Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Twitter revoit sa politique en cas de décès d'un utilisateur

Twitter, le réseau de micro-blogging, a décidé de remodeler ses conditions en cas de décès d'un utilisateur. Il sera maintenant possible de faire retirer des photos ou des vidéos le mettant en scène.

twitter logo

"Un mort c'est une tragédie, un million de morts c'est une statistique". Cette citation de Joseph Staline se confirme une nouvelle fois puisqu'il aura fallu attendre des abus à la suite du décès de Robin Williams pour que Twitter revoit certaines de ses conditions d'utilisation. Le défunt acteur américain, membre du réseau social, a été la cible de certains utilisateurs, provoquant la colère - mais surtout la tristesse - de sa fille Zelda qui a quitté le site sur un tweet. Des photos retouchées de son père, évoquant son suicide, étaient notamment en cause.

« Je suis désolée. J’aurais dû passer outre. Je supprime ça (Twitter) de mes appareils pour un bon bout de temps, peut-être pour toujours. Qui vivra verra. Au revoir. », Zelda Williams.

Un tweet qui n'est pas passé inaperçu puisque la vice-présidente de Twitter, Del Harvey, a fait savoir dans une interview accordée au Washington Post que le site ne tolèrera plus "des abus de cette nature". On peut alors facilement établir le lien de cause à effet et les nouvelles conditions publiées sur le Centre d'Assistance de Twitter.

On y apprend effectivement que les utilisateurs pourront demander le retrait de photographies ou vidéos mettant en scène le défunt. Si l'idée est bonne - bien qu'elle ne concerne finalement que les proches de personnes célèbres, ou presque - sa mise en pratique est plus fastidieuse. Les proches devront fournir un acte de décès, une copie des papiers d'identité, une déclaration signée avec les éléments à supprimer ou désactiver, ainsi que les motivations qui accompagnent la demande. Si un utilisateur n'affiche pas photographies personnelles et utilise un pseudonyme, il faudra aussi réussir à prouver l'identité de son propriétaire.