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Test du Google Pixel 6a : la meilleure photo au meilleur prix

Le Google Pixel 6a arrive en France avec de belles promesses : faire les bons compromis aux bons endroits pour pouvoir, en contrepartie, proposer une expérience très soignée sur la photo et l'interface. Tout cela, sous la barre des 500 euros.

Ça, ce sont les paroles. Maintenant, nous en venons aux faits. Le Google Pixel 6a est-il à la hauteur des espérances ? Peut-il se hisser parmi les meilleurs smartphones malgré son positionnement milieu de gamme ? Voici notre test complet.

Fiche technique

Ce test a été réalisé avec un Pixel 6a fourni par Google.

Notre test en vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=cGJPCU05sgg

Design

Aucun doute possible, le Google Pixel 6a fait bel et bien parti de la même fratrie que les Pixel 6 et Pixel 6 Pro. Ce ne sont pas des jumeaux, mais les traits de famille sont là. Ce nouveau modèle ne fait en effet pas de folie sur le plan du design et s'inscrit dans la droite lignée de l'identité visuelle portée par la marque depuis le deuxième semestre 2021.

Ce constat se dresse de lui-même dès que l'on regarde le dos du Pixel 6a. On retrouve cette bande si particulière qui traverse la face verso à l'horizontale au niveau de l'appareil photo. Le bloc est bien moins proéminent que ceux des Pixel 6 ou 6 Pro, mais il est tout de même au rendez-vous. On aime ou n'aime pas ? Vous connaissez la chanson : tout est une affaire de goûts personnels.

Ce que je peux vous dire, c'est qu'il est assez perturbant de voir une bande aussi large pour accueillir simplement deux modules photo et un flash. D'un autre côté, on comprend aussi la volonté de la firme de Mountain View de persister et signer avec ce design qui lui permet de sortir du lot.

Du reste, rien à signaler de particulier sur les finitions. Celles-ci sont de qualité pour offrir une bonne sensation en main. Sachez au passage que le dos est « en matériau composite thermoformé 3D avec cadre tactile en alliage ». Le verre est donc réservé à l'écran plat à l'avant avec, au passage, une protection Gorilla Glass 3.

Poids et dimension du Pixel 6a

Au-delà de ces quelques mises en bouche, on retient surtout une chose : sobriété est le maître-mot de ce Pixel 6a. Pas de fioritures, pas d'extravagance. Et par-dessus tout, un format contenu qui plaira aux amatrices et amateurs de smartphones relativement petits. 152,2 mm de hauteur, 71,8 mm de largeur et 8,9 mm d'épaisseur.

Sans être le Petit Poucet, il n'est clairement pas dans la tendance des dernières années qui voient des smartphones toujours plus grands être mis sur le marché. Ce format s'accompagne par ailleurs d'un poids assez léger de 178 grammes.

Voilà donc l'une des grandes forces du Pixel 6a. Car on se doute bien que les personnes potentiellement intéressées par ce téléphone sont, en grande partie -- voire en majorité --, les mêmes qui boudent les phablettes à la Galaxy S22 Ultra.

Reste à bien choisir votre coloris. Pour ma part, je trouve que le modèle gris sombre que Google nous a donné est trop tristounet. Que dire sinon pour terminer cette mise en bouche ? Tous les boutons physiques (allumage et volume) sont sur la tranche droite, le poinçon pour la caméra avant est centré et le tiroir de la nano-SIM est positionné à gauche. Sur la tranche inférieur, c'est un connecteur USB-C que l'on trouve pour la recharge.

Enfin, le Google Pixel 6a est certifié IP67 ce qui garantit une résistance à l'eau dans le cadre d'une immersion temporaire (à moins d'un mètre pendant 30 minutes maximum).

Écran

Le Google Pixel 6a propose un écran Oled de 6,1 pouces avec une définition de 1080 x 2400 pixels (Full HD+) et un ratio 20:9. Prometteur n'est-ce pas ? Attention cependant à un point : le téléphone ne fait pas l'effort d'aller au-delà des 60 Hz. La dalle n'offrira donc pas de petit plus appréciable pour la fluidité au quotidien. C'est tout de même dommage en 2022, même à moins de 500 euros.

Malgré cela, vous profiterez d'une dalle à l'excellent contraste (grâce à l'Oled) et lumineuse. Nous avons mesuré un pic à 755 cd/m². C'est très largement suffisant dans l'immense majorité des situations. Pas de souci à signaler sur la lisibilité.

En revanche, concernant la colorimétrie, le choix de Google peut provoquer un petit débat. Avec notre sonde et le logiciel CalMan de Portrait Displays, nous avons pu voir que le téléphone préférait afficher des couleurs fidèles et non sublimées, quitte à ne pas en afficher autant qu'on pourrait l'espérer.

Évoquons d'abord la température moyenne mesurée à 6482 K. C'est très proche des 6500 K visés pour un bon équilibre entre les tons bleus et rouges. Ce résultat a été obtenu avec le mode adaptatif dans un environnement classique de travail (open space avec des lumières blanches au plafond).

J'ai essayé ensuite le mode « rehaussé » proposé dans les paramètres et la température ne changeait pas beaucoup pour atteindre les 6549 K. Autrement dit, même avec le mode censé donner un coup de boost, l'écran reste très modéré.

Un bon point qui se traduit par un Delta E moyen sur le DCI-P3 de 2,47. Pour cet indice, on cherche en général à descendre autant que possible à 3 pour une bonne fidélité des couleurs. Le Pixel 6a va donc carrément en dessous de 3, ce qui est très impressionnant.

Toutefois, cela n'est pas sans contrepartie. Le Pixel 6a a du mal à proposer une large palette de couleurs. S'il couvre bien 114 % du sRGB, il est mis en difficulté par le DCI-P3, un espace colorimétrique plus vaste, et donc plus difficile à gérer pour un écran, avec une couverture à « seulement » 77 %.

Le Pixel 6a se targue cependant d'être compatible HDR et je dois admettre que, sur les contenus de cette qualité, je n'ai pas ressenti de frustration particulière au niveau des couleurs. Ainsi, sauf si vous êtes un ou une perfectionniste, vous ne devriez pas être particulièrement gêné par les bémols évoqués.

Logiciel

Sur le papier, la partie logicielle est l'une des grandes qualités du Pixel 6a puisqu'on profite ici de la même expérience que sur les modèles haut de gamme Pixel 6 et 6 Pro. Android 12 est donc de la partie et se voit saupoudré de petites fonctionnalités intéressantes ici et là permettant de simplifier la vie au quotidien.

Ces nombreuses options sont clairement à citer dans les points positifs. Material You, par exemple, est pleinement mis à contribution pour un design cohérent et personnalisable à souhait. Rappelons que les nouvelles lignes directrices de Google sur le plan esthétique permettent, entre autres, d'ajuster la couleur du système avec celle prédominante sur le fond d'écran choisi.

Ce n'est pas tout, on peut aussi parler de la fonction Aperçu -- « At a glance », en anglais -- qui exploite Google Assistant pour afficher des informations « dont vous avez besoin, quand vous avez besoin », sur l'écran d'accueil et de verrouillage.

On ne soulignera jamais assez à quel point la fonction En écoute, cachée dans les paramètres audio, est puissante. Celle-ci identifie les morceaux qui ont été diffusés à proximité et vous les affiche sans que vous n'ayez à lancer une application dédiée si vous souhaitez découvrir le titre d'une musique. On peut même voir l'historique des morceaux écoutés.

L'impressionnante Gomme magique est toujours au rendez-vous dans les options de retouche de Google Photos (c'est une exclusivité Pixel pour le moment). N'oublions pas non plus la fonction Traduction instantanée pour les messages entrants et sortants ou le double tapotement au dos du Pixel 6a qui permet d'activer une fonction ou de lancer une application de votre choix.

Bref, tous ces petits détails sont autant de choses qui confèrent ce petit je-ne-sais-quoi à l'expérience Pixel. Tout n'est pas rose non plus cependant. Les fameuses fonctions citées ne sont pas forcément les plus simples à trouver dans les paramètres du smartphone. On peut aussi évoquer le paramètre rapide « Internet » qui regroupe données mobiles et Wi-Fi, ce qui n'est pas pratique puisque cela augmente le nombre d'étapes si l'on veut accéder à l'un des deux paramètres. Aussi, on se rappelle des nombreux bugs auxquels ont été confrontés les Pixel 6 et 6 Pro dans les semaines suivant leur sortie. D'aucuns pourraient craindre des aléas similaires sur le Pixel 6a.

De mon côté, il n'y a qu'un petit souci logiciel que j'ai pu remarquer à plusieurs reprises : pour regarder une photo qui vient d'être prise, il faut parfois patienter assez longuement avant que les algorithmes ne terminent leurs optimisations de l'image. Cela se vérifie surtout sur le mode Portrait. C'est assez normal que ce processus ne soit pas instantané, surtout sur le milieu de gamme, mais le délai est sensiblement plus long sur le Pixel 6a pour flouter l'arrière-plan.

Enfin, on saluera l'engagement des cinq ans de patchs de sécurité sur ce Pixel 6a et on peut avoir bon espoir qu'il profitera assez longtemps des mises à jour majeures d'Android. Il sera d'ailleurs parmi les premiers à profiter d'Android 13 quand la mouture sera fin prête. Pas de suspense pour les plateformes SVoD, le téléphone profite du DRM Widevine L1 qui l'autorise à lire les flux vidéo en haute définition.

Audio

Google évoque un haut-parleur stéréo pour le Pixel 6a. Techniquement, ce n'est pas faux puisque la partie supérieure du téléphone émet aussi du son. Dans les faits, cependant, il suffit de boucher la grille du bas pour ne plus entendre grand-chose sur une vidéo ou un jeu.

Sinon, la qualité audio globale est très classique, avec des voix bien mises en avant, des aiguës assez bien gérées et des difficultés sur les basses. Pas de prise jack 3,5 mm à l'horizon ni d'égaliseur intégré.

Photo

Pour la partie photo, le Google Pixel 6a fait partie des smartphones qui évitent la surenchère de capteurs à l'arrière. On se retrouve donc avec deux modules. Le principal est doté d'un capteur de 12,2 mégapixels (f/1,7) quand le second permet des prises de vue en ultra grand-angle (114 degrés) en 12 mégapixels (f/2,2).

Pas besoin de détour pour le dire : le Google Pixel 6a est une bête de la photo dans le segment à moins de 500 euros. Évidemment sur les photos prises en journée, la qualité est au rendez-vous. Rien de bien étonnant. C'est un niveau d'exigence que l'on a même sur des appareils entre 100 et 200 euros aujourd'hui. Remarquez simplement qu'on évite, dans la plupart des situations, la saturation élevée des couleurs qui est pourtant appréciée par plusieurs constructeurs et beaucoup de personnes.

Mode Portrait, mon amour

Depuis quelques années, on sait que l'un des atouts photo de Google sur smartphone réside dans la gestion du mode Portrait. Pas besoin d'une caméra dédiée à la gestion de la profondeur, il suffit de bons algorithmes. Et ceux du géant de Mountain View sont ô combien performants. On les retrouve à l'œuvre sur le Pixel 6a et c'est un délice.

Le visage de la personne photographiée est sublimé par un effet bokeh des plus réussis.

Attention, comme vous pouvez le voir sur les photos de deux amis ci-dessous, quelques mèches rebelles peuvent faire de la résistance et rester floues alors qu'on pourrait intuitivement s'attendre à les voir nettes. Or, je vois cela plutôt comme un choix pertinent de la part des algorithmes.

Dans le cadre de mon compère portant une casquette, la mèche sur son oreille droite (gauche pour nous) a sans doute été jugée trop complexe à détourer -- d'autant plus qu'il faisait exprès de bouger dans tous les sens pour mettre le Pixel 6a en difficulté. Et je préfère voir ce rendu plus agréable pour les yeux plutôt qu'une tentative malhabile de détourage qui aurait très certainement débouché sur un résultat mi-net, mi-flou qui fait grincer des dents.

Le même commentaire s'applique pour mon ami qui lève son verre de bière à la caméra. Il a une coupe avec chignon à l'arrière du crâne. Les mèches qui s'en échappent sont donc de facto en arrière-plan et leur rendu flou n'a donc rien d'aberrant.

Vous noterez au passage que sur certaines photos, le téléphone simule un flou progressif en arrière-plan. C'est subtil, mais agréable. Bref, le Google Pixel 6a fait honneur à sa famille avec ce mode Portrait.

La Vision de nuit, c'est oui

Passons aux photos de nuit. D'emblée, il faut le dire, dans 95 % des cas (estimation à la louche avec un doigt mouillé en humant l'air), il faut faire confiance au mode Nuit de l'appareil photo. Celui-ci est baptisé Vision de nuit et nécessite, certes, un temps de pose plus long pour capter plus de lumière, mais le résultat en vaut la peine quasi systématiquement. On passe alors d'une qualité normale pour le segment de prix à des rendus vraiment améliorés, s'approchant de ce qu'on peut trouver sur du haut de gamme et plus chouette à publier sur les réseaux sociaux par exemple.

L'option Vision de nuit éclaire clairement mieux la scène et vient déboucher de nombreuses zones d'ombre dans la scène immortalisée. On reste toutefois un peu sur notre faim du côté du piqué. Le niveau de détails pourrait clairement être plus précis dans certaines situations.

L'ultra grand-angle, l'habile escroc

L'ultra grand-angle s'en sort globalement bien et reste donc intéressant pour capturer plus de choses dans une scène. Et de nuit, on serait enclin à croire que le niveau reste tout aussi correct. Cependant, cela n'est vrai que lorsqu'on regarde les clichés sur l'écran du Pixel 6a. C'est tout de suite une autre paire de manches quand on les analyse sur un écran, plus large, de PC. L'aspect un peu mou des détails ressort de manière plus flagrante.

Rien de bien méchant, l'ultra grand-angle sur un smartphone ne brille jamais vraiment sur les prises de vue nocturne. D'ailleurs, en ultra grand-angle, j'ai même obtenu une photo de nuit que j'ai trouvée agréable à l'œil. Certes, elle souffre d'un vignetage assez marqué, il y a une personne en bas à droite très floue et sur grand écran on voit bien que le piqué est largement perfectible, mais l'atmosphère qui s'en dégage est très réussie. Vous pouvez l'admirer ci-dessous.

Autrement dit, l'ultra grand-angle du Pixel 6a réussit à se faire passer habilement pour meilleur qu'il ne l'est réellement (tant que vous en profitez uniquement sur le téléphone). Tel un escroc charismatique saurait se faire passer pour une autre personne.

Les selfies pour vous refaire le portrait

Côté selfie, le capteur de 8 mégapixels sait offrir une copie décente de votre trombine, mais ne comptez pas sur lui pour rattraper un ciel surexposé derrière vous. Et de nuit, clairement, il galère à faire le point si les conditions ne sont pas simples.

Ne boudons cependant pas notre plaisir. Pour ce faire, il ne faut pas hésiter à activer le mode portrait pour les selfies. Quoi de mieux pour booster artificiellement et vainement notre égo perdu dans les turpitudes esthétiques des réseaux sociaux où la dictature du beau fait des ravages ? Mais je m'égare. Le mode Portrait en selfie sur le Pixel 6a, c'est un grand oui.

Petit mot sur le zoom x2 numérique

Il n'y a pas de téléobjectif sur le Google Pixel 6a. Vous n'aurez donc aucun grossissement optique disponible. L'interface de l'appareil photo propose cependant un bouton x2. Cette solution purement numérique est forcément limitée, mais je me suis permis de comparer au zoom x2 numérique du Pixel 6 classique qui, lui, s'appuie sur un capteur principal mieux défini de 50 mégapixels.

En se rapprochant un peu pour voir le niveau des détails, on peut voir qu'il y a une différence, le Pixel 6a lisse plus les détails.

Faites-vous plaisir avec la vidéo 4K

Le Google Pixel 6a sait filmer jusqu'en 4K en 60 fps.

https://www.youtube.com/watch?v=DAVhGsGUHKc

Nous avons toutefois jugé pertinent également de montrer à quoi ressemble cette même définition vidéo en 30 images par seconde.

https://www.youtube.com/watch?v=YPG9GFgVQyw

En selfie, vous n'avez qu'un seul mode d'enregistrement : 1080p en 30 fps.

https://www.youtube.com/watch?v=abzzEz_yYnw

La Gomme magique

On l'a signalé rapidement, mais l'outil Gomme magique est disponible sur le Pixel 6a dans Google Photos. L'outil est technologiquement impressionnant -- il suffit d'effleurer une zone de l'image pour supprimer un élément. Sur des éléments bien délimités -- une prise sur un mur blanc par exemple --, cela fonctionne parfaitement. Mais dans beaucoup de cas, vous serez confronté à des scènes complexes où la gomme aura plus de difficulté à comprendre ce qui se passe sur le cliché.

Ainsi, on se retrouve parfois avec des effets de flou difforme à l'endroit de l'élément supprimé.

Performances

On retrouve encore une fois la puce Google Tensor aux manettes du Pixel 6a. Ce SoC n'a jamais caché le fait qu'il misait plus sur l'optimisation de certaines fonctionnalités -- autour de la photo ou de la sécurité notamment -- que sur la puissance brute. Eh bien, le téléphone que nous testons ici ne fait pas exception.

Certes, sur un jeu gourmand en ressources comme Fortnite, il propose, par défaut, 30 FPS sur une qualité Épique pour les graphismes -- le niveau le plus élevé. Les sessions de jeu se déroulent correctement, mais les mouvements brusques de caméra provoquent régulièrement des chutes importantes du nombre d'images affichées par seconde.

De 30, on peut donc passer à 10 ou 8 fps pendant un très court instant, certes, mais cela suffit pour perturber l'œil. La vue n'est pas le seul des cinq sens à être sollicité. Au toucher, on sent que le smartphone chauffe vite et beaucoup sur un jeu exigeant de ce genre.

Sur les benchmarks, on voit notamment qu'avec la même puce, le Pixel 6 montre une puissance brute franchement plus grande. Le Google Tensor n'est donc sans doute pas exploité de la même manière sur les deux modèles. On ne s'étonnera donc pas de voir le Google Pixel 6a être un bon cran en dessous de son plus récent concurrent, le Nothing phone (1). Encore une fois, la priorité de ce téléphone n'est pas ici, dans la puissance brute. Comme on l'a vu plus haut, sur la partie photo, les promesses sont bien tenues.

Batterie

On retrouve une batterie avec une capacité de 4410 mAh à l'intérieur du Pixel 6a. Celle-ci saura se montrer résistante face à une journée complète d'utilisation, mais dans ce cas, il faudra abandonner l'idée de commencer sereinement le jour suivant sans passer par la case recharge.

Si vous êtes un utilisateur ou une utilisatrice très active, vous risquez même de voir le Pixel 6a faiblir un chouïa trop tôt en soirée. D'autant plus que la déperdition semble vraiment s'accélérer une fois que l'on passe sous les 40 % d'énergie. En revanche, lorsqu'il est inutilisé, le téléphone sait longtemps se maintenir au même niveau d'énergie.

Notre protocole de test personnalisé ViSer n'est d'ailleurs pas flatteur pour le Pixel 6a. En tenant pendant 10 heures et 23 minutes, il s'inscrit plutôt dans le bas du classement des smartphones testés par Frandroid en termes d'autonomie. Pour rappel, ce test automatisé simule une utilisation active en enchaînant diverses applications du quotidien.

Preuve en est que ce téléphone est plutôt pensé pour des personnes aux usages relativement modérés qui ne devraient pas avoir trop de frustration de ce côté, du moins pendant les deux premières années d'utilisation, avant que la capacité de la batterie lithium-ion se dégrade -- c'est un phénomène inexorable.

D'autant plus qu'aucun chargeur n'est fourni avec le smartphone et que la puissance maximale que peut recevoir le Pixel 6a ne dépasse guère les 18 W. Et la marque précise dans les petites annotations en bas de sa page officielle que la puissance de 18 W est garantie avec un chargeur de Google branché sur une prise murale. Dans ces conditions, on vous promet de passer de 0 à 100 % en 1h30. Chez moi, j'ai dû passer par un chargeur 65 W d'un autre constructeur et il m'a fallu patienter près de 2 heures pour passer de 7 à 100 %. C'est lent ! Aucune mention n'est faite à la charge sans fil.

Réseau et communication

Le Google Pixel 6a est compatible avec le réseau 5G, notamment avec la bande de fréquence n78 à 3,5 GHz considérée comme la « vraie » 5G puisqu'elle ne repose pas sur des infrastructures initialement dédiées à la 4G. Justement, en parlant de 4G, rien à signaler de ce côté-là. En région parisienne, sur le réseau Orange, le téléphone n'a jamais eu de souci particulier à trouver les autoroutes de l'information en ligne.

Notez aussi que vous pouvez passer des appels sans problème en extérieur. Le Google Pixel 6a est un maître pour couvrir très efficacement les sons parasites alentour, même à proximité d'un des pires boulevards de Paris, c'est dire ! Cependant, si votre interlocuteur a l'oreille assez fine, il pourra aisément deviner les moments où vous passer tout près d'une grande source de bruits puisque le niveau de compression de la voix est inconstant.

Votre timbre sera en effet moins naturel dès qu'un moteur vrombira près de vous, car le micro compensera du mieux qu'il peut. Vous n'êtes pas à l'abri de quelques microcoupures. Enfin, rien de bien particulier à dire sur la précision de la géolocalisation, mes trajets Maps se sont déroulés sans anicroches.

Prix et date de sortie

Le Google Pixel 6a est en précommande du 21 au 27 juillet 2022. Ensuite, il sera officiellement disponible sur le marché. Son prix conseillé est fixé à 459 euros et vous pouvez vous le procurer sur le site Google Store ou auprès de Boulanger, Fnac-Darty, Orange, Bouygues Telecom et SFR.

Enfin, trois coloris sont mis à l'honneur : « Galet », « Charbon » (le nôtre un peu tristoune) et « Sauge ». Côté mémoire, une seule configuration existe, avec 128 Go de stockage (UFS 3.1).

Les questions fréquentes

Si après ce long texte vous avez toujours des questions sur le Pixel 6a, voici quelques réponses qui pourraient vous éclairer.