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Ce qui cloche avec les Google Pixel 4 et Pixel 4 XL

Ça y est, après les avalanches de fuites et de rumeurs, les Google Pixel 4 et Pixel 4 XL ont été officialisés par Google. Reconnaissance faciale poussée, détection de gestes, Android pur, des capacités sensationnelles en photo, un prix bas… les points positifs ne manquent pas, mais pourtant, certains points nous ont particulièrement déçus.

https://www.youtube.com/watch?v=0ohS5A53HmY

La France délaissée

Lors de la présentation, Google a présenté de nombreuses options et fonctionnalités qui semblaient intéressantes. Un nouveau coloris orange, un espace de stockage allant jusqu'à 128 Go, un Google Assistant capable de comprendre des enchaînements de requêtes, un dictaphone capable de retranscrire parfaitement tout ce que l'on dit en texte…

Le problème, c'est que vous ne profiterez de rien de cela. Pas en France. Pas au lancement. En effet, en langue française et en France, il faudra se contenter des Google Pixel 4 de 64 Go, et en noir uniquement, ce qui oblige à avoir un smartphone au dos glossy -- qui accroche les traces de doigts -- et à l'espace de stockage relativement limité alors que certains aiment tout particulièrement conserver leurs vidéos et autres fichiers multimédia volumineux à portée de main.

Les nouvelles fonctionnalités vocales sont également aux abonnés absents. Il faudra patienter jusqu'en 2020 avant de pouvoir les utiliser en Français !

La batterie ridiculement petite

On avait déjà soulevé la question dans un article dédié, mais 2800 mAh de batterie pour le petit modèle, c'est ridiculement bas. À titre de comparaison, le Google Pixel 3, qui avait pourtant un écran plus petit et en 60 Hz seulement, embarque une batterie de 2915 mAh. La différence n'est pas énorme, mais l'autonomie du petit modèle de 2018 était déjà loin d'être exemplaire.

On espère que les optimisations logicielles permettront un peu de sauver la baraque, mais les maths sont formelles : ça va être difficile…

Où est l'ultra grand-angle ?

Le dos des Pixel 4 et 4 XL ressemblent en partie à celui des iPhone 11 Pro avec son module photo carré qui se loge en haut à gauche. Légèrement protubérant, il rend le smartphone instable lorsqu'il est posé à plat, mais c'est loin d'être le seul dans ce cas là et ce n'est donc pas ce qui nous intéresse ici.

Nous, ce qui nous intéresse, c'est que cette année, Google a multiplié les capteurs. La configuration monocapteur cède sa place à deux modules : un grand-angle et un téléphoto x2. À une époque où même Apple se met à l'ultra grand-angle, c'est un peu dommage de voir que Google ne suit pas la tendance et ne propose pas cette possibilité, d'autant que le zoom peut être obtenu de façon logicielle, ce qui n'est pas le cas de l'ultra grand-angle.

Pire encore, l'ultra grand-angle qui était présent en façade sur le Pixel 3 a finalement disparu. Google use cependant d'un subterfuge pour compenser ce manque : l'optique intégrée au Pixel 4 offre un angle de vision de 90° là où celles du Pixel 3 offraient une vision de 75 et 97°. La perte n'est donc pas énorme. Mais elle est tout de même là.

Google Photos illimité n'est plus

Sur les précédentes générations, Google promettait de pouvoir conserver ses photos avec en qualité originale grâce à un stockage illimité des photos en définition native sur le service de stockage. En lieu et place, Google offre 3 mois d'abonnement Google One, avec 100 Go d'espace disque. Pour rappel, l'abonnement coûte 20 euros par an. Trois mois représentent donc 5 euros.

Certes, l'espace est partagé entre les différents services de Google, dont Google Photos, mais la réduction de 1 an à 3 mois fait clairement mesquin, surtout pour ceux qui aiment vraiment faire de la photo avec leur smartphone.

Où sont le Snapdragon 855+ et la 4K à 60 ips ?

En cette fin d'année, on pouvait espérer sur le porte-étendard d'Android trouver les dernières technologies disponibles sur le marché. Il est dommage donc de voir uniquement le Snapdragon 855 sur la fiche technique des Pixel 4 et non le Snapdragon 855+. La différence est minime, certes, mais tout de même : pour une fois que Qualcomm sort une nouvelle puce en fin d'année, pourquoi ne pas en profiter ?

Si ce n'était que cela, ce serait vite pardonné, mais l'ISP de ce SoC supporte par ailleurs de bien meilleurs modes vidéo. Les Pixel 4 ne peuvent filmer qu'en 4K à 30 ips alors que beaucoup de téléphones montent aujourd'hui à 60 ips, et même le mode super ralenti à 240 images par secondes est limité au 720p alors que des smartphones proposaient déjà du 1080p à ce framerate l'année dernière.

Bref, Google accuse un certain retard sur des points qui peuvent encore être améliorés sur les prochaines générations.