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Apple : comment votre Mac pourrait rendre votre iPhone plus puissant

« Système de calcul distribué en pair-à-pair pour des types de dispositifs hétérogènes ». C'est en ces termes qu'Apple décrit une demande de brevet déposée il y a tout juste quatre ans auprès de l'USPTO. Rendu public le 8 septembre dernier, ce projet reprend à son compte le grand principe du distributed computing qu'Apple utilisait il y a quelques années avec des outils comme Xcode ou Xgrid, note AppleInsider. Le principe est simple : permettre à plusieurs appareils de communiquer entre eux pour exploiter au mieux les ressources disponibles d'un dispositif à l'autre. En clair, ce système pourrait par exemple permettre à votre iPhone d'utiliser ponctuellement la puissance de calcul offerte par un iPad Pro ou un Mac connecté sur un même réseau.

Quand Apple réfléchit à apporter le calcul distribué au commun des mortels

« Avec le nombre croissant d'appareils informatiques portables, le besoin d'intégration entre les différents dispositifs est devenu de plus en plus important. Un utilisateur peut ainsi avoir accès à plusieurs types de dispositifs à un moment donné (par exemple, un smartphone, un ordinateur portable, etc.) et, par conséquent, ces dispositifs peuvent communiquer entre eux pour offrir une meilleure expérience à l'utilisateur », explique notamment Apple dans la description de son projet qui vise avant tout à démocratiser le calcul partagé. « Cette expérience utilisateur améliorée peut inclure le partage des ressources entre les appareils afin d'augmenter les capacités telles que la puissance de calcul, l'utilisation de la batterie, la bande passante réseau, le stockage, etc. », poursuit la marque.

Apple précise néanmoins qu'il faudra adapter le principe à une utilisation dans un contexte domestique. Les appareils de l'utilisateur pourraient ainsi ne profiter les uns des autres que ponctuellement, lorsqu'ils sont à proximité et que l'utilisateur en a besoin. Pour ce faire, Apple mise sur une « technique flexible qui puisse utiliser efficacement les ressources dans le cadre de cet écosystème d'appareils ». Si vous utilisez votre iPhone et que votre Mac est allumé et se trouve à portée, Apple pourrait alors y déporter certaines tâches de manière dynamique, comme le traitement photo par exemple. Un bon moyen de soulager le processeur de l'iPhone tout en épargnant sa batterie.

Un système étudié pour être le plus souple possible

« Le smartphone peut alors décharger des tâches de traitement telles que l'édition multimédia sur l'ordinateur de bureau ou portable afin d'utiliser un processeur potentiellement plus puissant et d'économiser la batterie », résume d'ailleurs Apple dans son brevet.

Tout aussi intéressant, la firme a visiblement réfléchi à un système permettant de palier les interruptions inopinées de communication entre les appareils (lorsque l'utilisateur quitte son domicile avec son iPhone, le mettant hors de portée du Mac, par exemple). Et en l'occurrence, la solution serait simple : permettre au système de « reconnaître qu'un dispositif a rejoint l'environnement et, par conséquent, le laisser reprendre les calculs qui avaient été suspendus ».

Comme le note AppleInsider, Apple a utilisé le calcul partagé à de nombreuses reprises sur différents environnements et outils. Outre Xcode et Xgrid évoqués plus haut, la firme avait déjà utilisé cette technologie sur macOS Server. Le principe avait aussi été exploité en son temps par NeXT, groupe fondé en 1985 par Steve Jobs après son départ (temporaire et forcé) d'Apple la même année.