle viabilité par des changements structurels importants.

*Ulrich Rozier, cofondateur d’Humanoid, la société éditrice de Frandroid, est investisseur minoritaire de Blade. L’avis de la rédaction reste neutre et n’est pas influencé pour autant.