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macOS Big Sur est la version la plus importante depuis 19 ans

Lundi, pendant la keynote de la WWDC, Apple a dévoilé ses nouveautés logicielles pour l'année à venir, que ce soit pour l'iPhone, l'iPad, l'Apple Watch, l'Apple TV et bien sûr... les Mac. macOS Big Sur marque un véritable tournant pour le système d'exploitation d'Apple et met ainsi un terme à l'ère initiée en 2001 sous le règne de Steve Jobs.

19 ans d'améliorations

Lors de la WWDC 2002, Steve Job faisait l'éloge funèbre de Mac OS 9 devant un cercueil contenant la boîte du système d'exploitation et un parterre de journalistes. En formalisant l'arrêt de cette version, le charismatique chef d'entreprise faisait entrer officiellement Apple dans une nouvelle ère : celle de Mac OS X par défaut, dont la version 10.0 était déjà disponible depuis 2001. Sa grande différence avec Mac OS 9 réside dans son noyau UNIX.

Depuis cette époque, Mac OS X a considérablement évolué et aurait largement pu changer de numéro majeur, lors du passage de l'architecture PowerPC à l'architecture Intel au moment de la version 10.4. D'ailleurs, si le numéro de version n'a pas changé, le nom du système d'exploitation a, quant à lui, été modifié à plusieurs reprises. Mac OS X est ainsi devenu OS X en 2012, puis macOS en 2016.

Autant dire que macOS 10.15 Catalina n'avait déjà plus grand-chose à voir avec Mac OS X 10.0, mais macOS Big Sur va encore plus loin.

Une nouvelle page qui se tourne

En présentant macOS Big Sur, Tim Cook et Craig Federighi ont mis l'accent sur une nouvelle transition, celle d'Intel vers les SoC ARM et quelques nouveautés d'interface, comme le nouveau centre de notifications, les widgets ou encore la mise à jour de certaines applications comme Safari.

C'est donc sans pierre tombale ni gerbe de fleurs que macOS est passé à sa version 11. Aucun mot n'a été dit à ce sujet lors de la conférence, laissant la satisfaction aux bêta-testeurs de découvrir ce changement historique pour les ordinateurs d'Apple.

Une évolution logique

Ce changement est pourtant tout ce qu'il y a de plus logique. En basculant son système d'exploitation sur une architecture ARM -- identique à celle de l'iPhone et de l'iPad donc --, Apple pose les bases de son OS pour les 20 prochaines années.

En effet, Apple annonce une transition qui durera deux ans, mais promet, à terme, d'allier puissance et autonomie, tout en proposant de lancer nativement les applications que l'on utilise le plus aujourd'hui : celles de nos smartphones. iOS et macOS pourraient ainsi finir par partager tout autant sur le long terme qu'iOS avec iPadOS, créant ainsi un système d'exploitation quasi unifié entre les différentes plateformes -- même si Tim Cook affirme que ce n'est pas ce que l'on souhaite.

Cette volonté n'est pas nouvelle. Avec Marzipan tout d'abord, puis Catalyst, la convergence des usages est réfléchie depuis longtemps en interne chez Apple, mais aussi chez d'autres. Google par exemple développe depuis quelque temps Fuchsia, un système d'exploitation capable en théorie de fonctionner aussi bien sur nos smartphones que nos ordinateurs, en passant par nos objets connectés et la domotique. De son côté, Microsoft a toujours du mal à trouver un juste milieu et sa version ARM de Windows 10 qui oblige encore l'émulation d'un grand nombre de logiciels avec une architecture x86_64.

Avec ce grand saut effectué par Apple, dont la force de frappe n'est plus à prouver aujourd'hui, il ne fait aucun doute que les développeurs vont se pencher davantage sur les architectures ARM à usage bureautique et accélérer cette possible convergence. Une nouvelle ère démarre.