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GrayKey : la boite à déverrouiller les iPhone est un succès et c'est un problème

Les forces de police des États-Unis s'arrachent le boitier GrayKey, un problème pour le FBI.

Il y a un mois, Malwarebytes nous faisait découvrir le boitier GrayKey, permettant très simplement de déverrouiller n'importe quel iPhone, peu importe sa version d'iOS, et donc accéder aux données enregistrées. Cet appareil développé par Grayshift est vendu entre 15 000 et 30 000 dollars aux autorités américaines pour qu'elle puisse procéder à leurs investigations.

Un succès auprès de la police américaine

Une enquête menée par Motherboard révèle aujourd'hui que les forces de police de plusieurs états des États-Unis ont fait l'acquisition de l'appareil. Ainsi, la police du Maryland et la police de l'Indiana seraient en possession de boitiers GrayKey. Plus localement, Motherboard annonce que la police de Miami a également obtenu l'appareil.

D'autres groupes représentant l’exécutif ont également commandé des boitiers, comme la police fédérale luttant contre le trafic de drogue, les services secrets, et le département d'État chargé des relations internationales.

Reste à savoir si une diffusion aussi large du boitier ne va pas le faire tomber entre des mains moins bien intentionnées, ou au contraire entre les mains d'Apple qui pourrait corriger la faille utilisée.

Le FBI embarrassé

Le FBI mène actuellement une campagne aux États-Unis pour demander l'intégration de portes dérobées aux systèmes d'exploitation, afin d'avoir accès aux données malgré les systèmes de sécurité des éditeurs. Sans être le seul, Apple est le principal opposant à cette campagne.

Pour mener sa demande, le FBI se reposait sur le caractère inviolable de l'iPhone qui permettait au bureau fédéral d'investigation d'argumenter que l'iPhone pouvait empêcher une enquête d'être menée à bien en protégeant les données des potentiels criminels. Selon le bureau, la seule solution était d'intégrer une porte dérobée.

Avec la diffusion d'un appareil comme GrayKey, le FBI perd son principal argument. Le bureau a par ailleurs refusé de répondre à Motherboard lorsqu’il lui a été demandé s'il avait acquis des boitiers GrayKey.