Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Angell Cruiser officialisé : un nouveau vélo électrique plus cher, mais mieux équipé

« On a mis notre premier vélo rapidement sur le marché, trop rapidement. Le smartphone du vélo, en réalité, on s’est trompé. Les gens veulent un vélo qui marche » : Marc Simoncini fait son petit mea culpa dans le cosy Angell Store de Paris, qui jouxte la place des Victoires dans le 2e arrondissement. Les critiques à l’égard de son premier modèle ont parfois été dures, à juste titre, mais l’entreprise n’a cessé de corriger le tir lors de son cycle de vie.

En ce mardi 17 mai 2022, l’heure est à la nouveauté et à l’agrandissement de la gamme. Angell nous présente en effet un tout nouveau vélo électrique, le Cruiser. « Il offre une conduite plus relâchée, avec beaucoup plus de confort grâce à des pneus et des roues plus confortables », assure le célèbre entrepreneur français.

Deux versions pour toucher le plus large public

La plus grande différence se situe au niveau du guidon, qui opte pour un design davantage circulaire que rectiligne. La version S privilégie de son côté un cadre dit ouvert, pour les utilisateurs mesurant entre 155 et 175 cm, contre un cadre dit fermé sur la version M, plutôt adaptée aux cyclistes mesurant entre 165 et 190 cm.

« Nous avons également installé une nouvelle batterie qui corrige les défauts de la génération précédente, mais qui reste tout aussi légère », poursuit-il. Ici, M. Simoncini évoque notamment le manque de fiabilité du connecteur de la batterie, qui a donc été corrigé par ses équipes et ses partenaires industriels.

Sur la balance, la batterie du Cruiser pèse le même poids que l’Angell premier du nom : 2,1 kilos. Pour autant, cette nouvelle monture prend de l’embonpoint, puisque recensé à 18,1 et 18,6 kg pour les modèles S et M, respectivement, contre 16,3 et 16,8 kg sur l’ancienne génération.

Certes, ce poids reste encore acceptable, car légèrement situé en dessous de la moyenne de 20 kilos, mais vous devriez largement le sentir passer dans vos biceps en cas de panne d’ascenseur dans votre immeuble. Cette hausse s’explique par plusieurs raisons étroitement liées à la dotation des équipements en série.

Des meilleurs équipements de série

Les Angell Cruiser se montrent bien plus généreux avec la présence de véritables garde-boue enveloppant les roues, qui paraissent ô combien plus efficaces que les garde-boue en bois actuellement disponibles en option (125 euros) sur l’Angell numéro 1. Nous l’avons nous-mêmes manipulé. C’est vraiment un bon point.

Le Cruiser se dote également d’une béquille, toujours pratique pour stationner son vélo, ainsi que de porte-sacoches arrière qui apportent de la pertinence à un VAE qui se destine à la ville. En revanche, quelques interrogations subsistent quant à l’autonomie du véhicule : « elle ne change pas, car on veut garder une batterie légère, et donc un vélo léger ».

L’an passé, l’Angell promettait une autonomie de 50 et 70 kilomètres avec les modes Fly Fast et Fly Dry, respectivement. Cette année, l’entreprise préfère communiquer sur un rayon d’action moyen de 50 kilomètres. De notre côté, nous n’avions pu parcourir plus de 30 kilomètres avec le mode Fly Dry. Ce fut une déception.

On espère donc que la centaine d’améliorations apportées au premier modèle a permis d’atteindre un degré d’optimisation suffisamment bon pour muscler son jeu à ce niveau. Un test de l’Angell Cruiser nous permettra d’en avoir le cœur net.

Pas de changements fondamentaux

Visuellement, l’Angell Cruiser ne change pas de philosophie, mais semble jouir de quelques finitions plus abouties. Pour le reste, « il n’y a pas de changements fondamentaux » : les niveaux d’assistance restent les mêmes (Ecy, Dry, Fast), tout comme le cockpit et les systèmes de sécurité. D’ailleurs, Angell va encore plus loin pour rassurer ses clients.

« On veut assumer le fait que l’Angell est un vélo difficile à voler. Mais si on vous le vole quand même, on vous le remplace », annonce en grande pompe Marc Simoncini. Voici Angell Back, qui est inclus dans les deux ans de garantie au moment de l’achat. De toute évidence, quelques petites conditions sont à respecter pour en profiter.

Angell Back n’interviendra que si votre vélo dérobé était bien attaché avec un cadenas. Aussi, tous les systèmes de sécurité (verrouillage du vélo et de la batterie, alarme visuelle et sonore, géolocalisation et détecteurs de mouvements) doivent être activés au moment de l’acte. Avec l’ensemble de ces prérequis, Angell vous rend un vélo comme neuf.

Une hausse de prix considérable

Angell se félicite d’ailleurs du taux de vol relativement faible auquel fait face son parc : « Les VAE Angell sont trois fois moins volés qu’un VAE traditionnel », assure-t-on en se basant sur les chiffres des assurances. C’est l’un des combats de la marque depuis son lancement : assurer la protection contre le vol.

Cette nouvelle génération d’Angell voit son prix considérablement augmenter : comptez 3490 euros, sans les potentielles primes à l’achat disponibles en France. L’Angell premier du nom grimpe quant à lui à 2990 euros, contre 2860 euros auparavant. Une hausse notamment expliquée par la crise inhérente au secteur du vélo.

« Le Cruiser est mieux équipé, donc plus cher. Mais c’est aussi lié à l’augmentation des coûts globaux », explique Marc Simoncini. Entre la pénurie de composants, la hausse des matières premières et des difficultés au niveau de la logistique, tous les fabricants de vélos électriques ont eu tendance à augmenter le prix de leur catalogue.

Plusieurs exemples en attestent ces derniers mois : VanMoof, Cowboy ou encore iWeech. Toujours est-il que cette hausse d’environ 500 euros semble un poil élevée par rapport aux améliorations apportées. « Il est aussi plus cher, car fabriqué en France, vraiment, sauf le moteur et le pédalier qui proviennent d’Asie » justifie le fondateur de Meetic.

Angell, quelle capacité de production ?

Pour le reste, Angell met un point d’honneur à conserver une proximité avec ses partenaires industriels. « Nous avons une dizaine de sous-traitants pour fabriquer le vélo. La plupart des composants sont produits en Hexagone. Ensuite, tout sort de la même usine (SEB, ndlr), avec une capacité de production maximale de 80 modèles par jour ».

Cela ne veut pas pour autant dire qu’Angell en produit autant quotidiennement. Avec 253 jours ouvrés en 2022, les chiffres de production atteindraient dans ce cas les 20 160 modèles. Or, le groupe compte pour le moment 5000 Angell en circulation, dont 1500 à Paris, précise Marc Simoncini.

Idéalement, la marque tricolore souhaite doubler ses volumes de vente chaque année, sans donner d’indications chiffrées supplémentaires. Pour ce faire, elle compte renforcer sa présence physique auprès des clients. Vendre un vélo électrique plus de 3000 euros seulement sur Internet, c’est tout de même un sacré pari.

Vers un système de showroom ?

C’est pourquoi depuis mi-mai 2022, un tout premier point de vente a ouvert dans le Marais, au 12 rue des Filles-du-Calvaire, dans le 3e arrondissement de Paris. « Si c’est concluant, on devrait se lancer dans l’ouverture de showroom ». Pour ainsi accroître sa visibilité un peu partout en France et en Europe.

Les précommandes des Angell Cruiser débutent le 17 mai 2022, à 17h, dans l’unique coloris noir. La version M sera livrée une quinzaine de jours après votre achat, lorsque le modèle S laissera passer l’été pour arriver dans vos foyers début septembre. Le tout au prix de 3490 euros.