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Waze a coûté 1,15 milliard de dollars à Google, son CEO affiche ses regrets

Un peu moins d'un an après son rachat par Google, Waze vient de dévoiler le montant de la transaction. C'est le CEO du service de navigation GPS collaborative qui en a précisé le montant : 1,15 milliard de dollars dépensés au début de l'été 2013.

Waze

Au vu des dernières folies de Google ou encore de Facebook, rivalisant d'enthousiasme pour racheter diverses startups dans des domaines aussi variés que la messagerie instantanée (Whatsapp, pour 19 milliards de dollars) ou la réalité virtuelle (Oculus VR, pour 2 milliards de dollars) chez Zuckerberg, ou que la robotique et la domotique (rachat de Nest pour 3,2 milliards de dollars) pour Mountain View, qu'est-ce que Waze ? Presque une paille : en juin 2013, Google a déboursé la bagatelle de 1,15 milliard de dollars pour s'offrir cette application de navigation communautaire.

Google n'est pas du genre à confirmer le montant de ses investissements. D'ailleurs, le prix du rachat d'Android, à l'époque où il s'agissait d'une startup méconnue, n'a jamais été réellement confirmé par l'une ou l'autre partie. Mais lorsque Noam Bardin, le co-fondateur de Waze et son CEO, annonce un tel tarif sur un post publié sur son compte LinkedIn, ce n'est pas réellement pour se féliciter du montant ainsi récolté. D'une part, parce qu'il reste bien en-deçà des records atteints par certains de ses petits camarades, achetés pour quelques poignées de milliards par des géants américains, mais aussi parce qu'il s'agit là de commenter le contexte dans lequel la transaction a pris place. Non sans amertume, Noam Bardin souligne ainsi la pression exercée par les investisseurs ayant pris part aux diverses levées de fonds de Waze depuis 2008, et qui ont conduit selon lui à la cession de la société : "Si nous avions conservé le contrôle de la firme, comme les fondateurs de Facebook, Google, Oracle ou Microsoft l'ont fait, peut-être Waze serait-il encore une société indépendante aujourd'hui", regrette-t-il. La situation géographique de Waze, basé en Israël, loin de la Silicon Valley, n'est pas étrangère à cette pression.

Pour Google cependant, le rachat de Waze fait partie des bonnes affaires de l'année. Tout d'abord parce que l'application continue à rencontrer le succès aux États-Unis comme en Europe (avec la possibilité d'afficher l'emplacement des radars sur l'application française), mais aussi parce que les fonctionnalités Waze enrichissent peu à peu celles de Google Maps. À l'heure où des services tels que Here (chez Nokia) séduisent de plus en plus sur les terminaux Windows Phone, mais aussi où la voiture connectée - sous Android, dans l'idéal - fait partie des enjeux de demain, le rachat de Waze fait peut-être partie des investissement les plus rentables à court terme menés par Google.