Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Test de l'iPhone 11 Pro Max : un très bon smartphone, mais pas excellent

Nous avons testé l'iPhone 11 Pro Max, le nouveau smartphone très haut de gamme d'Apple lancé en septembre 2019. Sa plus grande nouveauté est son triple capteur photo, mais est-il à la hauteur par rapport à sa concurrence Android ? Réponse dans notre test complet.

Comme tous les ans, Apple a présenté en septembre 2019 sa nouvelle gamme d'iPhone : l'iPhone 11, l'iPhone 11 Pro et l'iPhone 11 Pro Max. Le premier sert "d'entrée de gamme" avec un prix relativement abordable -- toutes propensions gardées, on parle d'Apple --, tandis que les suivants viennent remplacer les iPhone XS et XS Max. Nous avons testé l'iPhone 11 Pro Max pour savoir s'il méritait vraiment son prix.

Vous pouvez également retrouver notre test de l'iPhone 11.

Fiche technique

Ce test a été réalisé avec l'iPhone 11 Pro Max que Brandon le Proktor nous a gentiment prêté.

Notre test vidéo sur YouTube

https://www.youtube.com/watch?v=lAfYYA9dsc0

Design

Le design de l'iPhone 11 Pro a fait couler beaucoup d'encre en raison de son nouveau triple capteur photo contenu dans un carré aux coins arrondis. Précisons que sur FrAndroid, nous ne notons pas la « beauté » d'un appareil, très subjective, mais son originalité, son ergonomie et ses finitions. Nous vous laisserons donc seuls juges concernant l'agencement de ce module.

Toutefois, il faut admettre que ce module semble bien différent en vrai. Nous vous conseillerons donc de vous faire votre propre avis en vous rendant en magasin pour le prendre en main plutôt que de le juger sur des images.

Le module photo de l'iPhone 11 Pro Max n'est pas parfait

Toujours est-il que d'un côté purement pratique, le module photo de l'iPhone 11 Pro Max présente quelques inconvénients notables. Tout d'abord, son épaisseur. Assez protubérant par rapport au corps même de l'appareil, il rend le téléphone un peu instable quand il est posé sur une table. C'est d'autant plus gênant que, sur iOS, beaucoup d'applications utilisent encore un bouton situé en haut à gauche de l'écran pour revenir en arrière. C'est malheureusement l'endroit le plus instable du téléphone et cela s'avère un peu gênant à l'usage si vous utilisez souvent votre iPhone sur une table.

Le deuxième souci, c'est la poussière. Les trois objectifs photo agencés en triangle, leur cerclage et le cadre carré sont tout autant de rainures de différentes hauteurs qu'il est difficile de nettoyer. Attention les traces !

Un corps inchangé (ou presque)

Pour le reste, l'iPhone 11 Pro Max ne change pas beaucoup par rapport au XS Max. Il a tout de même pris de l'embonpoint. L'époque où Apple cherchait à faire le smartphone le plus fin possible est révolue et on passe donc de 7,7 mm d'épaisseur à 8,1 mm (pour accueillir le triple capteur photo et ses objectifs imposants), mais aussi de 208 grammes sur la balance à 226 grammes. Avec les différents ratios d'écran, la comparaison est bien sûr biaisée, mais un OnePlus 7T avec un écran de diagonale similaire ne fait que 190 grammes par exemple, tandis qu'un Galaxy Note 10+, pourtant plus grand, ne pèse que 196 grammes.

Ce poids se ressent quand on tient l'iPhone 11 Pro Max. Il est rassurant et donne une nette impression de qualité de fabrication, mais n'est pas anodin à l'usage, et si comme moi vous faites toujours reposer le smartphone sur votre petit doigt, soyez sûrs que les utilisations prolongées ne seront pas des plus agréables.

À l'arrière, la sensation sur le verre dépoli est très agréable et surtout il ne se salit pas, rappelant un peu l'arrière des Pixel de Google. En revanche, la pomme façon miroir accroche beaucoup les traces de doigts et le changement de matière est très déroutant lorsque le doigt passe à cet endroit, donnant l'impression qu'une matière collante le freine un peu.

À l'avant enfin, on retrouve le design de l'iPhone X. S'il était innovant en 2017, sa grosse encoche et ses bordures, certes uniformes, mais imposantes, lui donnent un côté très old-school aujourd'hui. Le ratio "screen-to-body" pourrait être bien meilleur et montre qu'Apple se repose un peu sur ses lauriers en attendant de pouvoir réellement innover à nouveau. C'est d'autant plus gênant que, deux ans après, certaines applications ne s'adaptent pas encore totalement à cette encoche. Ce n'est certes pas directement la faute d'Apple, mais cela gêne l'expérience globale du téléphone.

Autre point qui ramène indubitablement en arrière : le port Lightning. À une époque où le port USB-C est roi, même sur les appareils très haut de gamme d'Apple, il est dommage de voir la marque à la pomme s'entêter avec son format propriétaire qui n'apporte plus rien de particulier par rapport au standard de l'industrie.

Quant à la solidité globale, nous n'avons pas tenté de le faire rebondir par terre pour vérifier les dires d'Apple, mais il semble en tout cas bien construit pour subir les quelques aléas du quotidien.

Écran

L'iPhone 11 Pro Max est doté d'un écran « Super Retina XDR ». Derrière ce nom marketing pompeux se cache une dalle OLED de 6,5 pouces de 2 688 x 1 242 pixels, soit 458 PPP. Elle est en outre compatible HDR ce qui lui permet d'atteindre des pics lumineux jusqu'à 1200 nits selon Apple. Même si cela ne fonctionne qu'en HDR, nos mesures ont tout de même souligné une luminosité maximum de 797 cd/m², ce qui est exceptionnel sur une dalle OLED comme celle-ci.

Pour ce qui est de la justesse des couleurs, on est également sur un très bon écran, fidèle à ce que l'on peut attendre en 2019 sur du très haut de gamme. Le delta E(2000) mesuré avec Calman est de 2,49, ce qui confirme que les couleurs sont assez proches de la réalité pour que la différence ne soit pas perceptible à l'œil nu. D'ailleurs, nous avons mesuré le point blanc à 6452 K, (pour une perfection à 6500 K).

Nos mesures ont pointé un gamut couvrant 107 % du spectre sRGB. Malheureusement, les applications sur iPhone devant se déclarer comme DCI-P3, ce qui n'est pas le cas de l'application de Calman, nous n'avons pas pu mesurer l'étendue de ce spectre à l'écran. Quoi qu'il en soit, le rendu reste excellent lorsque l'on regarde l'écran au quotidien et l'iPhone est censé savoir pousser son affichage lorsque le signal le nécessite (ce qui est possiblement une condition non remplie par notre application de mesure).

Le principal défaut de cet écran, ce sont ses angles de vision. À moins d'être parfaitement face à l'écran, on remarque immédiatement un changement des couleurs, faisant virer le blanc vers le bleu-vert.

Audio

Pour la partie audio, l'iPhone 11 Pro Max repose sur deux haut-parleurs stéréo : l'un en façade, dans l'encoche, le second sur la tranche inférieure du téléphone. C'est là une configuration très courante, mais souvent mal gérée, le son étant inégal d'un haut-parleur à l'autre. Apple a cependant le souci du détail et ce n'est pas le cas ici, ce qui est particulièrement agréable lorsqu'on écoute des pistes jouant justement avec le côté stéréo (les fans d'ASMR apprécieront). Par ailleurs, la spatialisation promise par Apple avec la certification Dolby Atmos est bien au rendez-vous.

En revanche, la qualité des haut-parleurs pourrait être meilleure. À plein volume, le son a tendance à saturer et, en règle plus générale, le manque de basses se fait ressentir et les médiums pourraient être mieux ciselés et plus marqués pour éviter que certains chants semblent trop étouffés.

Heureusement, la puissance est suffisante pour ne pas avoir à monter le volume au-delà de 75 % et donc de souffrir de la saturation. Pour ceux qui préfèrent un casque, le port Jack est toujours aux abonnés absents, remplacé par le Bluetooth 5.

Logiciel : iOS 13

Contrairement à Android, la partie logicielle des iPhone n'a pas grand-chose de surprenant. On retrouve bien sûr nativement iOS 13 sur l'iPhone 11 Pro Max, avec un suivi exemplaire des mises à jour à venir (il tourne déjà sous iOS 13.1.1). Il est par ailleurs extrêmement difficile de comparer iOS à Android, tant les philosophies sont différentes et les goûts des utilisateurs éclectiques.

À force d'utiliser iOS, je dois avouer que mes réticences passées s'estompent peu à peu. C'est un système d'exploitation qui regorge de bonnes idées et qui a l'avantage d'être pensé autour de la simplicité et de l'expérience utilisateur. L'ensemble de toutes les petites animations, la cohérence globale du système et des applications d'Apple et certaines fonctionnalités en font un logiciel très solide. L'efficacité de Face ID est aussi remarquable et nous ferait presque accepter cette hideuse encoche.

En prenant un peu de recul néanmoins, on s'aperçoit qu'iOS a évolué et qu'à sa simplicité d'antan se sont superposées de nombreuses fonctionnalités -- fonctionnalités pour certaines très attendues pour ceux qui les voyaient déjà disponibles sur Android auparavant. Et parfois, on sent que pour ne pas casser l'unité de son écosystème, Apple a opté pour des choix parfois étonnants, faisant par exemple que le menu des paramètres est un chaos sans nom dans lequel il est extrêmement difficile de s'y retrouver sans utiliser le moteur de recherche.

Dans le même genre, la disparition de 3D Touch fait qu'un appui long sur une application lance aujourd'hui le menu contextuel auparavant obtenu par un appui fort. Assez déroutant lorsque l'on veut réorganiser son bureau ou supprimer une application.

Par ailleurs, comme dit précédemment, certains développeurs ne s'adaptent pas forcément bien aux nouveaux formats proposés par Apple depuis 2017 et les applications de Google -- pour ne citer qu'elles -- sont bien souvent une plaie. Si ce point ne peut pas être totalement reproché à l'iPhone lui-même, d'autres points sont en revanche liés aux choix d'Apple en matière de sécurité et de rétention des utilisateurs. Ouvrir un lien YouTube depuis un réseau social par exemple ne lancera jamais l'application concernée et faire de Chrome ou Firefox votre navigateur par défaut est tout simplement impossible. C'est très frustrant de se sentir enchaîné à un écosystème, aussi efficace soit-il.

Précisons au passage que l'on reproche souvent aux constructeurs Android de préinstaller de nombreuses applications, mais iOS est bien pire aujourd'hui que la majorité des autres marques en voulant imposer son écosystème et ses applications comme Podcast, GarageBand, Apple Store, iTunes Store et j'en passe.

Malgré ces quelques frustrations pour l'utilisateur principalement Android que je suis, iOS reste néanmoins un modèle de fluidité et reste très appréciable au quotidien. Moins qu'un OxygenOS (OnePlus) ou One UI (Samsung), mais tout de même.

Performances

Le cru 2019-2020 d'Apple est équipé d'un SoC Apple A13 Bionic. C'est une puce gravée en 7 nm (avec un procédé de 2e génération) et composé de six cœurs, dont deux haute performance cadencés à 2,65 GHz et quatre moins énergivores pour les calculs plus simples. Il s'agit, selon Apple, du plus puissant processeur actuellement disponible pour smartphone.

Dans l'idée, il est difficile de comparer l'iPhone à d'autres smartphones Android puisque les deux systèmes ne gèrent pas de la même manière leurs composants et les performances allouées. Une chose est certaine en revanche : l'iPhone 11 Pro Max est un monstre de puissance. Au quotidien, c'est un bonheur de fluidité, on saute d'une application à l'autre sans le moindre hoquet et les temps de chargement ont été réduits au maximum. En comparaison, retourner sur l'iPhone XR (pourtant doté de l'A12 Bionic), donne presque une impression de lenteur.

Benchmarks et jeux

Les benchmarks montrent une évolution non négligeable entre l'iPhone XS et l'iPhone 11 Pro Max, prouvant que les efforts d'Apple en la matière ne son pas vains, loin de là. Et il est impossible de lui reprocher quoi que ce soit sur ce point. L'iPhone 11 Pro Max tourne parfaitement, même sur les jeux 3D les plus gourmands. Arena of Valor ne quitte jamais les 60 FPS avec tous les paramètres poussés au maximum, Fortnite affiche également un solide 50 à 60 FPS en fonction de l'action à l'écran et Oceanhorn 2 tourne très bien, même s'il lui arrive encore d'avoir quelques ralentissements (mais moins que sur iPhone XR).

En revanche, tout comme le OnePlus 7T et son Snapdragon 855+, l'iPhone 11 Pro Max chauffe beaucoup dès lors que l'on fait appel de manière soutenue à son GPU. Rien de très alarmant pour autant.

Qualité photo

Le plus gros changement de l'iPhone 11 Pro Max, celui sur lequel Apple communique en masse, c'est bien sûr l'appareil photo. On passe sur une nouvelle configuration triple capteur composée de cellules de 12 Mégapixels surmontées de :

On trouve donc un nouvelle possibilité avec l'ultra grand-angle et une nouvelle interface qui vient épouser ces nouveautés avec un cadre élargi permettant de voir directement ce que donnerait l'ultra grand-angle, et évidemment une palanquée de petites animations pour rendre le tout agréable à l'œil. Notons cependant que la transition n'est pas parfaite et qu'un léger décalage rend la chose un poil dérangeante.

Maintenant que cela est dit, concentrons-nous sur la qualité photo à proprement parler. Le premier point que l'on peut relever, c'est que comme promis, l'étalonnage des couleurs est le même sur les trois capteurs. Aussi, en prenant coup sur coup trois photos à trois focales différentes, vous êtes assurés de ne pas avoir trois résultats différents. C'est assez rare pour être souligné et seul Samsung arrive à s'en approcher avec ses Galaxy Note 10, sans égaler la précision d'Apple.

Pour ce qui est du rendu des images en revanche, il faut le dire clairement : Apple a perdu sa couronne. Si l'iPhone proposait les meilleurs rendus il y a quelques années, ce n'est plus le cas aujourd'hui et il se fait dépasser par les fleurons de Huawei, Samsung ou Google. Le résultat est très loin d'être horrible, mais il souffre de plusieurs petits défauts qui font qu'il n'est pas parfait.

De jour, la gestion des lumières et des couleurs est très réaliste et le piqué est très bon à courte distance, mais il s'affaisse rapidement et il est difficile d'avoir des détails pointus dès que l'on dépasse quelques mètres. En outre, si la dynamique est très bonne sur les noirs, ce qui évite d'avoir des zones bouchées, les hautes lumières sont gérées de manière un peu plus hasardeuse et un couché de soleil ou un ciel trop lumineux vont être difficiles à immortaliser parfaitement.

Le téléobjectif x2 et l'ultra grand-angle x0,5 ont tendance à perdre également beaucoup de détails et à souffrir des mêmes problèmes d'exposition sur les fortes dynamiques. Apple a cependant travaillé sa maîtrise de l'ultra grand-angle et la focale ne souffre pas (trop) de distorsions, même dans les angles. Sur ce point, c'est certainement le meilleur élève.

Quand la lumière vient à manquer, on retrouve une très bonne gestion des différentes sources lumineuses et sur l'écran du smartphone, le rendu est vraiment très bon, avec une bonne gestion des ombres et des couleurs. Dès que l'on porte les images sur un écran plus grand en revanche ou que l'on zoome un peu dans l'image, on se rend vite compte que les détails manquent une nouvelle fois, que certaines couleurs ont tendance à baver un peu et que les zones sombres sont très bruitées. Bien sûr, ce sont là des critiques qui s'adressent à un téléphone de très haut vol, et le résultat satisfera certainement une grande majorité des utilisateurs, notamment grâce à sa gestion de la lumière.

Le mode nuit est quant à lui plutôt naturel et ne pousse pas trop la luminosité. On a vraiment l'impression de regarder une scène de nuit et non une photo retouchée prise en plein jour, et ça c'est vraiment agréable, même si on récupérera du coup beaucoup moins de détails qu'avec une Pixel 3 ou un P30 Pro.

Le mode portrait est très détaillé et le bokeh est à la fois assez marqué pour très bien mettre le sujet en détail et assez naturel pour ne pas donner l'impression qu'il s'agit d'un mauvais algorithme. En revanche, en ce qui concerne le découpage, il y a encore de nets progrès à faire (zoomez sur les lunettes d'Omar ou sur mon épaule de jour).

Toujours est-il que Deep Fusion, le mode révolutionnaire annoncé par Apple lors de la conférence, n'est pas encore disponible à l'heure de la rédaction de ce test. Celui-ci permet, à chaque déclenchement, de prendre 4 photos avant, 4 photos après, une pause longue au déclenchement de l'obturateur, et d'utiliser une intelligence artificielle afin de récupérer le meilleur de chacune de ces 9 images, pixel par pixel. Nous ferons évidemment un rajout lorsque ce mode sera disponible.

En vidéo

Pour la vidéo, l'iPhone 11 Pro Max propose l'enregistrement en 4K et Full HD à 60 fps et le passage à la volée d'un objectif à l'autre. Il dispose également d'un ralenti à 240 fps.

Non seulement la qualité d'image est très bonne, mais le son et la stabilisation aussi.

Batterie et autonomie

L'iPhone 11 Pro Max embarque une batterie de 3 969 mAh, soit 25 % plus importante que sur l'iPhone XS Max (3,174 mAh). Ajoutez à cela les optimisations de l'Apple A13 et au quotidien, c'est le jour et la nuit. L'iPhone 11 Pro Max est un véritable marathonien, il tient facilement deux jours en utilisation modérée et il ne nous laisse jamais tomber, même sur des usages un peu plus gourmands.

Pour donner un ordre d'idée, sur une journée de week-end, en le débranchant à 10 heures et en passant une très grande partie de la journée dessus sur une utilisation mixte (réseaux sociaux, vidéos en streaming, jeux...), j'ai pu l'utiliser pendant plus de 9 heures avant d'aller me coucher avec encore 25 % d'autonomie.

Sur des journées de travail, en comptant l'écoute de podcast ou de vidéos YouTube en streaming dans le métro et un bon usage de 4 heures dans la journée avec un peu de jeux et de benchmarks pour le bien de ce test, rentrer chez moi avec 50 à 60 % de batterie le soir n'avait rien de phénoménal.

Rarement il m'a été donné d'essayer un smartphone aussi endurant. De plus, il profite également de la recharge sans fil (même si elle n'est pas rapide) et d'un chargeur fourni de 18W. À ce prix on pouvait espérer mieux, mais la batterie n'est pas le domaine de prédilection d'Apple lorsqu'il s'agit d'innover. Ce chargeur permet de récupérer un peu moins de 50 % de batterie en 30 minutes, pour une charge complète en 1h45 environ. C'est long, très long, surtout pour un appareil de cette gamme.

Communication et réseau

L'iPhone 11 Pro Max est équipé de la 4 G LTE Gigabit avec MIMO 4x4, compatible avec toutes les bandes de fréquence françaises. Dans les faits, il capte très bien dans les bonnes conditions, avec des débits excellents (près de 200 Mb/s en intérieur), même s'il semble avoir une portée un peu plus courte que d'autres smartphones Android, ce qui se ressent par exemple dans le métro parisien, sur les stations qui ne sont pas couvertes.

Du côté des communications, il n'y a aucun problème particulier à relever. Les appels sont clairs et limpides dans les deux sens, sans étouffer les voix et en effaçant correctement les bruits ambiants.

Pour ce qui est du WiFi, Apple s'aligne sur les derniers standards du marché avec du WiFi 6 MIMO 2x2, ce que seuls les Samsung Galaxy S10, Note 10 et Asus Rog Phone 2 proposent aujourd'hui.

Prix et date de sortie

L'iPhone 11 Pro Max est disponible depuis le 20 septembre 2019. Son prix indicatif sur l'Apple Store est de 1259 euros avec 64 Go de stockage, 1429 euros avec 256 Go de stockage et 1659 euros avec 512 Go de stockage.

Vos questions