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Tinder fait chavirer les portefeuilles autant que les cœurs

Tinder fait désormais payer ses utilisateurs les plus assidus, et à en croire ses derniers résultats financiers, c'est une affaire qui roule. Match Group, qui détient également les sites de rencontres Meetic, OkCupid et Match, vient de publier ses chiffres pour le premier trimestre 2016. Et se targue d'un chiffre d'affaires "entraîné par l'exceptionnelle croissance de Tinder".

tinder plus

Cela fait un an que Tinder fait payer ceux qui souhaitent swiper en illimité, changer d'avis après un geste de balayage malheureux ou encore modifier leur localisation comme bon leur semble. Et le leur fait payer de manière assez variable, puisque le tarif de l'abonnement diffère en fonction de leur âge et de leur localisation, avec un tarif moyen situé autour de la dizaine de dollars par mois.

Au premier trimestre donc, Match Group indique avoir engrangé plus de 285 millions de dollars, soit une augmentation de 24 % par rapport au premier trimestre 2015 que le groupe justifie par "les fortes contributions de Tinder et de PlentyOfFish". Tinder justement, indique le rapport publié par son propriétaire, a dépassé le million d'abonnés payant pour son service Plus. Il a "lancé avec succès sa première fonction de paiement à la carte avec succès", souligne Match Group. On notera tout de même que ce million, si important soit-il, est à mettre en regard des 50 millions d'utilisateurs actifs de Tinder, dont 49 millions génèrent quant à eux des revenus liés notamment à la publicité.

 

Si Tinder ne manque pas d'idées pour enrichir son service et le monétiser, son destin, hors données purement financières, n'est pas si rose. On se rappelle que l'an dernier, l'application avait poussé vers la sortie son CEO, cinq mois seulement après son recrutement, suite à la mauvaise presse subie par l'application, jugée trop orientée vers les rencontres d'un soir. Elle est également régulièrement épinglée par les autorités, comme c'était le cas en janvier dernier au Royaume-Uni. Un rapport y indiquait notamment que les affaires liées à des "mauvaises rencontres" faites sur des applications de type Tinder s'étaient multipliées ces dernières années.