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Pour Barack Obama, le chiffrement n'est pas forcément une bonne idée

À l'occasion du festival SXSW, Barack Obama est intervenu sur les sujets du chiffrement. Le Président des États-Unis a évité de prendre une position trop marquée, mais ses propos traduisent une méfiance à l'égard du chiffrement sans porte dérobée tel que le voient les géants de la Silicon Valley. Les agences gouvernementales peuvent donc dormir sur leurs deux oreilles puisqu'ils disposent du soutien de Barack Obama.

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Dans la guerre entre le gouvernement américain et la Silicon Valley sur le chiffrement des smartphones, Barack Obama vient de soutenir les agences de surveillance à l'image du FBI et de la NSA. Le Président des États-Unis est revenu sur l'affaire entre Apple et le FBI, en indiquant qu'il ne pouvait pas commenter cette affaire précise. Mais on comprend clairement que l'homme ne voit pas d'un bon œil le chiffrement. Le Président indique en effet qu'il est possible, pour la police, de venir dans les maisons des suspects pour chercher des preuves dans l'habitation, mais aussi fouiller les habitants. Une action impossible à réaliser sur un smartphone chiffré, qu'il compare à une maison qui n'aurait ni serrure ni porte. Barack Obama demande alors "comment résoudre ou arrêter une attaque terroriste ?"

 

Un coffre-fort impénétrable

Le Président des États-Unis continue sa tirade anti-chiffrement en faisant comprendre que cela fait 200 à 300 ans que les Américains se dépossèdent d'une partie de leur vie privée pour permettre la protection de la population, et que les smartphones ont été mis au-dessus de toutes les valeurs.

Il est vrai que les smartphones ont réussi à rendre possible, pour le grand public, de créer un coffre fort a priori impénétrable. Ce n'est pas vraiment l'avis d'Edward Snowden qui pense que le FBI ment et que l'agence peut accéder aux données du terroriste de la tuerie de San Bernardino, avec un tour de passe-passe technique qui ralentirait la procédure. Le FBI tenterait alors de faire pression sur Apple, et les concurrents, pour faciliter le travail de l'agence au quotidien.

 

La pression sur Apple, Google, etc.

Barack Obama termine son allocution en faisant référence à une porte dérobée. Le Président des États-Unis rêve en effet d'une solution de chiffrement qui empêcherait les pirates d'accéder aux terminaux des utilisateurs, mais dont la clé de chiffrement serait détenue par un tout petit groupe de personnes, relatives aux agences de renseignement. Barack Obama finit en mettant la pression à l'industrie de la Silicon Valley en leur conseillant de trouver une solution avant que le législateur ne se saisisse de la question, ce qui pourrait se conclure par une loi qu'il juge "dangereuse".

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