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Test du Google Home Max : la puissance a un prix, et il est élevé

Près d'un an après son annonce en octobre 2017, le Google Home Max est enfin disponible dans nos contrées. Il s'agit de la troisième enceinte made by Google équipée directement de son système Google Assistant. Mais que vaut-elle à l'usage ? On vous dit tout sur cette nouvelle enceinte.

Alors qu'Apple s'est lancé à son tour sur le marché des enceintes connectées avec son HomePod, Google a bien dû réagir. Pour ce faire, la firme de Mountain View a lancé une nouvelle version de son Google Home. Sobrement baptisée Max, après la Mini, elle a pour ambition de lutter sur le même terrain que le HomePod, à savoir la qualité audio.

Sur les fonctionnalités, le Google Home Max reprend exactement les mêmes usages que les Home et Home Mini. Dès lors, nous vous invitons à vous retourner vers le test du Google Home pour en savoir plus sur la pertinence de Google Assistant et son usage pour lancer de la musique, écouter des flash info, accéder aux services d'éditeurs tiers, allumer vos ampoules connectées ou lancer une série sur Netflix via un ChromeCast. Nous nous attarderons ici sur les deux principales nouveautés apportées par le Home Max, à savoir son design et sa qualité audio.

https://www.frandroid.com/marques/google/451024_test-google-home

Un format massif

Le Google Home Max n'est pas une enceinte nomade, et pas uniquement pour des raisons de connectiques. L'appareil de Google porte en effet bien son nom et propose un format très imposant avec 33 cm de largeur pour 19 cm de hauteur de 15 cm de profondeur, l'ensemble pour plus de cinq kilogrammes sur la balance. C'est dix fois plus que le Google Home classique, avec son poids plume de 477 grammes.

Pour les interactions, le Google Home Max reprend le même système que le premier Google Home. Ainsi, il est bien évidemment possible de la commander à la voix, mais également au toucher. Pratique par exemple lorsque le volume sonore est trop élevé et que l'enceinte ne parvient pas à distinguer notre voix de la musique en cours de lecture. Sur le haut de l'enceinte, lorsqu'elle est posée à l'horizontale, on retrouve ainsi une légère surface tactile marquée par un trait gris.

En appuyant une fois sur celle-ci, on peut alors mettre le morceau en pause ou le relancer. En glissant son doigt vers la droite, le volume de l'enceinte augmente et il diminue lorsqu'on le glisse vers la gauche. Quatre LEDs viennent alors s'allumer en façade pour donner une estimation du volume sonore. Dommage néanmoins de ne pas pouvoir utiliser les contrôles tactiles de l'enceinte pour passer au morceau suivant ou revenir au titre précédent.

Avantage de ce Home Max, il est possible de la positionner à la verticale. Le son, stéréo de base, passe alors en mono et la barre de quatre LEDs s'adapte à la nouvelle position en restant à l'horizontale. Équipé de capteurs d'orientation, le Google Home Max est donc capable de détecter lorsqu'il est posé à la verticale ou à l'horizontale, mais également lorsqu'il est positionné à l'envers. « Au fait, Google Home est à l'envers, il fonctionnera mieux si vous le remettez à l'endroit », prévient alors l'enceinte. Elle permet cependant de continuer à l'utiliser dans ce sens si vous voulez coller le côté droit contre un mur tout en ayant accès aux contrôles tactile de l'enceinte à la verticale.

Du côté des connectiques et des boutons, tous se situent à l'arrière de l'enceinte. On retrouve par exemple un slider au centre qui va permettre d'activer ou de désactiver le microphone. En glissant le bouton vers la droite, une surface rouge apparaît, signifiant que le micro est éteint. Un bon moyen de conserver l'intégrité de sa vie privée, si tant est que ce soit pertinent alors que l'on a une enceinte Google Home chez soi.

Enfin, en bas à gauche, on va retrouver la prise d'alimentation. Il ne s'agit pas d'une connectique USB, mais d'un simple câble bipolaire standard au format C7/C8. Le Google Home Max profite cependant bel et bien d'une prise USB-C, mais elle ne sert qu'à connecter l'enceinte à Internet en version filaire à l'aide d'un adaptateur USB vers Ethernet. On aurait également apprécié de pouvoir l'utiliser afin de recharger un smartphone, comme source d'alimentation. Enfin, c'est également ici que l'on va retrouver une entrée audio mini jack 3,5 mm pour connecter une source filaire, ainsi que la touche de réinitialisation de l'enceinte.

Un son puissant, mais trop imprécis

Le format massif du Google Home s'explique surtout par des considérations physiques. C'est bien simple, plus une enceinte sera imposante, plus les hauts-parleurs pourront être grands et produire ainsi un son à volume élevé.

Et de ce côté là, le Google Home Max ne déçoit pas. L'enceinte peut monter jusqu'à un volume sonore que nous avons mesuré à 96 db à volume maximal, soit un volume proche de celui d'une tronçonneuse ou d'un marteau-piqueur. Et pourtant, malgré ce volume particulièrement élevé, l'enceinte s'en sort particulièrement bien pour la distorsion. Elle reproduit efficacement toutes les fréquences et à l'oreille, aucun son, ni dans les aigus ni dans les basses, ne paraît particulièrement altéré.

Pourtant, le Google Home Max est loin d'être exempt de reproches concernant la qualité sonore. Si l'on apprécie la fidélité du son et la capacité de l'enceinte à monter sans difficulté à volume maximale, on regrette cependant son manque de précision. Il est en effet particulièrement difficile de distinguer différentes voix sur des titres complexes, et le son paraît comme compressé, même en écoutant un MP3 encodé en 320 kbps, une qualité pourtant bonne.

Il en va de même concernant la spatialisation, ou plutôt le manque de spatialisation. On apprécie que Google ait proposé un total de quatre haut-parleurs avec de la stéréo pour les basses comme pour les aigus et médiums, mais à plus d'un mètre de distance, il devient très difficile de déceler les différences entre ces deux voix. Un défaut plutôt récurent pour une enceinte monobloc, mais qui aurait pu être corrigé avec un autre format, plus rond, comme c'est le cas des enceintes Ultimate Ears par exemple. Quitte à payer 400 euros, autant profiter d'un véritable son stéréo avec une minichaîne Hi-Fi et deux enceintes.

Enfin, concernant la signature sonore du Google Home Max, on apprécie la neutralité du son. Ceux préférant un son plus typé, que ce soit dans les basses ou les aigus, pourront profiter de l'égaliseur intégré directement à l'application Google Home sur smartphone. Elle permet en effet d'augmenter les graves ou les aigus jusqu'à 6 db. On aurait apprécié un égaliseur plus précis, avec au moins cinq bandes, mais on apprécie tout de même que Google propose ce type d'option.

Disponibilité et prix

Le Google Home Max s'affiche à 399 euros sur le Google Store, mais également chez la Fnac, Boulanger ou Darty. Il est disponible en deux coloris : gris galet ou noir charbon.

A ce tarif, l'enceinte de Google fait surtout face au HomePod d'Apple, commercialisé à 349 euros ou à la MegaBlast d'Ultimate Ears, équipée d'Amazon Alexa.

Galerie photo

 

Un rapport qualité-prix trop faible