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Prise en main du HTC Desire Eye, le plus abouti des selfie-phones

HTC s'est penché sur le cas des selfies, et présente un Desire Eye dédié à la photographie, mais dans un format standard. Nous avons pu l'essayer.

HTC a-t-il fait le bon choix en inaugurant son "Eye Experience" dans sa série Desire située en milieu de gamme ? À en voir le Desire Eye, on serait tenté de répondre par l'affirmative. Les compromis techniques sont bien maigres, dans la mesure où, comme sur le One M8, on retrouve chez l'appareil un écran Full HD 1080p de 5,2 pouces qui, à première vue, est tout à fait satisfaisant, et sous lequel se cache un SoC Qualcomm Snapdragon 801 à 2,3 GHz. Du haut de gamme dans un smartphone dont le nom pointe vers le milieu de gamme, c'est ce que laissent entendre ces premiers éléments. Le reste de sa fiche technique est à l'avenant : 2 Go de RAM, un espace de stockage de 16 Go assorti d'un port micro-SD, une compatibilité 4G et une batterie de 2400 mAh. Et surtout, deux capteurs photo de 13 mégapixels, l'un à ouverture f/2.0 à l'arrière, l'autre à f/2.2 à l'avant.

Le Desire Eye est équipé du système BoomSound désormais étendu à la gamme Desire  : il est donc supposé offrir un son au-dessus de la moyenne des smartphones. Mais ici, point de large haut-parleur dont la grille est percée à même la coque. Pour laisser la place à son appareil photo placé au milieu de la partie supérieure du téléphone, comme l'œil d'un cyclope, il a fallu accepter un compromis : le haut-parleur se trouve donc dans la très mince bande noire située entre le capteur photo et l'écran. Il nous faudra donc tester sa puissance réelle, et espérer que cet espace ne s'encrasse pas trop vite. Un haut-parleur  identique se trouve en bas du téléphone.

Si le Desire Eye ressemble, en termes techniques, à un One M8, quelques aménagements lui permettent de ne pas dépasser un prix de 500 euros. D'abord, parce que HTC abandonne la conception en métal de son cousin. Le plastique blanc/corail ou bleu clair/marine le remplace, avec d'ailleurs un certain cachet. L'appareil n'est pas trop épais avec ses 8,5 mm d'épaisseur, ses touches colorées sont relativement discrètes, son poids dans la moyenne (154 grammes) et il tient bien en main. On regrettera des bordures d'écran qui auraient pu être affinées et une certaine tendance de la coque mate à accrocher les traces de doigts, ce qui est le plus visible dans sa version foncée. Les trappes sur le côté ne sont pas évidentes à ouvrir, et la conception de l'ensemble est unibody. Petite surprise remarquable : à l'instar de marques telles que Sony, HTC a ajouté un déclencheur physique sur la tranche droite de son Desire Eye.

Côté fonctionnement, rien de nouveau sous le soleil, puisque l'appareil tourne sous un KitKat combiné à Sense 6. Son fonctionnement semble fluide après quelques minutes passées en sa compagnie, avec de bonnes performances théoriques (plus de 39 000 points sur AnTuTu, sur un modèle de démonstration très utilisé et n'ayant pas refroidi). Pour découvrir de véritables surprises, il faut se tourner vers l'application photo de l'appareil. Diverses fonctionnalités y sont incluses et regroupées sous la bannière "Eye Experience", laquelle sera d'ailleurs accessible (sans date officielle) sur les terminaux des gammes One 2013 et 2014 ainsi que sur les Desire 816 et 820.

On trouvera donc la possibilité de filmer/prendre des photos simultanément avec les appareils avant et arrière, chaque enregistrement s'affichant sur la moitié de l'écran dans un format carré. La détection de visages permet de maintenir la mise au point sur un à quatre visages en simultané et, pour par exemple réaliser des vidéos-conférences, se chargera de séparer automatiquement l'écran en vignettes dédiées à chaque visage. D'autres fonctionnalités sont également disponibles, plus ou moins accessoires selon les goûts : d'abord l'effet photomaton permettant de prendre quatre clichés et de les assembler sous forme de planches, ou encore l'effet "détourage" permettant d'intégrer le visage présent sur un selfie dans une photo prise avec le capteur dorsal. Et pour finir, une fonction morphing permet de s'amuser à mélanger deux visages, et produit une courte vidéo montrant les étapes de la transformation.

Dans l'ensemble, le Desire Eye est un produit équilibré, au hardware convaincant pour son prix de 499 euros et dont les performances photographiques semblent à la hauteur. Nous nous sommes de notre côté essayés aux selfies avec l'appareil : son grand-angle est efficace et le déclenchement est rapide, avec des premiers résultats honorables. Autant dire qu'il nous tarde de tester l'appareil plus longuement.