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Google Assistant est dans le viseur de l'Union européenne

Si vous avez un smartphone Android, il est fort probable que Google Assistant soit installé par défaut. L’assistant vocal de Google a même, sur certains appareils, son bouton physique dédié. L’UE cherche à déterminer si les fabricants d’appareils Android sont obligés d’intégrer l’assistant de Google… cela pourrait mener à une enquête antitrust.

L'UE veut réguler

Les enquêtes antitrust de l’Union européenne font trembler les géants de la tech. Leur position dominante est un problème et l’UE tente de les réguler. Ces sujets sensibles sont ravivés par la pandémie, dont les plateformes en ligne sortent encore renforcées. Ces grandes entreprises agissent comme des « gatekeepers » — des sortes de gardiens des portes d’un marché : elles contrôlent de larges écosystèmes qui deviennent impossibles à contester. Google, par exemple, voit passer 90 % des recherches sur le web effectuées en Europe et 76 % des smartphones vendus sont équipés d’Android.

L'UE agit, elle a infligé à Google 8,2 milliards d’amendes pour abus de position dominante : en 2017 pour son comparateur de prix Google Shopping, en 2018 pour Android et en 2019 pour AdSense, son système de publicité contextuelle.

Google Assistant par défaut est un problème

D’après Reuters, la Commission européenne s’inquiète désormais de la domination exercée par Google Assistant, Siri et Alexa sur le marché des appareils connectés. Une de ses préoccupations est la présence par défaut de Google Assistant sur les smartphones Android. L’article ne cite pas iOS, pourtant Siri y est également activé par défaut sans possibilité de le changer. Sur Android, on peut choisir un autre assistant par défaut, Alexa par exemple.

Selon l’article de Reuters, les régulateurs européens ont demandé aux fabricants de présenter des preuves de pressions présumées de Google pour préinstaller l’assistant Google sur leurs appareils Android. Par ailleurs, ils souhaiteraient savoir si l’entreprise américaine interdit aux constructeurs de travailler sur leur propre assistant, comme Bixby chez Samsung.

Selon le rapport MLex, cité dans l’article Reuters, la Commission européenne souhaite vérifier si les utilisateurs peuvent utiliser simultanément deux assistants vocaux sur leurs appareils. Rappelons que, récemment, dans le cadre du procès antitrust d’Epic Games contre Google, il a été révélé que la firme de Mountain View avait payé des fabricants de smartphones pour favoriser le Play Store et freiner la concurrence.

La Commission européenne publiera un rapport définitif, après avoir consulté les fabricants, au cours du premier semestre 2022. Le processus d’enquête ne commencera qu’une fois cette première étape passée.

De son côté, Google se défend en précisant qu'« Android offre plus de choix que toute autre plate-forme mobile. Les fabricants peuvent choisir les assistants vocaux à installer sur leurs appareils et les utilisateurs peuvent également choisir les assistants à utiliser et à installer ».