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Test de l'Asus ROG Flow Z13 : de la tablette au laptop gaming il n'y a qu'un pas

« Un appareil pour jouer sans limites », voici les mots que l’on peut lire chez Asus à propos de ce nouveau produit hybride. Il faut dire que la proposition du fabricant taïwanais est alléchante en raison de la multiplicité des usages autorisés. Le ROG Flow Z13 accumule les avantages puisqu’il s’agit d’un ultrabook 2-en-1, convertible en tablette grâce à son clavier RGB amovible et son écran tactile de 13,4 pouces à la fréquence de rafraichissement de 120 Hz. Outre sa nature orientée vers la mobilité, il a aussi beaucoup de puissance à revendre : il dispose d’une carte graphique Nvidia RTX 3050 Ti sous le capot, associé à un processeur Alder Lake avec l’Intel Core i9-12900H. Et il aurait été dommage de s’arrêter là, le ROG Flow Z13 reprend en effet l’atout phare du Flow X13, à savoir la possibilité de lui adjoindre le boitier graphique externe ROG XG Mobile équipé, au choix, d’une RTX 3080 ou de la RX6850M d’AMD.

Fiche technique de l'Asus ROG Flow Z13

La tablette et son boitier externe ont été prêtés par Asus pour ce test.

Un design sophistiqué pour une tablette qui en impose

Le Flow Z13 marque une évolution intéressant par rapport au X13 puisqu’il est pleinement convertible en tablette grâce à son clavier détachable. Forcément, l’appareil est assez imposant puisqu’il accueille l’ensemble des composants.

La tablette à elle seule pèse 1,18 kg tandis que l’on mesure 12 mm sur l’épaisseur. Son poids atteint les 1,5 kg en prenant en compte le clavier. Bien que ses dimensions soient généreuses, on peut saluer le travail d’Asus qui est parvenu à réunir une belle liste de composants dans cette machine qui tente de proposer des performances décentes pour jouer et travailler.

Il n’y a d’ailleurs pas grand-chose à redire sur la qualité de l’ensemble. Le châssis est en effet constitué d’un alliage d’aluminium haute densité et d’un look rétrofuturiste parfaitement travaillé avec, en prime, une petite fenêtre qui ouvre la vue sur la carte-mère, le tout illuminé par l’éclairage RGB. Une esthétique qui correspond parfaitement à la marque de fabrique des produits ROG, associée à des matériaux de qualité.

On retrouve ce sentiment de robustesse avec la béquille qui permet de maintenir l’écran pour un usage en tant que tablette ou avec le clavier. Celle-ci peut se déployer sur un angle allant jusqu’à 170°, ce qui laisse une belle amplitude pour positionner l’écran comme bon nous semble.

En revanche, il faut bien dire que l’écran ne peut pas tout à fait être positionné en angle droit par rapport au clavier, comme c’est le cas sur un ordinateur portable classique. La béquille demande un minimum d’ouverture pour reposer sur un support.

Second inconvénient : elle n’a pas vraiment été pensée pour poser la tablette en mode portrait, à la verticale. Alors, soyons francs, la tablette est maintenue correctement lorsque l’on déplie la béquille en mode portrait, mais l’on sent que l’on n’est pas à l’abri d’un mauvais geste qui ferait tomber l’appareil sur l’écran. Il serait nécessaire de pouvoir légèrement orienter la tablette vers l’arrière pour un maintien sans faille, mais la béquille n’autorise pas un tel réglage. Enfin, l’usinage de la béquille au niveau de la fenêtre en verre permet de saisir la tablette très facilement d’une main. Pour être tatillon, on demanderait peut-être une légère protection en silicone pour éviter le contact avec la tranche métallique de la béquille, un détail qui relève du chipotage cela dit.

Le ROG XG Mobile a lui aussi le droit à une sorte de petite béquille. Le boitier est compact et s'affiche avec un éclairage RGB rouge au niveau de la ventilation.

Clavier et touchpad

Asus a conçu un système magnétique pour rendre son clavier amovible à souhait et le moins que l’on puisse dire, c’est que celui-ci est diablement efficace. Le clavier vient se clipser et de déclipser sans aucun effort, les aimants dirigent le clavier dans la bonne position, tandis qu’il vient légèrement se surélever une fois en place offrant un angle idéal pour utiliser le clavier au quotidien. Le revêtement du clavier, d’un côté comme de l’autre, est très agréable au toucher et n’attrape pas plus que ça les poussières et saletés. En ce qui concerne l’expérience de frappe, celle-ci est plutôt bonne avec une course totale de 1,7 mm pour les touches et une sensation similaire à ce que l’on retrouve sur les laptops d’Asus.

L’éclairage RGB, compatible Aura Sync et paramétrable via Armoury Crate est un petit plus bienvenue, quand bien même il ne s’agit pas d’un éclairage touche par touche. Son niveau d’intensité est ajustable sur trois paliers pour un résultat ni insuffisamment ni trop lumineux.

Le pavé tactile en verre donne lui aussi une sensation de qualité, avec une glisse irréprochable et la gestion des fonctions multipoint. Compacité oblige, il est toutefois de petite taille, du moins un peu trop à notre goût.

La connectique

La connectique de la tablette se résume en un port USB 2.0 accompagné par une prise jack 3.5 mm sur la tranche droite, ainsi qu’un port USB-C à gauche via lequel la machine est alimentée avec en prime une compatibilité Thunderbolt 4. À l’arrière se cache un lecteur de cartes microSD, que l’on découvre en soulevant la béquille, on trouve également une trappe qui renferme le SSD NVMe. Enfin, la particularité du Flow Z13 est bien sûr son interface PCIe Gen 3x8 couplée à un port USB-C. Celle-ci permet de connecter le ROG XG Mobile, une solution plus efficace qu’en passant par un simple port Thunderbolt comme on peut le voir avec d’autres solutions graphiques externes.

Le ROG XG Mobile n’est d’ailleurs pas seulement un boitier renfermant une carte graphique, il apporte une connectique conséquente au Flow X13 comme au Flow Z13. On profite en effet d’un port HDMI 2.1, d’un DisplayPort 1.4, un connecteur RJ-45, quatre ports USB 3.2 Gen 1 et à nouveau un lecteur de cartes SD (UHS-II).

Audio, webcam et biométrie

La tablette dispose d’un bouton marche/arrêt sur son flanc droit qui fait également office de lecteur d’empreinte digitale pour la connexion avec Windows Hello. Juste en dessous, un bouton permet de contrôler le volume, il est par ailleurs suffisamment long pour ne pas se tromper lorsque l’on souhaite abaisser ou augmenter le volume.

L’audio consiste en seulement deux haut-parleurs d’un watt chacun, le rendu audio n’est pas si mauvais par de petits speakers comme ceux-ci mais sont vraiment juste pour profiter d’un jeu ou d’un film autrement qu’avec un casque ou une autre solution. Enfin, il n’y a pas de quoi se plaindre des microphones intégrés qui capture le son assez clairement et profitent d’une annulation de bruit grâce à l’IA.

Deux caméras viennent compléter le tout, l’une à l’avant dont la qualité de capture reste assez mauvaise, et une à l’arrière qui offre une image déjà un peu plus nette grâce à son capteur de 8 Mp.

Un écran format 16:10 de bonne facture

Le Flow Z13 dispose d’un écran de belle taille si l’on considère qu’il s’agit d’une tablette. Produite par Sharp, la dalle IPS de 13,4 pouces a comme atout son format 16:10 et une définition WUXGA (1980 x 1200 pixels) qui est sans doute à conseiller pour un usage majoritairement gaming face à la variante « 4K » (WQUXGA - 3840 x 2400 pixels) proposée par Asus en alternative. La fréquence de rafraichissement offre quant à elle juste ce qu’il faut avec une fréquence maximale de 120 Hz.

S’agissant d’une dalle tactile, elle arbore logiquement un revêtement brillant moins efficace pour contrer les reflets. Ses capacités en matière de luminance sont cependant suffisamment bonnes pour qu’on puisse l’utiliser correctement même à l’extérieur. Nous mesurons un pic lumineux de 465 cd/m² à l’aide de notre sonde, c’est un peu moins que la valeur promise par Asus (500 cd/m²) sur la fiche technique du produit, on en est tout de même très proche.

Avant de passer à la suite de nos mesures, soulignons la présence de l’option Mux Switch via Armoury Crate. Elle nous permet de passer d’un usage hybride à un affichage uniquement géré par la carte graphique dédiée. C’est une option intéressante dans le cadre d’une utilisation sans le ROG XG Mobile, elle permet notamment de conserver un affichage à 120 Hz indépendamment du mode d’alimentation (secteur ou batterie) ; en revanche il faut bien noter que l’autonomie en sera réduite.

En ayant recours au mode d’image « Default » via Armoury Crate, nous obtenons un affichage un peu plus chaud que ce que nous attendons. Avec une température de couleurs de 6 166 K, l’image a tendance à tirer quelque peu vers le rouge. L’échelle de gris et la courbe gamma montrent de bons résultats dans l’ensemble, malgré un suivi légèrement imprécis pour le gamma, dans les basses et hautes lumières.

L’étalonnage d’usine n’est pas mauvais, avec un Delta E moyen de 3,23 et quelques dérives chromatiques qui n’impacteront pas les utilisateurs autres que les créateurs de contenus. Le contraste est quant à lui dans la moyenne pour une dalle IPS avec une luminance mesurée à 465 cd/m² pour la blanc et à 0,36 cd/m² pour le noir, résultat sur un taux de 1 292:1. Comme garantit par Asus, l’espace sRGB est bien couvert en intégralité.

Un logiciel complet (et quelques bugs)

Asus se démarque clairement en matière de logiciel grâce à l’excellent Armoury Crate qui, comme à l’accoutumée, est accompagné par MyAsus. Inutile de s’étaler sur la longueur à propos des fonctionnalités de ces deux logiciels que nous avons déjà détaillés lors de nos précédents tests d’ordinateurs Asus.

En revanche, il faut bien souligner le travail accompli pour rendre l’utilisation du dock graphique externe entièrement plug and play. La connexion de la carte graphique ne demande en effet aucune manipulation avancée, tout est géré par Armoury Crate. Il suffit de brancher le connecteur pour qu’Armoury Crate propose automatiquement de basculer sur le ROG XG Mobile, il demandera par la même occasion la fermeture des programmes utilisant la carte graphique. La connexion du dock entraine également la désactivation de la carte graphique de la tablette, à savoir la RTX 3050 Ti, et par conséquent des services qui y sont associés (GeForce Experience, Panneau de configuration Nvidia). Pour déconnecter le dock, il faut d’abord l’indiquer à Armoury Crate via la barre d’outils de Windows. Une déconnexion sans passer par cette étape risque de provoquer certains problèmes.

L’intégration logicielle d’Asus est donc bien pensée, ce qui ne nous as cependant pas empêchés de rencontrer quelques soucis durant nos trois semaines avec la machine et son dock, espérons-le simplement des erreurs de jeunesse. Parmi les désagréments notables, l’utilisation en mode tablette.

Nous avons parfois noté l’apparition de bandes horizontales (pendant 10 ou 15 secondes) lors du basculement de l’affichage de portrait à paysage et vice-versa. Plus rarement, la tablette ne reconnaissait pas être connecté à son adaptateur secteur en USB-C. Le plus impactant reste toutefois la mise à jour KB5010414 pour Windows 11 qui a causé la pagaille après que son installation ait causée une lenteur anormale du système. Tout est rentré dans l’ordre après quelques démarches.

S’il y a un dernier point important à soulever, c’est bien sûr le mode tactile de l’écran avec cet appareil livré sous Windows 11. Il y a sans doute déjà eu quelques optimisations pour améliorer l’expérience tactile du nouvel OS de Microsoft, à l’heure actuelle on perçoit cependant peu de différences flagrantes à l’usage quotidien. Il faudra encore se montrer patient puisqu’une mise à jour prochaine devrait venir augmenter l’attrait de Windows 11 en mode tablette.

Performances

Le Flow Z13 est animé par un processeur Intel de douzième génération, à savoir le Core i9-12900H. Il s’agit d’une puce que l’on a déjà pu voir à l’œuvre au sein du dernier ROG Strix Scar 15 et dont l’évolution principale consiste à répartir la charge sur deux types de cœurs différents, les cœurs hautes performances Gracemont au nombre de six, et les cœurs Golden Cove au nombre de huit. Le Flow Z13 profite donc d’une puce avec 14 cœurs pour 20 threads, d’un TDP de 45 W et d’une cadence comprise entre 2,5 GHz et 5 GHz. La machine profite également des nouveautés apportées par cette génération de puce, notamment avec le support et la présence de 16 Go de DDR5 (LPDDR5) cadencés à 5 200 MHz et d’un SSD NVMe de 1 To en PCIe 4.0.

L’offre d’Asus cette année sur la partie processeur est particulièrement généreuse, avec une puce qui s’annonce bien plus puissante que le Ryzen 9 5980HS qui équipait le X13 l’an passé. A vrai dire, nous sommes même assez surpris de voir une telle puce au sein d’une simple tablette. Les résultats sous Cinebench R23 le montrent bien, avec un score multi-core de 14 405 points qui surpasse clairement nos attentes vis-à-vis d’un produit comme celui-ci. Le score en single-core n’est pas en reste, avec 1 821 points.

Les résultats sous PC Mark 10 sont bons, le Flow Z13 est toutefois limité par sa RTX 3050 Ti dont le niveau de performances n’est pas vraiment en équilibre avec celui du processeur. Avec 6 904 points, le score obtenu avec le Flow Z13 reste cependant plus élevé que la majorité des machines compactes comme celle-ci.

La différence est bien marquée une fois le ROG XG Mobile connecté. Notre second essai sous PC Mark 10 a ainsi affiché un score de 8 211 points, un résultat qui propulse cette configuration parmi les meilleures de notre classement, similaire à ce que nous avions obtenu avec le ROG Strix SCAR 15 G533Z.

En conditions réelles, le Flow Z13 s’avère être particulièrement véloce. Nos tests d’encodage le prouvent et montrent que cette machine est un bon allié des créateurs au quotidien. Notre encodage habituel sous Handbrake a été effectué en 5 minutes et 31 secondes avec une moyenne de 53,6 fps sans le dock externe, et en 5 minutes et 11 secondes avec une moyenne de 57,2 fps avec le ROG XG Mobile. Notre test d’encodage sous Premiere Pro est plus parlant pour départager la configuration avec ou sans XG Mobile puisqu’il s’agit d’un encodage 4K. Dans le premier cas, il a fallu 6 min et 2 sec, et seulement 3 minutes et 53 secondes dans le second cas.

De son côté le SSD signé Micron affiche de bons débits, qui sont toutefois encore loin de ce que peut offrir l’interface PCIe 4.0. Avec près de 3,4 Mo/s en lecture séquentielle et 3,2 Mo/s en écriture, on a tout de même affaire à un stockage rapide et efficace.

Performances en jeu

Le Flow Z13 embarque une RTX 3050 Ti au TGP de 35 W, auquel s’ajoute 5 W grâce au Dynamic Boost 2.0. Le dock graphique externe dispose quant à lui d’une carte AMD Radeon RX 6850M avec un TGP de 165 W et 12 Go de GDDR6. Asus propose également une version de son ROG XG Mobile dotée d’une RTX 3080.

3D Mark

Les tests réalisés sous 3D Mark révèlent une RTX 3050 Ti qui montre rapidement ses limites. Elle suffira pour apporter ce qu’il faut de puissance dans le cadre d’un usage quotidien, en revanche il faudra faire quelques compromis pour le jeu et ce qui implique du rendu 3D. Avec un score graphique de 1 968 points sous Time Spy Extreme, elle permet de jouer dans des conditions raisonnables à de nombreux jeux, mais il sera nécessaire d’abaisser la qualité des graphismes la plupart du temps. Par exemple, elle permet d’atteindre 72 fps en moyenne sous Apex Legends en priorisant la qualité graphique, et atteint 116 fps en l’abaissant au maximum. En ultra avec Red Dead Redemption 2, nous ne dépassons pas les 43 fps en moyenne, idem avec Metro Exodus (27 fps en moyenne) qui devient jouable une fois le DLSS activé en mode performances et des niveaux de graphismes et de ray tracing ajusté sur « élevé ». Control donne le même résultat, avec une moyenne de 30 fps en ultra, et ainsi de suite. Précisons que ces relevés ont été réalisés avec la définition de l’écran (1980 x 1200 pixels).

Nous nous sommes davantage attardés sur les relevés avec le ROG XG Mobile et sa RX 6850M. Celle-ci obtient de bons scores, notamment avec 5 695 points (score graphique) sous Time Spy Extreme, ou encore avec un stress test franchi avec succès. Ce résultat place la RX 6850M juste au-dessus de la RTX 3070 Ti qui équipe le ROG Strix Scar 15, un score qui n’est pour le moment battu que par la RTX 3080 Ti du MSI Raider GE76. Sans surprise, c’est sur la gestion du ray tracing que cette carte est déjà moins à l’aise, les scores obtenus sont sans appel au profit de Nvidia. Ci-dessous, l’ensemble des résultats obtenus avec le ROG XG Mobile.

Nos résultats de benchmarks et nos relevés en jeu avec le ROG XG Mobile

Time Spy (Graphics score) : 11 909 points

Port Royal : 5 653 points / 26,17 fps

DirectX Ray Tracing feature test : 13,72 fps

Time Spy Stress Test : 98,3 % (stabilité du framerate)

Apex Legends

Apex Legends profite au maximum de cette dalle limitée à une fréquence de rafraichissement de 120 Hz, le jeu tourne en toute conditions en atteignant ce plafond.

Red Dead Redemption 2

Malgré nos essais, nous ne sommes pas parvenus à lancer Red Dead Redemption II une fois le ROG XG Mobile connecté. Le jeu n’a pourtant aucun problème à se lancer en le faisant tourner via le RTX 3050 Ti.

Benchmarks dans les jeux avec Ray Tracing

Control

Control tourne parfaitement si l’on fait abstraction du ray tracing. Avec les paramètres graphiques poussés au maximum, nous obtenons une moyenne idéale de 99 fps. Une fois activé, le ray tracing vient entacher la fluidité du titre avec une moyenne de 52 fps. Il est nécessaire d’abaisser la résolution de rendu pour de meilleures performances. AMD oblige, pas de DLSS pour sauver la mise ici.

Watch Dogs: Legion

Même constat sur Watch Dogs: Legion. Le gameplay est parfaitement fluide avec le preset graphique « très élevé » et une moyenne relevée à 76 fps. Une fois le ray tracing activé, ça devient très compliqué. En ultra le jeu tourne à 29 fps, et à 36 fps en moyenne si l’on ajuste la qualité du ray tracing sur « moyen ».

Metro Exodus

On relève une moyenne de 55 fps sur Metro Exodus, avec le ray tracing ! Ce n’est pas si mal et il est possible d’atteindre les 70 voire 75 fps en faisant quelques concessions sur le niveau des graphismes.

Dissipation thermique et bruit

Le Flow Z13 gère relativement bien ses températures grâce à un système de chambre à vapeur qui s’étend sur une plus large surface en raison de l’absence de charnière, contrairement à un laptop classique. Deux ventilateurs s’occupent de rejeter l’air chaud en haut de l’écran. La ventilation se fait bien entendre lors de charges lourdes, dès que la température du processeur dépasse les 60 °C. Nous avons relevés une température CPU qui atteint 88 °C à son pic à l’occasion de nos différents stesstests, alors que celle de la RTX 3050 Ti n’a pas dépassé les 70 °C.

De son côté le ROG XG Mobile prend l’air frais par l’avant via deux ouvertures, avant de le rejeter vers l’arrière. Toujours via le même stresstest, nous relevons un pic de température à 75 °C. Il émet également pas mal de nuisances sonores et même un peu plus que la ventilation de la tablette.

Autonomie

D’une capacité de 56 Wh, la batterie du Flow Z13 fond assez vite dès lors qu’il est sollicité pour effectuer des tâches sommes toutes classiques. Notre protocole habituel à l’aide de PC Mark 10 a évalué l’autonomie avec un indice de performances de 5 139 points, le test a fait passer la batterie de 100 % à 0 % en exactement 5 heures et 51 minutes, éclairage RGB désactivé.

Il est utile de préciser que nous devons réaliser le même test d’autonomie sur l’ensemble des machines afin de pouvoir comparer leur autonomie. Nous utilisons donc un profil d’alimentation particulier, le même pour chaque évaluation. L’autonomie du Flow Z13 sera par conséquent plus longue en sélectionnant un mode d’alimentation moins énergivore, on pense bien sûr au mode « Silencieux » activable via Armoury Crate. Comptez une à deux heures d’autonomie supplémentaire avec ce profil.

Enfin, l’adaptateur secteur est mince et léger et offre la charge rapide au Z13. Comptez environ 30 minutes pour engranger 50 % de batterie.

Prix et disponibilité de l'Asus ROG Flow Z13

L’unité que nous avons testée, nom de code FLOW-Z13-GZ301ZE-LC175W, est commercialisée à 2 199 euros, sans le ROG XG Mobile bien entendu. Les tarifs commencent toutefois plus bas selon les configurations, à partir de 1 499 euros et jusqu’à 2 399 euros pour un exemplaire similaire au nôtre, mais avec une dalle WQUXGA. De son côté, le ROG XG Mobile pique le portemonnaie.

La version dotée d’une RX 6850M est commercialisée contre 1 399 euros, il faut compter 1 599 euros pour profiter du modèle doté d’une RTX 3080. Le ROG XG Mobile et le Flow Z13 sont également proposés en bundle, le prix reste toutefois le même qu’à l’achat séparé. Soulignons pour terminer que les bundles ne sont proposés qu’avec la version RTX 3080 du ROG XG Mobile, et non avec la variante AMD.