Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

DJI ajouté à la liste noire américaine, un an et demi après Huawei

On connaissait déjà la situation difficile de Huawei dans le domaine des smartphones. Ce sont des contraintes similaires qui vont désormais s’appliquer à une autre marque chinoise leader dans son domaine : DJI.

Ce vendredi, le département américain du commerce a en effet décidé de placer le constructeur de drones et de stabilisateurs sur l’entity list, comme l’indique l’agence Reuters. Pour rappel, il s’agit d’une liste d’entités étrangères avec lesquelles les entreprises américaines n’ont plus le droit de collaborer. De fait, cela devrait considérablement compliquer les affaires de DJI qui ne devrait plus pouvoir être commercialisé outre-Atlantique, se fournir en composants américains, voire proposer des mises à jour de ses applications sur les stores d’iOS et d’Android.

Un ajout potentiellement motivé par des craintes d'espionnage

Pour rappel, Huawei avait été la cible de cette même entity list au printemps 2019. Depuis, les contraintes américaines à son égard n’ont eu de cesse d’augmenter, Washington ayant interdit aux constructeurs de puces électroniques -- y compris non américains -- de faire affaire avec Huawei. À ce sujet, le fondeur chinois SMIC, avec lequel Huawei a un temps imaginé travailler, intègre lui aussi la liste noire américaine.

On ignore encore la cause de cet ajout de DJI à la liste américaine. Comme le signale The Verge, les autres entreprises ajoutées l’ont été pour des raisons d’atteintes à la sécurité nationale américaine ou aux intérêts de politique internationale américaine. Concrètement, Washington pourrait craindre que les drones de DJI ne soient utilisés afin de récolter des informations aux États-Unis et de les transmettre à Pékin.

Rappelons que depuis quelques années, une loi chinoise oblige l’ensemble des citoyens et des entreprises à participer au renseignement national. C’est sur cette même base que les soupçons d’espionnage de Huawei ont été amenés.