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Tout le monde a oublié le Pixel 4, sauf la recherche contre Alzheimer

Le Pixel 4 de Google aura-t-il droit à une nouvelle vie ? L'espoir est permis, vous allez découvrir pourquoi. Le flagship Google de 2020 n'avait malheureusement pas eu le succès escompté à sa sortie avec ses petits problèmes d'autonomie, mais embarquait avec lui un système de capteurs assez innovant pour son temps -- Soli. Le plus étonnant, c'est que ces capteurs permettent aujourd'hui au smartphone de contribuer à la prévention contre la maladie d'Alzheimer.

Un cas de figure inattendu

Ce curieux usage nous vient d'un groupe de chercheurs américains du DigitalHealth Lab de San Diego. Ces scientifiques qui étudient des maladies comme la maladie d'Alzheimer ont eu par l'intermédiaire de leur directeur Edward Wang l'idée de mettre à contribution le smartphone de Google pour aider à la détection anticipée de cette maladie.

La maladie d'Alzheimer (ou une maladie apparentée) pourrait toucher environ 1 200 000 personnes en France avec seulement 750 000 cas diagnostiqués. Après 65 ans, elle concerne approximativement deux fois plus de femmes que d’hommes et touche 23 % de la population après 80 ans d'après le BEH santé publique France.

Les personnes atteintes développent entre autres des pertes de mémoire qui perturbent leur vie quotidienne. La détection précoce de cette maladie peut cependant permettre de ralentir l'évolution des symptômes. À ce stade, vous vous demandez surement : quel est le rapport avec le Pixel 4 de Google ? Doucement, nous y venons.

Comment ça marche ?

Ces chercheurs expliquent que nos yeux, ou plutôt la réaction de nos yeux à des tâches spécifiques, peut servir d'indicateur de la santé neurologique via un élément précis : nos pupilles. Leur taille, lorsque nous réalisons certaines actions, nous en apprend beaucoup sur notre état de santé mental et sur les connexions entre différentes régions de notre cerveau. Leur mesure permet donc parfois de détecter plus tôt certains troubles cognitifs.

C’est ici qu’intervient le Pixel 4 avec la possibilité grâce à ses capteurs frontaux infrarouges d’offrir un moyen de procéder soi-même à un « examen » de ses propres yeux via un accessoire disposé sur le téléphone.

La technologie infrarouge permet entre autres d’offrir une meilleure visibilité d’examen, par exemple lorsqu’un patient a des iris foncés dont la couleur peut se confondre avec celle de la pupille. On lui demande alors d’effectuer un test de mémoire en plaçant le capteur devant ses yeux pour voir leur réaction.

L'utilisation de ce type de capteur est ici à l'étude et pourrait à l'avenir aider les médecins en autorisant chaque patient à réaliser ses propres tests chez soi à l'aide de son smartphone. Ces patients seraient ensuite renvoyés vers des spécialistes s'il s'avère qu'il existe un doute probable sur les mesures envoyées. Il ne s'agirait pas d'un examen total infaillible, mais d'une aide possiblement précieuse à la détection précoce de la maladie.

Ce type de mesures s'effectue généralement sur des machines très coûteuses qui peuvent coûter jusqu'à 10 000 dollars. A contrario, aujourd'hui, ce sont près des 2/3 de la population mondiale qui disposent d'un smartphone. L'omniprésence de cette technologie est donc un avantage certain pour permettre à tout un chacun de se prémunir contre ce type de pathologie.

Une possibilité réservée uniquement au Pixel 4 ?

Il nous est dit ici que ce smartphone a été choisi pour ses capteurs infrarouges et non les ondes radio propres à Soli. On ne nous dit pas si d'autres smartphones disposant de ce type de technologie de reconnaissance faciale, comme les iPhone avec Face ID par exemple, pourraient, eux aussi, prodiguer ce type de mesures.

Le dernier flagship en date de Google, le Pixel 6, a pour sa part abandonné ces capteurs IR. Il ne s'agit ici que d'un seul exemple de ce que nos smartphones pourraient apporter comme informations sur notre santé. D'autres usages utiles pourraient un jour faire leur apparition pour nous avertir plus rapidement et mieux nous protéger.