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Test du Google Pixel 7a : mariage heureux entre un incroyable photophone et un smartphone compact

Après un Pixel 6a que nous n'avons cessé de recommander en smartphone milieu de gamme toute l'année durant, Google dévoile son successeur, le Google Pixel 7a. S'il apporte le savoir-faire de Google en matière d'interface et surtout de qualité photo, ce téléphone possède aussi la difficile tâche de faire avaler une petite augmentation tarifaire de 50 euros. Pour y parvenir, il apporte dans ses valises quelques nouveautés.

Enfin, le Pixel le moins cher passe à 90 Hz pour son écran. Il ajoute aussi la charge sans fil ainsi que de nouveaux capteurs photo. Son design a aussi été raffiné pour l'occasion. Est-il toujours une aussi bonne affaire ? On vous dit ça dans ce test !

Notre test en vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=gpVreBKuPpg

Fiche technique

Ce test a été réalisé à l'aide d'un smartphone prêté par la marque.

Design : un Pixel 6a en plus raffiné

D'extérieur, le Google Pixel 7a est très semblable au Google Pixel 6a, mais il s'en distingue tout de même quelque peu. À l'instar des Pixel 7 qui ont affiné la formule des Pixel 6 en y ajoutant un bloc photo en aluminium, le Pixel 7a affine ce que proposait le Pixel 6a. Si on y ajoute des tranches et des arêtes plus arrondies, tout dans le Pixel 7a respire le smartphone mieux fini, plus abouti dans sa conception.

En main, il apparait immédiatement qu'il s'inspire fortement de son grand frère, le Pixel 7, tout en proposant une version plus petite et un peu plus fine, en particulier au niveau du bloc photo qui disparait presque. Voici ses dimensions complètes : 72.9 x 152.4 x 9.0 mm.

Le résultat est franchement très très très convaincant (ou trois fois très). Si vous appréciez les smartphones de petite taille, on retrouve les qualités inhérentes à ce format : il tombe parfaitement dans la paume de la main, on évite la luxation du pouce pour atteindre le haut de l'écran. Au poids, il apparait relativement léger, 193 g, sans être un poids plume non plus.

La finition du dos en plastique est très réussie puisqu'il est très difficile de la distinguer d'un dos en verre. Pour rappel, le choix du plastique aura l'avantage d'éviter de créer une crevasse en cas de chute ou de choc, mais le dos sera aussi plus sensible aux micro rayures.

Parmi les points qui choquent un peu plus, nous nous devons d'évoquer les bordures autour de l'écran, qui ont encore grandi par rapport à l'année précédente. On aura tendance à vite l'oublier, mais il s'agit là d'une légère concession tout de même.

L'écran est protégé par du Corning Gorilla Glass dont on ignore la qualification. Le téléphone possède une certification IP67 qui lui garantit une protection totale contre les poussières, mais aussi contre les effets d'immersion dans l'eau jusqu'à 1 mètre maximum, moins de 30 minutes.

Mention spéciale à la coque en silicone vendue en option avec le téléphone, celle-ci se montre très confortable et, en plus d'assurer la protection de l'appareil, elle masque assez habilement les bordures.

Écran : pas mal, mais attention aux couleurs

Le Pixel 7a intègre un écran Oled de 6,1 pouces en Full HD capable de varier entre 60 et 90 Hz. C'est d'ailleurs la principale nouveauté, puisque son prédécesseur plafonnait à 60 Hz. Si cela peut sembler très théorique, à nos yeux, ce passage à 90 Hz rend l'expérience considérablement plus fluide, et donc plus qualitative de ce que nous avons pu relever.

Il s'agit d'un écran relativement petit, mais somme toute assez confortable et bien lumineux. Notre sonde, aidée du logiciel CalMAN Ultimate de Portrait Displays révèle une luminosité maximale en HDR de 1230 cd/m². Une bien belle valeur pour sa gamme de prix qui vous assure de ne pas plisser des yeux en extérieur.

L'écran est bien calibré, notamment en matière de lumière blanche puisqu'on mesure 6449K, là où la valeur parfaite est de 6500K. De même, le Delta E moyen, qui mesure à quel point les couleurs affichées à l'écran dérivent des véritables couleurs que le téléphone est censé afficher, s'élève à 3,27. Rappelons que plus cette valeur est basse, mieux c'est, et qu'en dessous de 3, on aura coutume de dire que la différence est invisible à l'œil nu.

Petite déception tout de même, l'écran manque un peu de couleurs par rapport à ses petits concurrents. Nous mesurons 113 % du sRGB et seulement 75 % du DCI-P3.

Logiciel : Android 13 comme on aime

Le Pixel 7a tourne sous Android 13 avec l'interface Pixel Experience. Une interface à qui nous avons remis la note de 8/10.

Elle affiche trois grandes forces :

Ajoutons quelques autres points forts, comme l'absence totale de bloatware ou l'arrivée du déverrouillage d'écran, absent sur le Pixel 6a.

La durée de mise à jour offerte par Google s'élève à trois années d'Android et cinq ans de patch de sécurité. C'est donc un peu mieux que pas mal de concurrents qui ont tendance à s'aligner sur trois ans d'Android et quatre années de patch de sécurité. Mais face à un Samsung qui monte à quatre mises à jour majeures, c'est un peu léger, surtout pour l'entreprise qui supporte Android.

Du côté des quelques défauts, la Pixel Experience pourra paraitre un poil déroutante aux néophytes, avec une foule de réglages cachés et des menus parfois peu intuitifs. Autant de défauts qui s'estomperont à force de l'utiliser. Signalons aussi quelques bugs graphiques ici ou là, mais aucun ayant nécessité de rallumer l'appareil.

Photo : toujours aussi à l'aise ce Pixel

Le Google Pixel 7a intègre trois nouveaux modules photo :

Capteur principal

Sur le capteur principal, on retrouve les grandes qualités photo de Google, à savoir une clarté indécente, une colorimétrie très agréable à l'œil et un piqué de compétition. C'est bien simple, à cette gamme de prix, personne ne semble aussi à l'aise.

Précisons tout de même un point important : s'il est possible de mitrailler les clichés à l'envi, les photos n'apparaissent dans la galerie sous leur forme finale qu'après quelques minutes. Un léger désagrément qu'on accepte bien volontiers vu la qualité des clichés.

Dans l'ensemble, j'ai ressenti un véritable plaisir lorsque j'utilisais ce téléphone en mode photo. Il appartient à cette catégorie de smartphones qui donne l'impression de capturer la beauté des lieux qui nous entourent. Et s'il le fait en trichant un petit peu avec la réalité, nous ne lui en voulons point.

Zoom numérique

Si nous ne nous attardons traditionnellement pas sur les zooms numériques, puisqu'il s'agit le plus souvent d'une image cropée, Google a pour particularité de travailler cette fonctionnalité pour lisser les images et les rendre acceptables.

Ci-dessous, vous pouvez constater que le zoom X2, tel que proposé par l'appareil, est tout à fait convenable en termes de piqué et de qualité générale. Plus impressionnant encore, mes deux collègues, Théo et Anthony, ont été pris en photo avec le zoom X8. Si le résultat n'est pas d'une netteté olympique, on constate tout de même qu'en dehors d'un léger flou, la photo est tout à fait utilisable.

Dans de bonnes conditions, le X8 est franchement bluffant.

Portrait

Le mode portrait des Pixel, même s'il a perdu un peu de sa superbe à force d'être rattrapé par la concurrence, reste une vraie référence. Comme vous pouvez le constater, il parvient à dompter la chevelure sans trop couper dedans. L'effet de flou d'arrière-plan est donc réussi.

On peut toutefois noter que les microcontrastes sur le visage, qui est l'autre effet recherché dans un mode portrait, ne sont pas aussi poussés qu'on l'aimerait. Il n'en reste pas moins que dans cette gamme de prix, nous sommes face à un des meilleurs modes portrait en circulation.

Ultra grand-angle

Qui dit ultra grand-angle, dit nécessairement distorsion, on peut le constater ici avec les visages près de la boisson photographiée. Ceci mis à part, nous sommes face à un ultra grand-angle tout à fait convenable en ceci que la perte de qualité par rapport au capteur principal n'est pas scandaleuse.

Notons tout de même que les clichés sont légèrement plus sombres et que le piqué va un peu moins loin.

Nuit

De nuit, avec un éclairage, n'espérez pas voir les Lens Flare disparaitre. Pour le reste, les clichés sont correctement exposés et nous avons le droit à de belles couleurs bien chaudes qui flattent les yeux. Les microcontrastes si chers à Google sont aussi toujours de la partie lorsque la scène est très bien éclairée.

Avec un éclairage moins présent (la Lune et la pollution lumineuse autour de moi), nous obtenons un résultat moins flamboyant, avec parfois des clichés un peu flous. Il n'empêche, le Pixel 7a parvient à récupérer toute la lumière possible.

Selfie

Le module photo avant du Pixel 7a reprend complètement les codes de ses petits camarades. C'est donc là aussi la fête aux microcontrastes et franchement, on a rarement eu autant envie de se servir d'un mode selfie sur un milieu de gamme. Le résultat tape dans le mille 80 % du temps.

Performances : de la patate à revendre

Le Pixel 7a possède une puce conçue par Google et fondue par Samsung Foundry, le Google Tensor G2. Il s'agit de la même puce que les Google Pixel 7 et 7 Pro. Elle est aidée par 8 Go de RAM, ce qui accroit la quantité de RAM de 2 Go par rapport à l'an passé.

D'après nos benchmarks, le Pixel 7a est, sans surprise, très proche d'un Pixel 7 en termes de performances. Il dépasse également de la tête et des épaules ses concurrents directs, les Samsung Galaxy A54 et Redmi Note 12 Pro Plus.

Sur Genshin Impact, le téléphone dégage un peu de chaleur sur sa coque arrière, mais l'écran reste bien froid, ce qui permet de continuer à jouer sans être trop incommodé. Nous avons réglé le jeu sur moyen et passé le rafraichissement sur 60 FPS. Si vous voulez des graphismes plus fins, il faudra sans doute baisser le nombre d'images par seconde.

Avec ce réglage, le CPU, parti de 29 °C, s'installait à un petit 40 °C au bout de 30 minutes de jeu qui semblait stable, à savoir que nous n'avons pas constaté de pic de chaleur pendant notre session. Une température tout à fait convenable.

Vous n'êtes donc pas face à un foudre de guerre capable de battre un smartphone premium en puissance, mais le Pixel 7a a donc une puce légèrement plus performante que ses concurrents, ce qui lui donne une longueur d'avance.

Batterie : une journée et pas beaucoup plus

Le Pixel 7a intègre une batterie de 4385 mAh. Durant mon test, je n'ai jamais manqué d'énergie durant la journée. En revanche, il n'était pas rare de finir la journée autour des 20 %, voire un peu en dessous en cas de grosse utilisation. Le Pixel 7a est donc de ces smartphones qui tiennent la journée, mais pas beaucoup plus et il vous faudra nécessairement passer par la case recharge le soir pour enchainer sur une autre journée, ou même juste avant de partir pour une nuit endiablée.

Notre test ViSer qui simule une utilisation mixte du téléphone en continu confirme cette impression d'un téléphone ni excellent ni indigent en la matière. Nous mesurons le temps que le téléphone met à passer de 100 % à 10 % de charge. Le Pixel 7a a mis 12 heures et 30 minutes, arrivant ainsi 45e sur 97. Il est donc tout pile dans la moyenne.

Recharge

Le Pixel 7a est compatible avec une charge de 18 W. Malheureusement, le chargeur n'est pas fourni dans la boîte. Pour la tester, nous avons opté pour un chargeur Apple d'une puissance de 20W et le câble fourni avec le téléphone. Notons également que le téléphone est fourni avec un adapteur USB-A vers USB-C. Petite nouveauté cette année, la charge sans fil fait son entrée avec une puissance de 7,5 W.

Partant de 5 % de charge, voici ce que nous avons obtenu :

Plus d'une heure et demie, à l'heure où un Redmi Note 12 Pro Plus tope les 100 % en 27 minutes, c'est trop long.

Audio

Le Pixel 7a possède deux haut-parleurs. Comme souvent, le haut-parleur d'écoute, celui des appels, est un peu plus faible que son compère, mais l'illusion fonctionne à peu près à volume modéré. En parlant de volume, le son produit par le téléphone n'est pas franchement suffisant autour des 50 %.

Jusqu'à 70/80 %, on conserve un bon niveau de basse et le son se montre plutôt équilibré et agréable. En revanche, au-delà des 80 %, les aigus prennent le dessus et les grésillements aussi. En jeu, le son est plutôt insuffisant et la spatialisation dans l'espace n'est pas très aisée.

Réseaux et communications

En appel sur un boulevard très fréquenté, mon interlocuteur m'a indiqué une très bonne filtration des bruits, en ceci qu'il n'entendait pas les sons parasites m'entourant, seul les avertisseurs sonores (ou klaxon) lui parvenant. Le revers de la médaille : le son est un peu dégradé tout de même, avec une compression largement audible. Le micro semble se couper efficacement lorsqu'on se tait ce qui est un bon point supplémentaire.

Concernant la connectivité, le Pixel 7a embarque ce qui se fait de mieux : 5G sub6, Wi-Fi 6E et Bluetooth 5.3. Pour la petite histoire, il a donc un protocole Bluetooth plus récent que celui du Pixel 7.

Prix et date de sortie

Le Pixel 7a coûte 509 euros. Une seule version est disponible, avec 8 Go de RAM et 128 Go de stockage. Jusqu'au 22 mai, pour l'achat d'un Pixel 7a, des Pixel Buds A sont offerts. En cas d'achat sur les Google Store, on peut bénéficier de 50% sur les Pixel Buds Pro.

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