Une erreur dans le texte ?

C'est le bon endroit pour nous l'indiquer !
Attention, ce formulaire ne doit servir qu'à signaler une erreur. N'hésitez pas à utiliser la page de contact pour nous contacter ou nous faire part de vos suggestions. Merci.

Etape 1

Cliquez sur les paragraphes contenant des erreurs !

Test de la Huawei Watch GT Runner : la montre parfaite pour (ré)apprendre à courir

La Huawei Watch GT Runner ressemble fortement à la Huawei Watch GT 3 en lui ajoutant quelques fonctionnalités centrées sur le sport, et en particulier la pratique de la course à pied. Si vous souhaitez utiliser une montre connectée essentiellement dans un but sportif, elle peut donc être un meilleur choix que sa collègue. On vous explique ce qu'elle ajoute.

Fiche technique

Ce test a été réalisé avec une montre prêtée par la marque.

Fonctionnalités de sportif

Une fois n'est pas coutume, nous chamboulons un peu la structure de notre test ici pour mettre en avant le principal atout de cette montre : son utilisation dans une optique sportive.

Avant d'indiquer tout le bien que nous en avons pensé (il y en a), rappelons les capteurs présents :

Il est bien rare qu'un appareil que nous testons nous apprenne véritablement quelque chose sur nous. Alors, lorsque cela arrive, il vaut mieux le souligner. La Huawei Watch GT Runner apparaît comme la montre parfaite pour apprendre ou réapprendre à courir. Expliquons-nous.

Mettre la barre trop haute

Comprenez bien, je suis ce qu'on appelle un coureur du dimanche. Il m'est arrivé de m'entrainer sérieusement à certaines périodes de ma vie, mais si je regarde les choses bien en face, je suis comme la plupart d'entre nous bien incapable de maintenir une vraie routine d'entrainement pendant plus de quelques semaines.

La Huawei Watch GT Runner m'a sans doute permis de comprendre pourquoi j'en arrivais toujours au même point. J'avais tendance à mettre la barre trop haute.

Le coach virtuel

Pour éviter cet écueil, la Huawei Watch GT Runner a une astuce en béton. Elle vous propose un programme personnalisé. Ça n'a l'air de rien dit comme ça, mais la mise en pratique vaut mille mots.

La montre commence par vous demander de fixer un objectif. Cela peut aller de courir un 3 km, à carrément envisager de courir, à terme, un marathon.

S'entame alors un rapide dialogue avec la montre où elle vous demande des infos de base sur vous (sexe, date de naissance, taille et poids), puis la distance totale courue le mois dernier. Vous devez ensuite renseigner votre meilleur temps sur une distance proche de celle choisie. Pour un 10 km par exemple, elle vous demande ce que vous donnez sur 3, 5 ou 10 km. Sur cette base, la montre calcule vos capacités de base.

Enfin, si vous avez une compétition en vue, la montre vous propose de viser un temps idéal (en vous indiquant au passage la difficulté de votre objectif).

Avec toutes ces informations, la montre vous concocte un programme d'entrainement. Et c'est là que ça devient très intéressant.

Passer de courir une fois de temps à temps à quatre fois par semaine

Pour ma part, elle m'a toujours incité à courir quatre fois par semaine. Quatre fois par semaine ? Ça peut paraître beaucoup à première vue, mais c'est bien là où la montre Huawei m'a le plus surpris : je suis passé d'une difficulté sans nom à courir deux fois par semaine à quelqu'un qui parvient à chausser ses baskets quatre fois par semaine.

La raison de cette métamorphose est nette : plutôt que de vous faire démarrer sur les chapeaux de roue, la Huawei Watch GT Runner vous impose un rythme volontairement lent, voire très lent dans les premières séances, de manière à vous apprendre à connaître votre niveau d'effort minimal et à vous habituer à courir régulièrement.

Dans le détail, sur les trois ou quatre premières semaines, je ne suis jamais sorti de la zone d'effort 1, la plus basse donc. Résultat, j'avais à peine l'impression de fournir un effort.

La bonne nouvelle, c'est qu'avec de tels entrainements, le sport a eu tendance à redevenir un plaisir. J'ai trouvé qu'il était bien moins difficile de se motiver qu'avec de grandes séances beaucoup trop ambitieuses, comme n'importe quel coureur du dimanche peut s'en prévoir lorsqu'il décide de rechausser ses baskets. Et l'air de rien, vous vous habituez tout de même et prenez le rythme sans vous en apercevoir.

Plus le temps avance, plus les types d'entrainement vont venir à se diversifier. Au départ, on alterne des entrainements légers (série de courses pendant 4 minutes, avec une minute de marche entre chaque) avant que ça se corse avec des Hiit Run, qui demandent d'insérer au milieu de sa séance deux séries de sprint.

Et voilà comment cette montre réussit sa mission principale : vous inciter à courir de manière plutôt intelligente. Une vraie démonstration en ce qui me concerne.

Le coach virtuel pose toutefois un souci : il est uniquement disponible en anglais si passez par votre smartphone. En revanche, il est vous est possible de lancer l'entrainement depuis la montre, sans l'aide de votre téléphone, et là, la voix sera bien en français, mais vous n'aurez pas accès à autant de détails. Une fois lancé, quel que soit l'option choisie, vous pourrez choisir la musique qui passe sur votre téléphone et consulter moult détails sur votre parcours, votre rythme, etc. Une vraie mine d'or.

Bien sûr, si vous n'êtes pas fan des programmes, il vous est possible d'opter pour un entrainement sans objectif particulier ou de simplement programmer des rappels pour des entrainements sans suivi général.

Suivi GPS

Comme son nom l'indique, la Huawei Watch GT Runner est donc une montre très spécialisée course à pied. On s'attend donc à un suivi GPS au plus haut niveau.

Et c'est bien ce que nous avons pu constater. La différence de distance que nous avons pu mesurer avec notre smartphone se situait sous la barre des 1 %. Quant à la précision de l'endroit où nous situions, c'est bien simple, la montre semble même plus précise que notre téléphone. Une inversion de la courbe du GPS assez rare pour être notée.

Ajoutons que le fix du GPS se fait en moins de quelques secondes. Par ailleurs, la montre propose une visualisation du parcours que vous venez d'effectuer directement sur le cadran si le cœur vous en dit. C'est un peu gadget, mais on peut également relier sa montre à l'application Petal Maps.


Pour les catégories suivantes de ce test, nous vous invitons à consulter le test de la Huawei Watch GT 3. Nous nous attacherons essentiellement à en lister les quelques menues différences.

https://www.frandroid.com/marques/huawei/1186257_test-huawei-watch-gt-3


Usage et application

La navigation est rigoureusement la même que sur la Huawei Watch GT 3, sous HarmonyOS. En partant de l'écran d'accueil, voici que à quoi permettent d'accéder les différents gestes :

En appuyant sur le bouton avec couronne rotative, on accède à la liste des applications. Celle-ci peut aussi être affichée en nuage, à la manière de l'Apple Watch. Le second bouton allongé sert à démarrer un exercice.

On peut toujours répondre aux messages, mais seulement avec des émojis ou une sélection de réponses rapides. Aucun clavier n'est proposé.

L'application Huawei Santé

Comme nous l'indiquions, l'installation de Huawei Santé sur un appareil Android n'est pas des plus simples. En effet, l'application n'est plus mise à jour sur le Play Store depuis le 15 juillet 2020. Ceci étant, un système de mise à jour intégré directement à l'appli permet de profiter des nouveautés.

On y retrouve toutes les fonctionnalités classiques d'une application accompagnant une montre de sport. L'interface redonne la plupart des données collectées sous forme de tuiles : nombre de pas, historique d'exercices, rythme cardiaque, sommeil, SpO2.

On peut aussi y installer les quelques apps tierces ou propriétaires compatibles avec la montre. Elles ne sont pas légion malheureusement et se limitent à 33 applications.

Autonomie

Huawei promet jusqu'à 14 jours d'autonomie dans un scénario idéal, grâce à sa grande de batterie 455 mAh. Nous avons pour notre part mesuré un peu plus de quatre jours d'autonomie dans un scénario extrême : rythme cardiaque mesuré en permanence, sommeil mesuré sur quatre nuits, deux footings d'une quarantaine de minutes avec GPS activé, always-on-display.

C'est donc plutôt éloigné des neuf jours que nous avions constaté sur la Huawei GT 3, mais cela reste bien suffisant pour ne pas avoir à se préoccuper de l'autonomie de l'appareil. Avec un usage plus modéré (désactivation du suivi de nuit, rythme cardiaque plus ponctuel, pas d'always-on), nous montons sans peine à sept ou huit jours d'utilisation.

Côté charge, la montre est fournie avec son propre socle de charge magnétique et est également compatible Qi. Comptez une bonne heure et demie en moyenne pour la charger.

Design et écran

Par rapport à la Huawei Watch GT 3, la GT Runner première du nom troque l'acier inoxydable pour de la fibre polymère. Cela permet à la montre de s'alléger (38,5 g contre 42,6 g).

Le silicone s'adapte très bien au poignet et se montre très confortable. Rien à redire là-dessus.

Autre différence notable : la montre est légèrement plus fine que la GT 3, 11 mm contre 12,5 mm. Cela permet encore d'atténuer l'effet massif que pourrait donner cette montre d'un rayon de 46 mm. À l'arrivée, elle parvient à se faire oublier assez aisément.

Écran

L'écran propose une taille semblable à la Huawei GT 3 de 1,43 pouce. Sans surprise, la densité de pixels est tout aussi fine (328 ppp) et on conserve une fine bordure sur les côtés. On profite toujours d'un capteur de luminosité très efficace et réactif, quoiqu'un peu agressif la nuit. C'est d'ailleurs là qu'on regrette particulièrement l'absence de mode nuit, qui permettrait d'éteindre la montre à partir d'une certaine heure.

Appel et communication

La Huawei Watch GT Runner comporte un microphone et un haut-parleur qui permettent de passer des appels. Habituellement reléguée au rang de gadget, la fonctionnalité marche ici très bien. C'en était même étonnant pour mon interlocutrice, qui m'a assuré que le son de ma voix aurait pu émaner d'un smartphone, elle n'aurait pas senti une quelconque différence. Le son coupe de manière un peu brutale lorsque l'on ne parle pas, mais il donc bien clair et compréhensible. En cas de bruit parasite comme un filet d'eau, il parvient à conserver le son de la voix bien au-dessus de ce dernier.

Sur le reste de la connectivité, la montre intègre un GPS très efficace, on l'a dit plus haut, mais aussi une puce NFC. Elle interagit avec le téléphone par l'intermédiaire de la connexion Bluetooth, mais ne peut pas se connecter seule au Wi-Fi.

Prix et date de sortie

La Huawei Watch GT Runner est sortie au prix de 300 euros. Deux coloris existent : noir ou blanc.